Entre 1954 et 1962, pres de 3 millions de jeunes Francais, appeles ou rappeles, ont fait une guerre qui ne voulait pas dire son nom. Trente ans apres, ceux qui n'ont jamais parle racontent.
À Alger, en 1957, Henri Charlegue, directeur d'un quotidien partisan de l'indépendance, est arrêté par des parachutistes de l'armée française. Alors que son épouse et son avocat tentent en vain de le voir, il reste incarcéré et subit humiliations et torture. Également arrêté, son ami Maurice Oudinot ne survivra pas à ce traitement. En prison, Henri entame le récit de son calvaire.
Le film retrace quelques jours de la vie du sous-lieutenant Roque, pendant la Guerre d'Algérie. Il a sous ses ordres 400 soldats français dont quatre jeunes musulmans qui se sont engagés et qui sont très utiles au reste du poste (qui se situe dans le Sud-Est algérien) en ce qui concerne les traductions de l'arabe au français.
Clément et Anne forment un couple élégant et aisé. Sujet à la jalousie, Clément fréquente Serge, chef d'un groupuscule d'extrême droite (pouvant faire penser à une cellule de l’OAS).
En 1962, afin d'empêcher le général de Gaulle de céder aux revendications du FLN et de laisser l'Algerie devenir indépendante, les membres de l'OAS décident de faire évader le Général Challe, emprisonné à Tulle. Le commandant Dominique Clavet (Jean Rochefort), succédant à son chef Cyrus qui a été arrêté, organise avec ses hommes un hold-up pour financer l'évasion. Dans le même temps, aidé par des « barbouzes », le commissaire divisionnaire Lelong (Michel Bouquet), loyal au gouvernement mais désabusé, enquête sur cette conjuration, ayant parfois des doutes devant la complexité de la situation.
En 1962, Albert Narboni, épicier heureux de vivre en Algérie française, est contraint de partir en exil avec sa famille au moment de l'indépendance de l'Algérie.
Atteint d'un cancer du poumon, un officier de la marine nationale française se voit confier un ultime commandement après l'avoir expressément réclamé, celui de l'escorteur d'escadre Jauréguiberry dont c'est également la dernière mission avant son désarmement. Il est chargé de l'assistance et de la surveillance de la grande pêche sur les bancs de Terre-Neuve. Le commandant mène aussi une quête personnelle, enracinée dans les guerres coloniales françaises depuis un évènement sur le Mékong en 1948 : croiser une dernière fois un homme qu'il a connu, devenu patron d'un chalutier. Le déroulement du film révèle qu'il avait donné sa parole à cet homme, parole qu'il n'avait pas pu tenir en raison de divers événements politiques. On peut supposer que, durant toute sa vie qui maintenant s'achève, il a souffert de ce manquement.
En 1958, pendant la Guerre d'Algérie, Bruno Forestier (Michel Subor), déserteur réfugié en Suisse, travaille pour un groupuscule d'extrême droite. Il croise un jour Véronica (Anna Karina) et en tombe amoureux. Ses amis le soupçonnent de mener un double jeu, et pour le tester, lui ordonnent d'assassiner un journaliste.
Dans une Algérie colonisée par la France, au fin fond de la campagne (aux Aurès), une mère cherche désespérément son fils raflé par l’armée française et incarcéré depuis plusieurs semaines dans un camp.
La guerre est le quotidien de Pierre Raspeguy, un lieutenant-colonel de l'armée française. À la tête d'un régiment de parachutistes coloniaux, il est chargé de retrouver le chef de la rébellion algérienne, un ancien officier de son équipe durant la bataille de Diên Biên Phu.
Lors de la poursuite d'un combattant FLN par la police coloniale dans les rues de la Casbah d'Alger; celui ci parvient , avant son arrestation imminente, à remettre des papiers confidentiels à Mourad, un enfant algérien, crieur de journaux de son état qui doit impérativement les remettre à un militant nationaliste dénommé Mouloud Tebbakh. Mais la police est à ses trousses et est prête à tout pour les récupérer.
Boufarik, Algérie, en 1960. Salah et Boualem, deux garçons de vingt ans qui portent chemises à la mode et lunettes noires, s'intéressent plus au twist qu'au travail et à la guerre d'indépendance. Lorsque la guerre se termine, Boualem sait choisir le « bon côté », celui des profiteurs...
A Alger, durant les « événements ». C'est l'histoire de Jean, qui, de retour dans la capitale pour rendre visite à son père malade, a d'abord hâte de retourner en France où il vit depuis plusieurs années et où il a laissé sa femme et son fils. Mais au contact des gens du cru et assailli par les souvenirs, il va faire l'expérience intime de son appartenance à cette terre qu'il avait rejetée.
Cherbourg, novembre 1957. Geneviève, âgée de dix-sept ans, vit avec sa mère, Madame Emery, jeune veuve qui tient une boutique de parapluies rue de la Tour-Carrée, à l'enseigne Les Parapluies de Cherbourg. Geneviève est amoureuse de Guy, mécanicien dans un garage. Sa mère désapprouve la relation quand elle l'apprend. Le jeune homme est élevé par sa tante (et marraine) Élise, gravement malade.