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Jacques Dufilho est un Acteur et Réalisateur Français né le 19 février 1914 à Bègles (France)

Jacques Dufilho

Jacques Dufilho
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Nationalité France
Naissance 19 février 1914 à Bègles (France)
Mort 28 aout 2005 (à 91 ans) à Paris (France)

Jacques Dufilho est un comédien français, né le 19 février 1914 à Bègles (Gironde) et mort le 28 août 2005 à Lectoure (Gers).

Issu d'une famille aisée de pharmaciens, originaires du Sud-Ouest de la France, Jacques Dufilho songea d'abord à devenir agriculteur. Sa passion pour le théâtre le rattrapa à la fin des années 1930 où, élève de Charles Dullin à Paris, il débuta sur les planches et dans les cabarets, imposant progressivement ses textes décalés et des personnages comiques, dont le plus célèbre reste Victorine, la domestique qui fait la Visite du château. Repéré par les metteurs en scène André Barsacq et Georges Vitaly, Dufilho enchaîna presque sans discontinuer des pièces du répertoire ou des créations contemporaines pendant six décennies, d'abord comme figurant puis comme tête d'affiche. Son travail sur scène fut récompensé par deux fois, notamment par un Molière du comédien en 1988 pour son rôle dans Je ne suis pas Rappaport, mise en scène par son ami Georges Wilson.

Au cinéma, il incarna d'abord des personnages comiques de second plan, alternant films alimentaires oubliés ou productions plus ambitieuses où ses rôles marquèrent le public, notamment dans La Guerre des boutons d'Yves Robert ou Zazie dans le métro de Louis Malle. Familier de l'univers de Jean-Pierre Mocky, pour lequel il a joué plusieurs fois, la carrière de Jacques Dufilho évolua dans les années 1970 à la faveur d'un premier rôle dans Une journée bien remplie de Jean-Louis Trintignant, où il incarnait un boulanger assassin dans un rôle presque muet, et d'un emploi de chef-mécanicien récompensé par un César du meilleur acteur dans un second rôle dans Le Crabe-tambour. Épicier patriote dans La Victoire en chantant de Jean-Jacques Annaud la même année 1976, film récompensé par un Oscar du meilleur film en langue étrangère, puis paysan bigouden dans l'adaptation par Claude Chabrol du Cheval d'orgueil, il fut à nouveau césarisé pour son rôle de vieil homosexuel dans Un mauvais fils de Claude Sautet en 1980. L'une de ses dernières compositions au cinéma, la figure controversée du maréchal Pétain dans le film éponyme de Jean Marbœuf, lui attira l'inimitié d'une partie de la presse qui voyait dans son interprétation une défense assumée du Chef de l'État français pendant l'Occupation.

Discret sur sa vie privée, préférant dès que c'était possible le calme et la simplicité de ses terres gasconnes à l'agitation parisienne, Jacques Dufilho nourrissait pourtant une passion pour les automobiles Bugatti, qu'il reconstruira et collectionnera une partie de sa vie. En outre, il assumait volontiers être en décalage avec son époque quand il s'affirmait catholique traditionaliste, adepte de la messe en latin, et monarchiste.

Biographie

Famille et premières années

Les ancêtres de Jacques Dufilho étaient originaires de Gascogne, dans le Sud-Ouest de la France et plusieurs d'entre eux s'engagèrent dans le domaine pharmaceutique. Le plus célèbre, Louis Joseph Dufilho (1788-1824) quitta son Mirande natal au début du XIX siècle pour s'établir à La Nouvelle-Orléans, aux États-Unis, y ouvrir la Pharmacie Dufilho au 514 Chartres Street et devenir le premier pharmacien diplômé d'Amérique du Nord. Son frère Alexandre s'installa également outre-atlantique pour devenir armurier, jusqu'à ce que la guerre de Sécession l'oblige à renoncer à son commerce. Le père de Jacques Dufilho (1883-1938) naquit lui aussi à Mirande mais ne tenta pas l'aventure américaine : après ses études en pharmacie, il préféra s'installer dans son village natal en 1906 puis revendre quelques années plus tard son officine pour devenir directeur d'une usine de produits chimiques et pharmaceutiques à Bègles (Gironde). Avec sa femme Joséphine, il avait déjà deux enfants, Yvonne (1909-1985), qui reprit plus tard les affaires de son père, et André (1912-2003) qui devint médecin à Mirande, puis écrivain à la fin de sa vie.

Jacques Dufilho naquit dans la maison familiale de Bègles, route de Toulouse, quelques mois avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale pendant laquelle son père fut mobilisé comme pharmacien dans une ambulance puis à la production de gaz de combats. Son enfance, heureuse, fut marquée par l'arrivée des Américains à Bordeaux en 1917, un souvenir marquant aux yeux du petit garçon, la découverte de la nature, de la botanique et du théâtre. Lorsqu'il déménagea avec ses parents rue Brun, à Bordeaux, vers l'âge de dix ans, il assista de plus en plus souvent son père, désormais directeur d'un laboratoire d'analyses médicales, comme apprenti-laborantin. Pour autant, son tempérament sérieux et sa curiosité ne lui permirent pas d'envisager, à l'instar du reste de sa famille, de longues études ; élève médiocre, il n'obtenait de bonnes notes qu'en dessin et en français, discipline qu'il prenait plaisir à découvrir par des lectures personnelles, notamment les romans d'aventures de Jules Verne ou Alexandre Dumas. Il obtint péniblement son certificat d'études, entra au lycée Montaigne de Bordeaux et échoua à l'examen du baccalauréat. Encouragé par son père qui ne pouvait se résoudre à le laisser entrer aux Beaux-arts, il intégra une formation de prothésiste dentaire pendant une année, avant de la quitter pour s'engager dans l'armée, au 2e hussard à cheval de Tarbes, pour une période de dix-huit mois. Il en sortit brigadier.

Passionné par la nature et le monde rural depuis son enfance, sa vie rythmée par de nombreux voyages familiaux vers les villages gascons de ses ancêtres, Jacques Dufilho décida en 1936, au sortir de son service militaire, de devenir paysan. Son ambition première le poussa à emprunter de l'argent pour acquérir le château de Cornac et ses cent hectares de terrain, près du village de Ricourt, pour y cultiver la terre. S'il ne parvint pas à réunir les fonds suffisants, il fit pourtant l'acquisition d'une paire de bœufs et de deux vaches avec lesquels il débuta son apprentissage chez des propriétaires des environs. Obstiné et heureux à une tâche qui n'était pas encore celle de l'agriculture industrielle, le jeune garçon développa pour ce métier un profond attachement qui devrait le suivre tout au long de sa vie.


Débuts sur les planches et au cinéma
Les raisons qui poussèrent Jacques Dufilho à quitter son destin d'agriculteur pour devenir comédien restent incertaines mais coïncident avec la mort brutale de son père en 1938. Ainsi, il déclara dans une interview que sa première motivation, naïve, fut de faire du théâtre pour gagner de l'argent afin d'acheter la ferme qu'il n'avait pu acquérir. À d'autres reprises, il raconta une rencontre déterminante avec l'actrice Madeleine Lambert, venue dans la pharmacie de sa sœur à Barèges et qui aurait encouragé le jeune homme curieux de faire du théâtre à s'inscrire aux cours de Charles Dullin à Paris. Jacques Dufilho reçut le consentement maternel à une installation parisienne et son aide pour trouver une petite chambre à louer, rue Taitbout dans le 9e arrondissement. Après quelques hésitations, il osa enfin demander à Charles Dullin de pouvoir intégrer son cours, au théâtre de l'Atelier. Dufilho raconta souvent son arrivée en blouson de cuir et culotte de cavalier devant le maître, épris de chevaux, qui lui conseilla de s'inscrire dans son école. Il y apprit rapidement son métier, l'improvisation, la manière de poser sa voix ou d'appréhender un personnage, aux côtés de jeunes espoirs tels que Georges Wilson, Alain Cuny, Madeleine Robinson ou Jean Marais, qui devenait déjà une vedette.

Encore élève chez Dullin, Jacques Dufilho fit ses réels débuts sur les planches en 1939 grâce à la Compagnie des Quatre Saisons, fondée quelques années plus tôt par André Barsacq, Maurice Jacquemont et Jean Dasté, qui assistèrent à l'une de ses auditions et l'engagèrent pour un petit rôle dans deux pièces de Molière, Les Fourberies de Scapin et Le Médecin volant, toutes deux jouées sous un chapiteau de cirque à l'occasion du cinquantenaire de la Tour Eiffel. La même année, il débuta dans un petit rôle au cinéma pour le film inachevé de Marc Allégret, Le Corsaire, tourné aux Studios de la Victorine à Nice et interrompu par le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

Jacques Dufilho est effectivement nommé au grade de maréchal des logis dans la réserve le 15 septembre 1936. Mobilisé le 1er septembre 1939 pour être affecté au dépôt de cavalerie 18, il reprend du service à la déclaration de guerre au sein du 29eGroupe de Reconnaissance de Division d'Infanterie (29eGRDI), dérivé du 2e Hussards, commandé par le chef d'escadrons de Rolland et unité de reconnaissance de la 35e Division d'Infanterie.

Il obtient son brevet de chef de peloton en décembre 1939 et participe à la campagne de 1940 au sein de l’escadron moto sous les ordres du capitaine de Lestrange. Sa conduite au feu lui vaut une citation à l’ordre du régiment le 20 juin 1940. Il est nommé au grade de maréchal des logis chef à compter du même jour. Devenu sous-officier adjoint, il fut contraint quelques semaines plus tard de se rendre devant une Wehrmacht trop puissante, encerclant son unité, et passa une vingtaine de jours dans un camp de prisonnier à Pont-Saint-Vincent, près de Nancy. Durant cette période, il fut posté trois fois quarante-cinq jours en première ligne et reçu la croix de guerre puis la légion d'honneur plusieurs années plus tard. Démobilisé en 1940, il retourna vivre un temps seul à Bordeaux puis retrouva son appartement de la rue Chappe à Paris pour continuer sa carrière de comédien. En juillet 1941, Dufilho participa à un spectacle en plein air intitulé 800 mètres, mis en scène par Jean-Louis Barrault dans le Stade Roland-Garros, au profit du Secours populaire français. Aux côtés de Jean Marais, Fernand Ledoux ou Louis Jourdan, il devait interpréter un petit rôle de coureur. Jusqu'à la fin de la guerre, parachevant sa formation et cantonné aux figurations ou modestes rôles, il fut engagé à plusieurs reprises dans des pièces mises en scène par Charles Dullin, notamment dans La Princesse des Ursins de Simone Jollivet ou Le Misanthrope et l'Auvergnat d'Eugène Labiche. Au cinéma, qui lui procurait beaucoup plus d'argent qu'au théâtre pour un travail moins important, il enchaîna quelques apparitions, dont sa toute première dans Croisières sidérales en 1941 et une interprétation plus remarquée dans Premier de cordée de Louis Daquin en 1944, film pour lequel il affronta les difficultés d'un tournage en décors naturels dans les Alpes.





L'homme de théâtre
Il fait ses débuts au cabaret-théâtre en 1951 chez Agnès Capri.

Son interprétation de L'Avare en 1962 reste un moment époustouflant de théâtre ; il joue également dans Colombe de Jean Anouilh, est l'interprète de Marcel Aymé, à chaque fois sous la direction d'André Barsacq, et dans des œuvres de Jacques Audiberti. Il obtient un vif succès dans Le Gardien d'Harold Pinter en 1969, ainsi que dans L'Escalier de Charles Dyer, mis en scène par Georges Wilson, avec lequel il montera également Les Aiguilleurs et Léopold le bien-aimé.

Grand homme de théâtre, Jacques Dufilho reçoit un Molière du meilleur acteur en 1988 pour son rôle dans Je ne suis pas Rappaport de Herb Garner.


L'acteur de cinéma
Sa carrière cinématographique, souvent dans des seconds rôles, en France et en Italie, est énorme (plus de 160 films). Il a joué dans des films parfois médiocres mais son talent fait qu'il y est, lui, toujours excellent, voire mémorable.

Dufilho est remarqué à l'écran en 1948, avec un rôle dans La Ferme des sept péchés de Jean Devaivre. Il joue en particulier dans des films de Jean Delannoy, André Hunebelle, Yves Robert, Louis Malle, Michel Audiard, Claude Chabrol, Jean Becker, Claude Sautet...

En 1978, il obtient le César du meilleur acteur dans un second rôle pour sa prestation dans Le Crabe-tambour de Pierre Schoendoerffer, récompense qui lui est à nouveau décernée 3 ans plus tard avec Un mauvais fils de Claude Sautet en 1981. En 1988, il remporte le 7 d'or du meilleur comédien dans un téléfilm, Une femme innocente (tourné en 1986).

Il publie, en 2003, une autobiographie intitulée Les Sirènes du bateau-loup (Fayard).


Dernières années et fin de vie
En mai 1991, Jacques Dufilho débuta le tournage du film Les Enfants du naufrageur sur l'île-de-Bréhat aux côtés de Brigitte Fossey et Jean Marais, qu'il avait rencontré aux cours de Charles Dullin dans sa jeunesse, sous la direction de Jérôme Foulon. Si le film ne rencontra qu'un succès d'estime auprès du public, il remporta tout de même plusieurs prix du meilleur film dans des festivals européens. Un projet plus ambitieux l'attendait ensuite : l'adaptation au cinéma des années de pouvoir du maréchal Pétain par le réalisateur Jean Marbœuf et l'historien Marc Ferro. Le producteur Jacques Kirsner insista pour que son Pétain soit porté par une composition de Dufilho, pour l'occasion affublé de lentilles bleues, le crâne en partie rasé pour se rapprocher le plus possible de la physionomie du personnage. Face à Jean Yanne en Pierre Laval, aux côtés d'une imposante distribution, le tournage du film s'étendit sur dix-huit semaines, dont plusieurs à Vichy, sur les lieux mêmes que fréquentaient pendant l'Occupation les figures représentées à l'écran. Alors que le réalisateur s'opposait au producteur pour des questions de montage, Jacques Dufilho déclara envisager le rôle de Pétain « comme un avocat défend un personnage qu'il aime bien ». À la sortie du film, une partie de la presse l'accusa de vouloir rendre sympathique le vieux maréchal et de confondre ses opinions politiques avec son interprétation. Aujourd'hui, cette idée reste régulièrement reprise lorsque le film est évoqué dans les médias. Pour autant, l'acteur a toujours nié par la suite une volonté manifeste de glorifier les années du régime de Vichy ou la figure de son chef mais affirmé avoir suivi scrupuleusement le scénario et les indications du réalisateur. Rétrospectivement, Jacques Dufilho affirma regretter d'avoir accepté ce rôle.

Au milieu des années 1990, Jacques Dufilho ralentit progressivement ses activités cinématographiques. Après l'interprétation d'une pièce de boulevard aux côtés de Danielle Darrieux au théâtre du Gymnase et diffusée à la télévision, Ne coupez pas mes arbres, l'acteur monta une dernière fois sur scène avec son ami Georges Wilson dans Show bis en 1993. La pièce racontait l'histoire de deux vieux comédiens se retrouvant pour un ultime spectacle. L'année suivante, il présida la 8e nuit des Molières et fut longuement applaudi par le public présent avant de déclarer, avec humour, qu'il n'était qu'un « vieux paysan sévère, bourru » et de raconter une anecdote d'enfance sur la manière d'ouvrir les enveloppes. Dans Quelque part dans cette vie, jouée plusieurs mois en tournée puis au Théâtre Marigny entre 1993 et 1995, il fit la connaissance de la jeune comédienne Sonia Vollereaux avec laquelle il développa une réelle complicité. Dans Le Voyage, mise en scène par Michel Fagadau, où il interprétait un ancien déporté, Jacques Dufilho prit conscience des failles de sa mémoire liées à son âge et dut même annuler une représentation, ayant oublié tout son texte. De plus en plus handicapé par ces problèmes, il décida de faire ses adieux au théâtre quelques années plus tard, en 1998, retrouvant pour Ma petite fille, mon amour deux partenaires qu'il affectionnait, Danielle Darrieux et la jeune Sonia Vollereaux.

En 1999, François Dupeyron choisit Jacques Dufilho pour interpréter un vieil agriculteur dans C'est quoi la vie ?, un drame montrant les difficultés du monde paysan français à l'orée du XXIe siècle. Sa composition lui valut la Coquille d'argent du meilleur acteur au Festival international du film de Saint-Sébastien et une seconde nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle. La même année, il fit une courte apparition dans Les Enfants du marais de Jean Becker en interprétant le vieux, ancestral habitant du marais heureux de céder sa cabane à Jacques Gamblin à la fin de sa vie. Là-haut, un roi au-dessus des nuages, sortit en 2004, ne marque pas seulement la fin de la carrière cinématographique de Jacques Dufilho ; c'est aussi le dernier film de son réalisateur Pierre Schoendoerffer (qui avait offert à l'acteur son premier César quelques années auparavant avec Le Crabe-tambour) et des acteurs Philippe Clay et Bruno Cremer. Pour son petit rôle de recteur, Dufilho ne tourna que quelques jours mais un assistant fut obligé de lui écrire son texte sur un tableau derrière la caméra pour pallier ses trous de mémoire.

Jacques Dufilho s'est éteint à Lectoure (Gers) le dimanche 28 août 2005, à l'âge de 91 ans. La presse salua dès le lendemain matin la disparition d'un « comédien-paysan », d'un « paysan gascon » et d'une « gueule comme il n’en existe plus ». Ses obsèques furent célébrées en toute simplicité le mercredi suivant à l'église Sainte-Marie de Mirande, en présence de Claude Rich, Sonia Vollereaux et du ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres, évoquant au nom de la République l'un « des plus grands acteurs de notre époque ». Jacques Dufilho fut ensuite inhumé dans le petit cimetière de Ponsampère, où il possédait une ferme, dans l'intimité familiale.


Vie privée
Jacques Dufilho fut très discret sur sa vie privée et ne l'évoqua presque jamais dans ses interviews. Il se maria en octobre 1947 avec Colette Colas (1920-2006) et emménagea avec elle dans le petit appartement qu'il possédait rue Chappe à Paris avant de déménager quelques années plus tard boulevard Saint-Michel. Le couple eut une fille, Colette Dufilho-Legendre, née en 1954 et narratrice de contes pour enfants.

Ses meilleurs films

Le Crabe-Tambour (1977)
(Acteur)
La Guerre des boutons (1962)
(Acteur)
La Brigade en folie (1973)
(Acteur)
Fantasia chez les ploucs (1971)
(Acteur)

Le plus souvent avec

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Filmographie de Jacques Dufilho (114 films)

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Acteur

Là-haut, un roi au-dessus des nuages, 1h34
Réalisé par Pierre Schoendoerffer
Origine France
Genres Drame, Thriller
Acteurs Bruno Cremer, Claude Rich, Florence Darel, Jacques Perrin, Jacques Dufilho, Wojciech Pszoniak
Rôle Le recteur
Note61% 3.090543.090543.090543.090543.09054
Paris, 1977, une journaliste du Figaro enquête sur la disparition d'Henri Lanvern en plein tournage en Thaïlande. Cinéaste et ancien militaire, Lanvern aurait accepté une mission à la demande des services secrets français afin de couvrir l'évasion de son vieil ami de guerre, le général Cao Ba Ky, prisonnier dans un camp de rééducation communiste.
C'est quoi la vie ?, 1h35
Réalisé par François Dupeyron
Origine France
Genres Drame
Thèmes Le monde du travail
Acteurs Éric Caravaca, Jacques Dufilho, Jean-Pierre Darroussin, Isabelle Renauld, Michelle Goddet, Julie-Anne Roth
Rôle Noël
Note70% 3.5317053.5317053.5317053.5317053.531705
Nicolas vit à la ferme avec ses parents et grands-parents. Éleveur endetté, une vache folle et l'abattage du troupeau, son père se suicide. Les grands-parents en maison de retraite, Nicolas tente alors de s'en sortir; puis décide de s'installer avec sa sœur et ses grands-parents dans l'ancienne ferme abandonnée sur le Causse, là où vit Maria et ses enfants, la chanteuse veuve dont il est tombé amoureux.
Les Enfants du marais, 1h55
Réalisé par Jean Becker
Origine France
Genres Drame, Comédie, Comédie dramatique
Acteurs Jacques Villeret, Jacques Gamblin, André Dussollier, Michel Serrault, Isabelle Carré, Eric Cantona
Rôle le vieux de la cabane
Note73% 3.6892953.6892953.6892953.6892953.689295
L'histoire se déroule en 1932 en France. C'est l'histoire de deux hommes devenus amis par la force des choses. Alors que Riton vit depuis toujours dans le marais avec sa deuxième femme et ses trois enfants, Garris s'y installe après avoir été démobilisé lors de la Première Guerre mondiale. Il en garde une cicatrice morale profonde et irréversible. Le premier est maladroit et fainéant, le deuxième est débrouillard et dynamique.
Homère, la dernière odyssée, 1h42
Réalisé par Fabio Carpi
Acteurs Claude Rich, Valeria Cavalli, Grégoire Colin, Renée Faure, Jacques Dufilho, Walter Vidarte
Rôle Dominique
Note65% 3.2746053.2746053.2746053.2746053.274605
Un vieil écrivain aveugle parcourt le monde pour une tournée conférences, accompagné de Sibilla qui partage sa vie.
Pétain
Pétain (1993)
, 2h12
Réalisé par Jean Marbœuf
Origine France
Genres Guerre, Historique
Thèmes Histoire de France, L'Occupation allemande en France
Acteurs Jacques Dufilho, Jean Yanne, Jean-Pierre Cassel, Jean-Claude Dreyfus, Antoinette Moya, Clovis Cornillac
Rôle Maréchal Philippe Pétain
Note60% 3.0010653.0010653.0010653.0010653.001065
Ce film retrace la vie du maréchal Pétain, à partir de 1940, jusqu'à son dernier entretien avec Pierre Laval à Sigmaringen.
Les enfants du naufrageur, 1h39
Réalisé par Jérôme Foulon
Origine France
Genres Aventure
Acteurs Jean Marais, Jacques Dufilho, Brigitte Fossey, Michel Robin, Amandine Dewasmes, Bernard Freyd
Rôle Petit Louis
Note55% 2.7572852.7572852.7572852.7572852.757285
Huit enfants d'un naufrageur vivent ensemble sur une île étrange, dans un bonheur surnaturel. Jusqu'au jour où leur petit paradis est troublé lorsqu'une vieille dame y est découverte assassinée. Ils se lancent alors dans l'enquête à la recherche de la vérité.
Stirn et Stern, 1h34
Réalisé par Peter Kassovitz
Origine France
Genres Drame, Historique
Acteurs Claude Rich, Jacques Dufilho, Danièle Lebrun, Dominique Blanchar, Françoise Bertin, Christine Dejoux
Rôle Félix Stern
Note42% 2.143342.143342.143342.143342.14334
À Paris, en février 1944, M. Stirn, un catholique pétainiste, est emmené par erreur par la Gestapo, qui l'a confondu avec M. Stern, son voisin juif. Libéré, Stirn décide alors d'abriter la famille Stern sous son toit, afin de la protéger des nazis.
La Vouivre
La Vouivre (1989)
, 1h42
Réalisé par Georges Wilson
Genres Drame
Acteurs Jean Carmet, Suzanne Flon, Lambert Wilson, Jacques Dufilho, Macha Méril, Jean-Jacques Moreau
Rôle Urbain
Note55% 2.768442.768442.768442.768442.76844
1919. Arsène Muselier, jeune paysan disparu à la guerre, réapparaît un jour au village au grand étonnement de tous. Mais une autre nouvelle met le village en émoi, l'apparition de « la Vouivre », la folle des eaux qui, dit-on, est revenue avec son diamant pour tenter les hommes. Arsène va tenter de percer le mystère de cette étrange créature.
Les Bottes de sept lieues
Acteurs Christine Boisson, Jacques Dufilho, Jean-Claude Bouillaud, Geneviève Mnich, Christiane Jean
Rôle le Marchand

Germaine (Christine Boisson), est femme de ménage. Son fils Antoine (Jérémie Simonin), fait partie d'une bande d'écoliers, tous animés de la même envie : conquérir les bottes de sept lieues qui trônent dans la vitrine d'un bric-à-brac. Quand ils passent à l'action, le marchand, (Jacques Dufilho), un vieillard à moitié fou, les fait fuir. Dans leur course, ils tombent au fond d'une tranchée et se retrouvent à l'hôpital. Un matin, c'est le choc : un des écoliers se vante que sa mère lui achètera les bottes. Antoine s'invente alors un très riche oncle d'Amérique qui les lui offrira.
Mangeclous
Mangeclous (1988)
, 1h58
Réalisé par Moshé Mizrahi
Origine France
Genres Drame, Comédie
Acteurs Pierre Richard, Charles Aznavour, Jean-Pierre Cassel, Bernard Blier, Jean-Luc Bideau, Jean Carmet
Rôle Mattathias
Note50% 2.541842.541842.541842.541842.54184
Les Valeureux sont un clan de Juifs modestes et hauts en couleur vivant à Céphalonie, dans les Iles Ioniennes dans les années 1930. Mangeclous est le manipulateur et le profiteur du clan, se prétendant avocat en réalité à peine écrivain public. Attirés à Genève par la promesse d'un trésor que leur a fait miroiter un mystérieux courrier, ils prennent le chemin de la Suisse en grand équipage menés par l'oncle Saltiel qui dispose d'une certaine autorité sur la famille. Ils sont rejoints à Marseille par Scipion, un marseillais camarade de régiment de Mangeclous. Arrivés à Genève après les pérégrinations rocambolesques d'un voyage très dépaysant pour eux, ils ne comprennent toujours pas que l'auteur du courrier mystérieux n'est autre que le prince du clan, le brillant Solal qui est haut fonctionnaire à la Société des Nations. Mangeclous, l'infatigable baratineur du clan tente plusieurs manœuvres afin de s'approprier le trésor promis mais Saltiel déjoue ses plans et les valeureux finissent par rencontrer Solal dans son luxueux bureau. Le trésor n'existe pas ou plutôt il est simplement dans la réunification du clan et dans l'abondant repas que lui offre Solal et qui, pour Mangeclous, suffit à justifier le voyage.
À notre regrettable époux, 1h32
Réalisé par Serge Korber, Alain Nauroy
Origine France
Genres Comédie, Comédie policière
Acteurs Jacqueline Maillan, Alida Valli, Jacques Dufilho, Pierre Tornade, Jean-Pierre Aumont, Francis Lemaire
Rôle Roméo
Note54% 2.718372.718372.718372.718372.71837
Dans son château tombant quelque peu en ruines, Hermione apprend le décès de son mari. Elle apprend du même coup qu’il était un grand escroc, bigame de surcroît, ayant dérobé une grande quantité de lingots d’or. Hermione et quelques personnes peu fréquentables se mettent à la recherche de ce trésor dans le château. Pour cela, ils vont être obligés de déterrer et ré-enterrer le corps du feu mari de Madame... sans compter ceux de quelques autres défunts, victimes de leur curiosité.
L'homme qui n'était pas là, 1h25
Réalisé par René Féret
Origine France
Genres Thriller
Acteurs René Féret, Claude Jade, Valérie Stroh, Georges Descrières, Jacques Dufilho, Sabine Haudepin
Rôle Strosser
Note54% 2.725642.725642.725642.725642.72564
Charles Elaine va de succès en succès. Acteur célèbre, sa carrière se déroule sans heurts, grâce aux conseils de Strosser et sa fille Isabelle, ses avocats. Mais quelqu'un, dans l'ombre, veut sa perte, l'amener à la folie, au crime, en appliquant sur lui les théories d'un psychiatre pour qui « on peut rendre fou n'importe qui en le manipulant adroitement ». Faux bruits, contrats résiliés, étranges coïncidences, Rella qu'il aime, qui l'attire et se refuse à lui : tout inquiète Charles. Bientôt, alors qu'il répète le rôle de Macbeth, c'est un drame qui l'obsède, la chute mortelle de son père dans les falaises de Cassis lorsqu'il était enfant, qu'« on » utilise. Mises en scène, allusions se succèdent, pour le persuader qu'il en a été responsable.
Le Moulin de monsieur Fabre, 1h40
Réalisé par Ahmed Rachedi
Origine Algerie
Genres Drame
Acteurs Jacques Dufilho, Hassan El-Hassani
Rôle M. Fabre

Le film se penche sur les premiers "couacs" dans la gestion de l’Algérie au lendemain de l’indépendance dans une ville de l’Est algérien. C’est l’image de la nationalisation inutile de l’entreprise d'un modeste meunier, M. Fabre, campé par Jacques Dufilho.
Y a-t-il un Français dans la salle ?, 1h46
Réalisé par Jean-Pierre Mocky
Genres Drame, Comédie dramatique
Acteurs Victor Lanoux, Jacques Dutronc, Jacqueline Maillan, Dominique Lavanant, Michel Galabru, Andréa Ferréol
Rôle Jean-Marie, le maître-chanteur,
Note58% 2.903342.903342.903342.903342.90334
Peu après la mort de son oncle, Horace Tumelat, chef d'un parti politique, s'aperçoit qu'une lettre pouvant nuire à sa carrière a disparu. Lors de ses recherches, il s'éprend de Noëlle et dès lors, plus rien n'a d'importance à ses yeux. Mais sa secrétaire, jalouse, décide de détruire cet amour...