Le jeune acteur Alexander Honk se déguise en femme pour les besoins de la pièce de théâtre La Marraine de Charley dans lequel il joue le rôle principal, mais son frère et agent Jürgen voudrait le voir jouer au cinéma, dans des projets plus prestigieux et lucratifs. Il lui trouve un petit rôle dans un film américain sur les nazis qui se tourne aux studios Babelsberg. Mais les producteurs du film en question lui donne un rôle de femme et croit réellement qu'il en est une, se basant sur le style de son site web dont son frère Basti Honk est le webmestre et son rôle dans la pièce. Alexander décide alors de faire ses essais en cachant son identité sexuelle et en assumant son travestissement dans le film comme dans la vie et devient Alexandra. Il obtient le rôle.
Samuel Bellamy, jeune inspecteur de police, est lié d'amitié avec Joseph Katz, un vieux brocanteur juif rescapé des camps de la mort. Samuel et Joseph aiment jouer aux échecs, mais un matin dans le magasin de Joseph, alors que Samuel venait de perdre contre ce dernier, un Allemand entre dans la brocante. Joseph reconnaît Rudi Guter, un ancien officier SS qui a massacré sa famille pendant la guerre. Guter reconnaît Joseph à cause d'une tache de naissance derrière son oreille gauche. Les deux hommes se battent dans le magasin alors que Samuel essaye de gagner la brocante pour tenter de les arrêter. Mais trop tard, Guter, n'étant pas venu seul, appelle ses hommes au secours, Katz sort un pistolet et l'abat sous les yeux de Sam. Katz finalement arrêté par la police, Sam doit se charger de l'amener au commissariat mais ne voulant pas qu'il soit jugé, il libère son vieil ami et veut le confier à son père qui doit partir en Israël.
Jack Andrews, privé en pleine déprime, est contacté par Fay Forrester, jeune femme gangster, qui vient de se débarrasser de son complice en emportant le magot. Après avoir raconté une histoire à faire pleurer l'homme le plus dur, elle demande à Jack de la faire disparaître.
Le 9 janvier 1993, Jean-Marc Faure (inspiré de Jean-Claude Romand) a tué sa femme, ses enfants, ses parents puis a essayé, mais en vain, de se suicider. L’enquête a révélé qu’il n’était pas médecin comme il le prétendait depuis dix-huit ans et, chose plus difficile encore à croire, qu’il ne faisait rien de ses journées. Près d’être découvert, il a préféré supprimer ceux dont il ne pouvait plus supporter le regard.
Jahwad a trente ans, Bac moins huit et quatre redoublements à son actif. Il est recherché par la police et sa famille ne le supporte plus. Un jour, une occasion inespérée lui est offerte, celle de retourner au collège. Après tout, c’est bien le collège : il y a de l’ambiance, on y apprend des tas de mots, les filles sont jolies, les camarades sont sympathiques et il n’y a pas de policiers.
Ayant provoqué la mort accidentelle d'un homme, Paul Exben, avocat à succès mais photographe frustré, laisse derrière lui une carrière et un mariage désormais brisé pour assumer l'identité de la victime et prendre la fuite ; s'offre ainsi à lui l'opportunité de recommencer sa vie.
Le 14 juin 1940, Clément, condamné à mort, doit être guillotiné. Il doit son salut à un bombardement et aux papiers du sergent Lafarge, mort dans l'attaque d'un chasseur allemand. Sous l'identité de Lafarge, Clément s'embarque pour Brazzaville, puis part pour le Tchad où il se distingue. Il est promu lieutenant et décoré, mais il se rend compte qu'il a usurpé la gloire de Lafarge qui s'était conduit en héros. Clément révèle la vérité sur son compte à son camarade Monge, qui lui conseille de se taire. Yvonne, la fiancée de Lafarge, découvre l'imposture de Clément, elle renonce à le dénoncer et s'engage comme infirmière. Clauzel, un ancien compagnon de Lafarge, arrive en Afrique et reconnaît en Clément un imposteur. Clément avoue et se voit condamné à la dégradation militaire. Il se porte pourtant volontaire pour une mission dangereuse et meurt héroïquement.
Mourad Ben Saoud, franco-algérien, se fait passer pendant de nombreuses années pour « Dino Fabrizzi », un italien qui travaille à Nice dans une concession Maserati. Son supérieur, Charles, décide de prendre sa retraite et doit choisir un successeur entre Mourad et Cyril, un raciste incompétent. Mourad a également une fiancée, Hélène, qui gère un magasin de robes de mariées. Il fait croire à tout le monde que sa famille vit en Italie alors qu'en réalité, ses parents, sa sœur et son frère résident près de Marseille.
À la suite d'un accident de voiture un peu mystérieux, un homme plonge dans le coma. À son réveil, il s'inquiète de sa présence sur cette route et de son délire verbal noté par les infirmières. Il part alors en quête de cette part de lui, soudain révélée...
L'action se déroule en 1978 à Paris. En pleine campagne électorale, le politicien Martial Perrin (Michel Serrault), président du parti des Conservateurs Indépendants Progressistes (CIP) apprend, en écoutant la radio dans sa salle de bain, l'évasion de Richard Krauss, un ancien mercenaire qui avait promis publiquement de se venger de ceux qui l'ont abandonné et laissé condamner, plus de dix ans auparavant, lors d'une affaire louche s'étant déroulée à Djibouti, alors territoire français et devenu indépendant en 1977. Martial Perrin était impliqué dans cette affaire.
Cohabitant à l'étroit chez Charley, étudiant en architecture, quatre de ses amis le contraignent à s'habiller en femme et à jouer le rôle de sa propre marraine pour louer à bas prix l'hôtel particulier de M. de Saint-Sevran. D'où une succession de quiproquos et de situations cocasses qui ne se termineront qu'à l'arrivée de la vraie marraine.
Dans les années 1980, Ignacio et Enrique se retrouvent. Ensemble ils ont grandi vingt ans auparavant dans une école religieuse et ont tous les deux subi l'omniprésence, les émois sexuels, ainsi que les mauvais traitements du père Manolo, un professeur de littérature et prêtre pédophile passionnément épris d'Ignacio.
Louis Mahé, un Français de La Réunion entre, à la suite d'une petite annonce, en contact épistolaire avec une certaine Julie Roussel vivant en Nouvelle-Calédonie ; après échange de lettres, ils conviennent de se marier. Mais quand celle qui doit devenir sa femme arrive à la Réunion à bord du Mississipi, un navire des messageries maritimes, Louis ne reconnaît pas celle dont il a la photo (elle est, en fait, beaucoup plus jolie). Comme il s'en étonne, la jeune femme lui avoue en avoir envoyé une fausse. Louis se formalise d'autant moins du mensonge qu'il est tombé quasiment instantanément sous le charme de celle qui prétend être Julie. Il l'épouse.
Albert et Alain Ménard-Lacoste sont frères jumeaux. Le premier, Albert, a réussi sa vie : il est devenu un homme riche et respectable, craint de son entourage et menant une vie infernale à sa famille ; il est pourtant malheureux au fond de lui-même, sans aucunement vouloir le reconnaître. Le second, Alain, a beaucoup voyagé et vit très modestement. Lors d'un entretien entre les deux frères, Alain est brusquement emporté par un infarctus. Albert va alors endosser les habits et la personnalité de son frère, pour essayer de vivre la vie pleine d'aventures que son défunt frère a vécue au travers de nombreuses expériences en Amérique, une vie pleine de romantisme et de femmes, bien loin de l'univers guindé et monotone qu'Albert s'est construit, dans une rigidité d'« honnête homme », rempli de suffisance et de mépris pour ceux qui, comme son frère Alain, ont préféré les tumultes d'une vie incertaine, et pourtant pleine de goût et de souvenirs. Accueilli comme "Alain", l'héritier d'Albert, sa femme, Madeleine, croyant son mari réellement mort et n'agissant que par intérêt, veut épouser son nouveau "beau-frère". Le médecin de famille découvre alors la supercherie, poussant Albert à disparaître sans laisser de traces.