Géorgie 1942.
Gueorgui Makharachvili ayant appris par une lettre que Goderdzi, son fils, se trouvait à l'hôpital de Doubovo car il avait été blessé à l'épaule, son père décide de lui rendre visite. Il quitte donc sa chère vigne et sa femme sous les encouragements des villageois qui, sans nouvelles de leurs enfants depuis longtemps, espèrent ainsi avoir quelques renseignements.
Le documentaire a été tourné alors que les deux réalisatrices préparaient un documentaire sur le président Hugo Chávez au Venezuela. Elles se trouvaient à l'intérieur du palais présidentiel quand fut déclenché, le 11 avril 2002, le coup d'État conduit par les propriétaires des chaînes privées, les cadres de la compagnie pétrolière du Venezuela, ainsi qu'une poignée de dirigeants militaires avec le soutien, entre autres, des États-Unis, de l'Espagne, de la Colombie et du Salvador. Le film présente la chronologie du putsch et la mobilisation des millions de Vénézuéliens qui entraîna le retour au pouvoir d'Hugo Chávez 48 h après le début du coup, grâce à la garde présidentielle.
Süleyman, un jeune soldat de la Brigade turque du Commandement des Nations unies en Corée, est envoyé en Corée pour participer à la guerre qui oppose les Coréens du Sud aux Coréens du Nord. Il y trouve un enfant coréen dont les parents ont été tués durant un massacre et décide d'en prendre soin. Au fil du temps, les deux se considèrent comme père et fille. Mais Süleyman doit s'en séparer et tente désespérément de la retrouver durant plusieurs années.
En 1999 à Buenos Aires, un agent à la retraite du ministère fédéral de la justice, Benjamín Espósito, essaie d'écrire l'histoire d'une affaire criminelle qu'il a traitée 25 ans plus tôt et qui le hante toujours : le viol et le meurtre en juin 1974 d'une jeune femme mariée, Liliana Colotto.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Aliocha, un jeune soldat russe s'étant distingué sur le front, se voit offrir une décoration. Il refuse toutefois ce grand mérite et, au lieu de cela, demande à obtenir une permission pour rendre visite à sa mère. Son voyage est long et difficile : il doit sauter de train en train, et de nombreux obstacles lui font prendre du retard. Il rencontrera tout au long de son périple diverses personnes, qui l'aideront, ou à qui il apportera son aide. Et puis il fera la rencontre de Choura, jeune fille voyageant dans la même direction que lui. Pendant le trajet, tous deux font connaissance, et tombent amoureux.
Dans les années 1960, dans un pays méditerranéen (il est suggéré de manière allusive qu'il s'agit de la Grèce), dans le contexte de la Guerre froide, les corps de la gendarmerie et de la police estiment qu'il est de leur devoir de s'opposer, par tous les moyens, aux mouvements considérés comme subversifs, qu'il s'agisse du communisme, de l'anarchisme ou du pacifisme.
Le film évoque le mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie ainsi que les massacres qui ont suivi, et qui ont causé la mort de 500 000 à un million de personnes. La parole est donnée aux auteurs de ces massacres, en particulier Anwar Congo et Adi Zulkadry, des voyous (preman) à qui l'armée confie les exécutions. À lui seul, Anwar Congo a assassiné environ 1 000 personnes, généralement en les étranglant avec un câble. Il est aujourd'hui un des fondateurs du groupe paramilitaire d'extrême droite indonésien Pemuda Pancasila , et n'a jamais été inquiété pour ses crimes.
Tourné à partir de janvier 1963, Soy Cuba fut mal reçu à sa sortie en 1964 aussi bien en URSS qu'à Cuba. Il donna notamment lieu à une polémique à Cuba pour son ambiguïté dans la présentation de la société cubaine à la fin de l'ère Batista. Il fut par ailleurs interdit dans les cinémas américains durant la guerre froide. Il tomba donc dans l'oubli jusqu'à sa redécouverte grâce au romancier Guillermo Cabrera Infante, qui le fit projeter au Festival du film de Telluride en 1992. Projeté ensuite au Festival international du film de San Francisco en 1993, il soulève l'enthousiasme de Martin Scorsese et de Francis Ford Coppola, qui en parrainent la diffusion.
Un documentaire soulignant, à travers des images d'archives et des témoignages, les enjeux et les attitudes contradictoires des témoins de la guerre du Viêtnam.
Le titre vient directement d'un discours du président Lyndon Johnson qui déclara, en tentant de justifier l'envoi de soldats au Viêtnam, que l'ultime victoire ne se gagnerait qu'avec le cœur et l'esprit des hommes qui vivent là-bas.
Au début des années 1960 une jeune blanche, Skeeter (Emma Stone), qui vient de terminer ses études de journalisme à New York, rentre dans sa famille à Jackson, capitale du Mississippi. La lutte pour les droits civiques n'en est qu'à ses prémices et le Ku Klux Klan fait régner la terreur dans le Sud. Skeeter décide de faire une enquête sur les conditions de vie des bonnes noires chargées à l'époque des enfants, de la cuisine et de l'entretien de la maison. Elle parvient à convaincre deux d'entre elles, la timide Aibileen (Viola Davis) et la rebelle Minny (Octavia Spencer) de témoigner des brimades et des humiliations dont elles sont victimes au quotidien. Ce faisant elles prennent le risque d'être identifiées et chassées par leurs maîtres. Hostiles au départ, les autres domestiques du quartier les rejoignent, elles apportent des récits qui permettent la rédaction d'un livre-choc qui devient un best-seller. Au fur et à mesure qu'elle se rapproche de ces femmes, Skeeter est rejetée par ses amies d'enfance blanches accrochées à leurs privilèges et enfermées dans leurs vies de femmes au foyer oisives.
En 1968, trois ouvriers sidérurgistes de Clairton, petite ville industrielle de Pennsylvanie, engagés dans la guerre du Viêt Nam, vont être marqués par l'atrocité de la guerre, que ce soit physiquement ou psychologiquement.
Jefferson Smith, un jeune homme naïf et idéaliste, est désigné sénateur des États-Unis par le gouverneur de son État, pour remplacer un sénateur décédé, aux côtés de Joseph Paine, un politicien rompu à toutes les combines politiques. Smith dépose au Congrès des États-Unis un projet de loi de création d'une colonie de vacances pour les enfants des villes, ignorant que Paine défend un projet portant sur la construction d'un barrage au même endroit, projet s'annonçant plus que juteux pour certains. Smith découvre les non-dits, les corruptions et les compromissions des hommes politiques, et refuse de devenir l'homme de paille des affairistes.
L'Américain Holly Martins, petit écrivain besogneux, se rend à Vienne sur l'invitation de son ancien compagnon d'études Harry Lime, qui lui a fait miroiter l'occasion de gagner de l'argent. Mais il y arrive pour assister aux obsèques de son ami, qui a été écrasé par une voiture. Désireux d'en savoir plus, Martins rencontre d'anciens amis de Lime, tous quelque peu louches. Officiellement, deux d'entre eux auraient recueilli le corps de Lime juste après l'accident. Mais le concierge de l'immeuble où habitait Lime assure qu'un troisième homme se trouvait là.