Pierre Richard est un Acteur, Réalisateur, Scénariste, Producteur et Script Français né le 16 aout 1934 à Valenciennes (France)
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Nom de naissance Pierre-Richard Maurice Charles Léopold DefaysNationalité FranceNaissance 16 aout 1934 (90 ans) à Valenciennes (
France)
Pierre-Richard Defays, dit Pierre Richard, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur français, né le 16 août 1934 à Valenciennes.
Devenu une vedette comique du cinéma français au début des années 1970, il connaît ses plus grands succès en interprétant des personnages burlesques, rêveurs et gaffeurs. Il est ainsi à plusieurs reprises François Pignon (ou François Perrin) dans les films de Francis Veber. Il est souvent surnommé « Le Grand Blond » depuis le film Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972).
Biographie
Enfance
Pierre-Richard Maurice Léopold Defays nait dans une grande famille bourgeoise de Valenciennes ; il est le fils de Maurice Defays, industriel qui a dilapidé la fortune familiale, et de Madeleine Paulasini. Il est également le petit-fils de Léopold Defays, polytechnicien, directeur de l'usine sidérurgique Escaut-et-Meuse. Son prénom composé lui vient du nom de scène de Pierre Richard-Willm qui était l'acteur préféré de sa mère.
Son père étant parti avant sa naissance, il grandit auprès de sa mère et de ses deux grands-pères. Il souffre toute sa vie du « mal de père », comme il le confie dans Le Petit Blond dans un grand parc, un récit autobiographique écrit en 1989 à l'attention de ses deux fils. Il a 7 ans lorsque pour la première fois, par hasard, il rencontre son père à Paris, sur l'hipprodrome de Longchamp, et lui arrive par la suite de le revoir dans le château familial, mais celui-ci ne s'intéresse pas à lui. Il se console à travers une autre image paternelle, son grand-père maternel, Argimiro Paulasini, comme il le confie dans une deuxième autobiographie, Je sais rien, mais je dirai tout, sortie en 2015. Immigré italien, provenant d'un petit village près d'Ancône, Argimiro s'installe à Valenciennes vers l'âge de vingt ans. Porteur de rails, il finit par monter son entreprise. Pierre Richard a une immense admiration pour ce grand-père immigré, car comme lui, il était plus proche de Geronimo qu'Henry Ford et avait su garder ses origines paysannes. Il lui faisait penser à Raimu, c'est peut-être pour cela, selon lui, qu'il est devenu son acteur préféré. Argimiro est mort en 1945, une année avant Raimu. Il confie encore : « Il avait dit à ma mère en parlant de moi, de tous mes petits-enfants, celui-ci réussira. Ma mère me l'a répété, ça m'est resté et, jusqu'à mes quarante ans, cette prédiction m'a donné confiance en mon destin, et la certitude que je réussirais un jour ou l'autre ». Par contre, le grand-père paternel Léopold Defays, lui a tracé un destin plus sérieux, en l'envoyant en pension dans l'objectif d'intégrer Sciences Po ou Saint-Cyr.
Pierre Richard passe son enfance et une partie de son adolescence dans le château familial de la Rougeville à Saint Saulve, près de Valenciennes où il est élève au lycée Henri-Wallon, puis pensionnaire de l’institution Notre-Dame.
Séchant régulièrement les cours pour aller au cinéma, il a 18 ans lorsque Danny Kaye, qui lui ressemble physiquement, dans Un fou s'en va-t-en guerre, lui révèle sa vocation.
Débuts d'acteur et révélation comique (années 1950-1960)
En 1953, il rejoint sa mère à Paris où il prend des cours d'art dramatique à l'école Charles Dullin. Pour satisfaire l’entourage familial et calmer les angoisses de sa grand-mère, il doit apprendre un « vrai métier ». C'est ainsi qu'il mène à bien des études de kinésithérapie, sans pour autant renoncer au monde du spectacle.
En 1958, une particularité physique, son hyperlaxité, le fait remarquer dans la série comique La Belle Équipe.
Le 19 février 1960, il épouse Danielle Minazzoli (danseuse qu'il a rencontrée au cours Dullin) avec qui il a deux enfants, Christophe et Olivier.
En 1961, parallèlement à ses études de kinésithérapie, il débute au théâtre avec Antoine Bourseiller tout en se produisant dans des cabarets parisiens (comme l’Écluse) où il joue ses premiers sketches écrits avec Victor Lanoux. Pendant cinq ans, les deux amis écrivent des sketches qu'ils interprètent dans la plupart des cabarets de la rive gauche, et souvent en première partie des concerts de Georges Brassens.
Percée au cinéma et succès commercial (années 1970-1980)
En 1968, il débute au cinéma dans Alexandre le bienheureux d’Yves Robert. Ce réalisateur a une énorme influence dans sa carrière par les propos qu'il lui tient et la suggestion qu'il lui fait : « Arrête de jouer dans le cinéma des autres. D’ailleurs tu n’as pas beaucoup de place : tu n’es pas un jeune premier ; tu n’es pas non plus une rondeur. Tu as une place particulière, qui n’est pas encore écrite. C’est à toi de l’écrire et de faire ta place ». Ce précieux conseil débouche sur l'écriture du scénario, en collaboration avec André Ruellan, de son premier film Le Distrait, qu'il réalise en 1970 ; et qui est produit par La Guéville, la maison de production d'Yves Robert et de Danièle Delorme, suivi par Les Malheurs d'Alfred en 1972, et Je sais rien, mais je dirai tout en 1973.
Dans les années 1970, classé comme un comique « burlesque » et « poétique », Pierre Richard s'efforce également d'introduire dans les films qu'il réalise et interprète un aspect « dénonciateur », qu'il s'agisse de tourner en dérision la publicité (Le Distrait), la télévision (Les Malheurs d'Alfred), ou les ventes d’armes (Je sais rien mais je dirai tout). Par la suite, pris dans ce qu'il appelle « la spirale du succès », il tourne davantage pour d'autres réalisateurs que lui-même, oubliant les aspects contestataires de ses premiers films ; il reconnaît a posteriori s'être « un peu perdu » dans des comédies plus commerciales. S'il déclare assumer sa carrière, il juge certains des films qu'il a lui-même réalisés, comme C'est pas moi, c'est lui et Droit dans le mur, plutôt ratés.
Il continue d'enchaîner les succès en retrouvant Yves Robert pour tourner Le Grand Blond avec une chaussure noire, et sa suite, Le Retour du grand blond, tous deux scénarisés par Francis Veber, qui lui confie ensuite le premier rôle du Jouet, son premier long-métrage en tant que réalisateur.
Il fonde en 1974 la société de production Fideline Films, qui le suit jusqu'en 2013, année de sa revente à la Gaumont.
Au début des années 1980, Francis Veber et Pierre Richard entament une collaboration fructueuse pour trois comédies à succès, La Chèvre, Les Compères et Les Fugitifs, où Pierre Richard partage l'affiche avec Gérard Depardieu.
En 1987, il produit et réalise, à Cuba et en Amérique du Sud, un documentaire sur Che Guevara, personnage qu'il dit avoir admiré comme beaucoup de jeunes de l'époque et à qui il souhaitait rendre hommage, Parlez-moi du Che.
Diversification (années 1990-2000)
Dans les années 1990, il diversifie son registre, s'éloigne du burlesque dans des films comme Les Mille et une recettes du cuisinier amoureux, mais ne retrouve pas le succès commercial que lui avaient valu ses films comiques.
En 1991, il revient à la réalisation avec On peut toujours rêver et, en 1997, avec Droit dans le mur, film qui se nourrit de son parcours mais qui se révèle un échec commercial (18 000 entrées en France), marquant sa fin comme réalisateur.
Pierre Richard obtient ses plus grands succès dans des rôles de personnages maladroits, souvent lunaires. Lui-même voit une constante dans ses films en tant que réalisateur, comme dans ceux qu'il a tournés pour d'autres : « l'inadaptation de [s]on personnage, son décalage au monde dans lequel il évolue ».
En 2002, il est de retour à Cuba où il incarne, pour la télévision, Robinson Crusoé d'après le roman de Daniel Defoe. Le tournage a lieu, en majeure partie, sur les plages de Baracoa, à l'extrémité de l'île cubaine.
En 2005, Pierre Richard est président du jury du Festival des Très Courts. La même année, un documentaire lui est consacré, Pierre Richard, l'art du déséquilibre, réalisé par Jérémie Imbert et Yann Marchet. Ce film retrace la carrière du « Grand Blond » avec les témoignages d'artistes ayant collaboré avec lui.
Le 26 février 2006, Pierre Richard reçoit le César d'honneur, décerné pour l'ensemble de sa carrière par l'Académie des arts et techniques du cinéma et remis par le comédien Clovis Cornillac, un de ses partenaires dans Le Cactus.
En 2008, il tourne pour la première fois sur le sol québécois, Le Bonheur de Pierre, qui sort en février 2009 au Canada et en février 2010 en France.
La même année, Pierre-François Martin-Laval lui confie un rôle dans sa première réalisation, la comédie King Guillaume. Enfin, il tient le rôle-titre d'une autre comédie, Victor, de Thomas Gilou.
Seconds rôles dans des comédies (années 2010)
En 2011, il fait partie du casting choral de la comédie dramatique Et si on vivait tous ensemble ?, de Stéphane Robelin.
L'année suivante, il retrouve Clovis Cornillac pour un second rôle dans Mes héros, porté par le tandem Josiane Balasko/Gérard Jugnot.
En 2013, il tient un autre second role dans Les Âmes de papier, romance fantastique portée par Stéphane Guillon et Julie Gayet.
2014, Pierre Richard lance sa Web TV, l'année de ses 80 ans. On le retrouve dans différentes vidéos, dont une caméra cachée avec ses amis québécois.
Il revient au cinéma en 2016 avec des projets plus décalés et expérimentaux : Fui Banquero, de Patrick et Émilie Grandperret et Paris pieds nus, d'Abel et Gordon.
L'année 2017 le voit revenir vers des projets plus exposés : tout d'abord, il joue le premier rôle de la comédie romantique Un profil pour deux, entouré de Yaniss Lespert et Fanny Valette. Puis il fait partie du casting de valeurs sures réunies pour l'adaptation Le Petit Spirou, mise en scène par Nicolas Bary. Il y joue le grand-père du jeune héros.
En 2018, il collabore avec deux stars hexagonales : tout d'abord, il est à l'affiche de La Ch'tite Famille de Dany Boon, dans lequel il incarne le père du personnage incarné par Boon. Le score du film en France (5,6 millions d'entrées), lui permet de renouer avec un grand succès populaire. Cela permet de compenser le flop de la comédie Mme Mills, une voisine si parfaite, réalisée par Sophie Marceau, qui lui donne aussi la réplique. Enfin, il fait partie d'une autre adaptation de bande dessinée, Les Vieux Fourneaux, dont il partage l'affiche avec Roland Giraud et Eddy Mitchell.
En 2019, il fait partie du casting choral de À cause des filles ?..., réalisé par Pascal Thomas.
Vie familiale
Les deux fils de Pierre Richard qu'il eut avec Danielle Minazzoli sont musiciens et acteurs : Olivier Defays (né en 1965), saxophoniste du duo Blues Trottoir (il accompagne son père sur scène dans Franchise postale) et Christophe Defays, contrebassiste.
Pierre Richard est six fois grand-père.
Ses meilleurs films
(1981)
(Acteur)
(1968)
(Acteur)
(2008)
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(1972)
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(2012)
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(Acteur) Le plus souvent avec