En 1954 à Alger, le Front de libération nationale (FLN) diffuse son premier communiqué : son but est l'indépendance nationale vis-à-vis de la France, et la restauration de l'État algérien. Ali la Pointe propose des parties de bonneteau. Repéré par la police, il s'enfuit mais se fait agresser par un passant, il réplique et se fait tabasser par le reste du groupe. Rattrapé par la police, il se fait arrêter. Emprisonné, il assiste par la fenêtre de sa cellule à l'exécution d'une peine de mort par guillotine sur un nationaliste. Le FLN le contacte.
Inspiré de faits réels. L'histoire parcourt l'Algérie des années 1930 aux années 1960, racontant le destin de Younes, jeune Algérien élevé comme un pied-noir par son oncle. Il traverse les tragédies vécues par son pays, dont l'attaque de Mers el-Kébir et la guerre d'Algérie, sur un fond d'histoire d'amour impossible.
Cherbourg, novembre 1957. Geneviève, âgée de dix-sept ans, vit avec sa mère, Madame Emery, jeune veuve qui tient une boutique de parapluies rue de la Tour-Carrée, à l'enseigne Les Parapluies de Cherbourg. Geneviève est amoureuse de Guy, mécanicien dans un garage. Sa mère désapprouve la relation quand elle l'apprend. Le jeune homme est élevé par sa tante (et marraine) Élise, gravement malade.
Dans un village de montagne en Kabylie, pendant la guerre d'Algérie, la majorité de la population a rallié le mouvement indépendantiste du FLN. L'armée française décide de le rayer de la carte.
A Alger, durant les « événements ». C'est l'histoire de Jean, qui, de retour dans la capitale pour rendre visite à son père malade, a d'abord hâte de retourner en France où il vit depuis plusieurs années et où il a laissé sa femme et son fils. Mais au contact des gens du cru et assailli par les souvenirs, il va faire l'expérience intime de son appartenance à cette terre qu'il avait rejetée.
1938. En Afrique-Occidentale française. Lucien Cordier (Philippe Noiret) est l'unique policier d'une petite ville coloniale. Méprisé de tous pour sa lâcheté et sa veulerie, il est l'objet de moqueries et de railleries. Lorsque son officier supérieur (Guy Marchand) lui fait prendre conscience de sa médiocrité, il va peu à peu se transformer en impitoyable assassin et se débarrasser de tous ses tourmenteurs, femme et maîtresse comprises, par un jeu diabolique qui consiste à faire accuser d'autres que lui avant de les éliminer, jusqu'à ce qu'il reste seul et mentalement anéanti.
Le film, à travers le destin croisé de plusieurs personnes, retrace les évènements qui ont mené au massacre du 17 octobre 1961 à Paris, où plusieurs dizaines à centaines de Nord-Africains furent tués par la police lors d'une manifestation pacifique en faveur de l'indépendance de l'Algérie et contre le couvre-feu auquel ils étaient astreints.
Le film se déroule en 1962, dans le Sud-Ouest de la France. Deux adolescents, François et Maïté, vont à un mariage. Un militaire y épouse une fille du pays pour éviter de repartir en Algérie y faire la guerre. Il demande à la mère de Maïté, Madame Alvarez, responsable de la cellule locale du Parti communiste français, de l'aider à déserter, mais elle refuse. François rencontre le frère de l'appelé, Serge, qui lui demande de l'aider pour ses cours de français. François accepte et, en devenant plus intime avec Serge, se rend compte qu'il préfère les garçons. Il se confie à Maïté qui, elle, ne se sent attirée par personne et rejette pour le moment la sexualité.
L'histoire de huit journées de guerre. En mai 1954, durant la guerre d'Indochine, la 317e section locale supplétive composée de quatre Français et de quarante-et-un Laotiens reçoit l'ordre d'abandonner le petit poste isolé de Luong Ba à la frontière du Laos, pour rallier une colonne partie au secours du camp retranché de Diên Biên Phu.
Rescapés de la guerre d'Algérie et réfugiés dans des camps tunisiens, des enfants algériens témoignent, à partir de dessins qu'ils ont eux-mêmes réalisés, des événements tragiques qu'ils ont vécus. Projeté clandestinement, saisi dix-sept fois et censuré pendant douze ans, un film majeur sur la guerre d'Algérie.
France retourne au Cameroun où elle a grandi lorsqu'elle était enfant et se remémore cette période vingt ans après. Son père, commandant d'un poste de gouverneur à Mindif, dans le nord du pays, tente tant bien que mal d'organiser la présence coloniale française. Sa jeune femme vit plus difficilement l'Afrique, notamment ses tâches de maîtresse de maison, bien qu'elle soit aidée par Protée, un « boy » instruit et intelligent qui souffre en silence de la situation de son peuple. France, leur fille de cinq ans, très proche de Protée, observe avec sensibilité le pays et les hommes qui changent : tensions et désirs dans une Afrique qui vit ses derniers moments de colonialisme.