Djamila Boupacha (Hafsia Herzi) est une jeune femme qui vit encore chez ses parents, à Alger, au temps des Français. Elle est arrêtée pour acte de terrorisme. Son interrogatoire devient très vite une torture. Les militaires la battent, la torturent et la violent. Son avocate, Gisèle Halimi (Marina Hands), prend cette affaire vraiment à cœur.
Clément et Anne forment un couple élégant et aisé. Sujet à la jalousie, Clément fréquente Serge, chef d'un groupuscule d'extrême droite (pouvant faire penser à une cellule de l’OAS).
Le film retrace quelques jours de la vie du sous-lieutenant Roque, pendant la Guerre d'Algérie. Il a sous ses ordres 400 soldats français dont quatre jeunes musulmans qui se sont engagés et qui sont très utiles au reste du poste (qui se situe dans le Sud-Est algérien) en ce qui concerne les traductions de l'arabe au français.
Michel Jussieu, un producteur de cinéma, revient un matin dans le cabaret où il a oublié son chandail. Il est le témoin involontaire du meurtre d’un journaliste d’extrême droite. Il reconnaît Eléonore et Patrice, membres d'une organisation politique secrète, connus depuis les années de Résistance. Il est assommé et se réveille en présence du commissaire Malferrer, chargé de l’enquête. Innocent, Michel nie son implication dans ce meurtre mais ne peut se résoudre à dénoncer les vrais coupables. Car Michel est hanté par le souvenir d'un autre interrogatoire 20 ans plus tôt, où, devant la Gestapo, il a craqué. Devra-t-il garder le silence ou bien se livrer à une nouvelle dénonciation ?
Un appelé du contingent revient d'Algérie après 27 mois de service. À Paris, il retrouve son amie Sylvie lors d'un bal populaire. Il l'épouse, part en voyage de noces avec elle, et, une fois de retour, trouve un travail de photographe. Le temps passant, il trompe son épouse avec des inconnues de passage, et la vie suit son cours… Un jour pourtant, un gendarme vient sonner à sa porte : il est rappelé sous les drapeaux et doit retourner au combat.
Fin 1945, les soldats du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient débarquent en Indochine pour désarmer les soldats japonais, qui se trouvent toujours sur place depuis leur capitulation en août, et pour reprendre le contrôle du territoire qui se trouve en plein chaos après la fin du conflit mondial. André Cariou, un jeune sergent engagé volontaire, idéaliste et inexpérimenté, se lie d'amitié avec un autre jeune militaire, l'adjudant Robert Tual, ancien résistant, qui le prend sous son aile.
La guerre est le quotidien de Pierre Raspeguy, un lieutenant-colonel de l'armée française. À la tête d'un régiment de parachutistes coloniaux, il est chargé de retrouver le chef de la rébellion algérienne, un ancien officier de son équipe durant la bataille de Diên Biên Phu.
Peu avant la Première Guerre mondiale, un officier d'origine paysanne combat efficacement les tribus révoltées du Sahara. Malgré ses qualités de courage et d'abnégation, il est considéré comme un parvenu par la « bonne société » qui le méprise et le rejette. Il est envoyé à Paris pour appuyer les demandes de renforts, mais le conflit européen va tout bouleverser.
Dans une Algérie colonisée par la France, au fin fond de la campagne (aux Aurès), une mère cherche désespérément son fils raflé par l’armée française et incarcéré depuis plusieurs semaines dans un camp.
En Indochine, en 1945, Robert Tassen, jeune militaire français, est le seul survivant miraculeux d'un massacre dans lequel son frère a péri sous ses yeux. Il arrive à s'extraire du charnier macabre et après avoir erré dans la jungle, il rejoint l'armée, rempli de vengeance. Mais il a du mal à s’intégrer avec des soldats désabusés ou cyniques, dépassés par la cruauté des actions des viet-minh. Robert s'engage alors dans une quête obsessionnelle et secrète à la recherche des assassins. Il obtient de constituer un commando informel de vietcong prisonniers repentis et part à la recherche de Yo Binn Yen, le responsable du massacre et d'autres atrocités commises contre des civils. Pourtant, sa rencontre avec Maï, une jeune prostituée Indochinoise, pourrait ébranler ses certitudes.
En mars 1954 à Hanoï, le journaliste américain Howard Simpson réalise un reportage sur la guerre d'Indochine. Il se lie d'amitié avec plusieurs militaires français et apprend, à leur côté, le début de l'attaque contre le camp retranché de Diên Biên Phu. Il voit là l'occasion d'obtenir les premiers scoops pour son journal. Il entre en contact avec un journaliste français de l'AFP afin de faire confirmer ses informations.
1954. La Guerre d'Indochine est terminée. Afin de détruire un dépôt de munitions situé dans les montagnes à la frontière de la Chine, où viennent se fournir d'armes les troupes communistes d'Hô-Chi-Minh, le capitaine américain Brock, allié des militaires français, prend le commandement d'un commando de soldat de la Légion étrangère. Il est composé du capitaine Caumont et du caporal Pigalle, tous les deux français, du caporal allemand Krueger, de l'Hongrois Andreades, du Chinois Leung et de Goldie, un Noir américain. Ils sont rejoints par Lucky Legs, une eurasienne qui n'est d'autre que l'épouse légitime de Brock. Ce dernier l'a abandonnée pour s'engager dans la guerre de Corée mais aussi car elle a donné naissance à un enfant aux yeux bridés.
Marc, la quarantaine, marié, père de famille, vit à Aix-en-Provence, près de la Méditerranée. Agent immobilier dans l'agence de son beau-père, il mène une vie tranquille. Alors qu'il fait visiter une maison à vendre, il croise une femme qui veut acheter cette maison pour le compte d’un marchand de bien et dont le visage lui semble familier. Le soir, il pense qu'il s'agit de Cathy, son amour d'enfance, quittée à douze ans lorsque sa famille dut fuir Oran, dans les années 1960, en pleine guerre d'Algérie. Troublé par cette rencontre il se remémore son amour d’enfance et retombe follement amoureux d’elle, oubliant sa femme et sa fille. Il la revoit et a une relation sexuelle avec mais elle le quitte au matin sans lui donner ses coordonnées en lui disant simplement qu’ils se reverront le jour de la signature du compromis de vente chez le notaire. Ils se revoient ce jour là mais après elle disparait de nouveau bien que lui ayant promis de le revoir à son hotel. Marc est troublé et se rend compte qu’il y a des choses étranges car sa mère et sa soeur lui apprennent que Cathy est morte avec son père dans un attentat peu aprés son propre départ précipité vers la France avec ses parents. Il mène son enquête partagé ente espoir et doute car il s’est de nouveau follement épris de celle qu’il croit être Cathy. Au fil de ses découvertes il découvre que « Cathy » est mêlée plus ou moins malgré elle a une opération immobilière frauduleuse montée par un des collègues de Marc et qu’en fait la dite Cathy est en réalité sa meilleure amie Marie-Jeanne (amoureuse de Marc lorsqu’ils étaient tous ensemble) que Marc avait cotoyé mais ignoré car à l’époque il n’avait d’yeux que pour Cathy. Cathy qui est bien morte en Algérie comme sa mère et sa soeur le savaient mais ne lui en avaient rien dit à l’époque car sachant son amour pour Cathy et son désespoir d’avoir du quitter l’Algérie et son amour d’enfance. Quelques mois plus tard alors que Marc est séparé de sa femme et vit seul il revoit Marie-Jeanne (la fausse Cathy) qui lui avoue avoir toujours été amoureuse de lui et a souffert en silence dans l’ombre, elle n’a jamais dit être Cathy mais éprouvant encore de l’amour pour lui elle n’a pas eu le courage de le détromper. Ils se revoient quelque temps plus tard et Marc lui dit qu’il va revenir sur les lieux de son enfance mais elle avoue ne pas en avoir le courage. Le film se termine à Oran où on voit Marc en pleurs qui revient sur la terrasse où il a passé de tendres moments avec Cathy. On ne sait pas comment se poursuivrait la relation entre Marie-Jeanne et Marc mais ils semblent néanmoins très proches lors de leur dernière entrevue avant le depart de Marc pour l'Algérie donc on peut supposer une suite positive a leur relation.
En 1962, afin d'empêcher le général de Gaulle de céder aux revendications du FLN et de laisser l'Algerie devenir indépendante, les membres de l'OAS décident de faire évader le Général Challe, emprisonné à Tulle. Le commandant Dominique Clavet (Jean Rochefort), succédant à son chef Cyrus qui a été arrêté, organise avec ses hommes un hold-up pour financer l'évasion. Dans le même temps, aidé par des « barbouzes », le commissaire divisionnaire Lelong (Michel Bouquet), loyal au gouvernement mais désabusé, enquête sur cette conjuration, ayant parfois des doutes devant la complexité de la situation.