Dustin Hoffman est un Acteur, Réalisateur, Producteur et Remerciements Américain né le 8 aout 1937 à Los Angeles (Etats-Unis)
Dustin Hoffman
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Nom de naissance Dustin Lee HoffmanNationalité Etats-UnisNaissance 8 aout 1937 (87 ans) à Los Angeles (
Etats-Unis)
Récompenses Commandeur des Arts et des Lettres, Oscar du meilleur acteur, Annie Award
Dustin Hoffman est un acteur américain, né le 8 août 1937. Également producteur et réalisateur, il est notamment connu pour ses prestations d'antihéros versatiles et de personnages vulnérables.
Il connait d'abord un succès critique pour sa prestation au théâtre dans Eh ?, où il gagne un Theatre World Award et un Drama Desk Award. Mais la reconnaissance internationale vient en 1967 avec son personnage de Benjamin Braddock, le personnage principal du film Le Lauréat. Depuis, sa carrière s'est principalement focalisée sur le cinéma, avec des retours sporadiques au théâtre. Ses plus grands succès sont Macadam Cowboy, Little Big Man, Les Chiens de paille, Papillon, Lenny, Les hommes du président, Marathon Man, Kramer contre Kramer, Tootsie, Rain Man, Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet et Des hommes d'influence. Des films qui deviendront des classiques du septième art.
Il a remporté deux fois l'Oscar du meilleur acteur pour ses rôles dans Kramer contre Kramer et Rain Man, cinq Golden Globes, quatre Bafta, trois Drama Desk Awards, un Genie Award et un Emmy Award. Il a reçu l'AFI Life Achievement Award en 1999 et le Kennedy Center Honors en 2012.
Il débute dans la réalisation en 2012 avec Quartet. Biographie
Jeunesse
Dustin Lee Hoffman est né à Los Angeles, dans une famille juive ashkénaze d'origine roumaine (de Iaşi) et ukrainienne (de Kiev). Il est le deuxième fils de Lillian (née Gold) et Harry Hoffman, un décorateur de plateau chez Columbia Pictures. Dustin doit son prénom à l'acteur de théâtre et du cinéma muet, Dustin Farnum. Son frère ainé, Ronald, est avocat et économiste. Il sort diplômé du Los Angeles High School en 1955 et se destine à des études médicales au Santa Monica College. Il quitte l'université au bout d'un an et va étudier l'art dramatique à la Pasadena Community Playhouse, puis part à New York suivre les cours du célèbre Lee Strasberg, à l'Actor's Studio. Lorsqu'il annonce à sa famille sa vocation d'acteur, sa tante Pearl lui réplique : « Tu ne peux pas être acteur, tu n'es pas assez beau ». Arrivé à New York, il partage un appartement avec deux autres talentueux aspirants acteurs : Robert Duvall et Gene Hackman.
Révélation et consécration (années 1960-1980)
En 1964, il fait ses débuts sur les planches, dans une pièce de Samuel Beckett, En attendant Godot. Alors qu'il joue le rôle d'un nazi travesti bossu dans Eh ? à Broadway, Mike Nichols le remarque et lui offre le rôle principal du film Le Lauréat, qui lui vaut en 1967 une nomination à l'Oscar du meilleur acteur. Hoffman y joue le personnage de Benjamin Braddock, issu de la haute bourgeoisie californienne, et qui revient dans sa famille après avoir obtenu un diplôme universitaire. Ne sachant plus quoi faire de sa vie, il a une aventure avec Mrs Robinson, mariée à l'associé de son père et par ailleurs alcoolique et névropathe.
Le succès qu'il remporte alors lui permet de profiter des fastes années 1970 du cinéma américain, et, variant les registres, de multiplier les tournages de films dont la plupart sont depuis devenus des classiques du 7e art. Il incarne ainsi Ratso Rizzo dans Macadam Cowboy (1969), joue dans Little Big Man (1970), les Chiens de paille (1971) de Sam Peckinpah, Papillon (1973), aux côtés de Steve McQueen, Lenny de Bob Fosse (1974). Peu après, il se glisse dans la peau du journaliste du Washington Post Carl Bernstein dans Les Hommes du président d'Alan J. Pakula, avant de subir un véritable calvaire entre les mains du dentiste tortionnaire Laurence Olivier, dans le glaçant Marathon Man (1976).
En 1978, il envisage de passer à la réalisation avec Le Récidiviste dont il est également l'acteur principal : mais, trouvant trop difficile le cumul de la mise en scène et de son travail de comédien, il préfère laisser la réalisation à Ulu Grosbard.
En 1979, le film de Robert Benton, Kramer contre Kramer, lui rapporte son premier Oscar du meilleur acteur.
En 1982, le film Tootsie, dans lequel il interprète un comédien au chômage travesti en femme pour décrocher un rôle, est un succès à la fois critique et commercial qui lui vaut sa cinquième nominations à l'Oscar du meilleur acteur.
Durant les années 1980, Dustin Hoffmann ne tourne que quatre films, dont Ishtar, réalisé par Elaine May et avec Warren Beatty, qui constitue le plus gros échec de sa carrière : le film a dû faire face à de sévères problèmes de production, il reçoit de la totalité des critiques un avis négatif et est nommé pour trois Razzie Awards. Cependant, Hoffman et Beatty aiment le montage final et tentent de le défendre. Ils ne sont pas affectés par le flop du film et Ishtar devient par la suite un film culte. James House, qui est devenu après un musicien de country, a servi de coach vocal pour le film.
Cependant, en 1988, grâce au drame Rain Man et sa prestation émouvante d'un autiste prodige chaperonné par son frère (Tom Cruise), il décroche un deuxième Oscar en 1989 et le rend à nouveau crédible face aux producteurs.
Grosses productions (années 1990)
Durant les années 1990, l'acteur se diversifie, en s'aventurant dans de grosses productions hollywoodiennes : en 1991, il joue le rôle-titre du drame Billy Bathgate, de Robert Benton, mais incarne aussi le Capitaine Crochet dans Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet, blockbuster d'aventures familial réalisé par Steven Spielberg.
En 1992, il porte la satire Héros malgré lui, sous la direction de Stephen Frears, puis en 1995, il fait partie du casting du film de science-fiction Alerte ! (Outbreak) de Wolfgang Petersen.
L'année 1996 le voit réaliser un doublé critique le drame American Buffalo, qui l'oppose à Dennis Franz, puis le drame Sleepers, réalisé par Barry Levinson.
Retour à un ton polémique en 1997 avec Mad City de Costa-Gavras, et Des hommes d'influence, toujours avec Barry Levinson, dans lequel l'acteur incarne un cynique producteur hollywoodien.
Gros flop critique en 1998 pour sa troisième collaboration avec Levinson : le film de science-fiction Sphère est éréinté par la critique .
En 1999, il endosse la soutane pour le Jeanne d'Arc de Luc Besson, se faisant ensuite plus discret durant quelque temps, avant un retour amorcé en 2002.
Seconds rôles (années 2000)
Les 2002-2003 le voient revenir sur les écrans avec trois drames reposant sur des quatuors d'acteurs : le drame indépendant Moonlight Mile avec Jake Gyllenhaal, Susan Sarandon et Holly Hunter ; le thriller d'arnaque Confidence, avec Edward Burns, Andy Garcia et Rachel Weisz ; puis enfin le thriller judiciaire Le Maître du jeu, où l'acteur donne la réplique à Gene Hackman, John Cusack et de nouveau Rachel Weisz.
Médiatiquement, c'est en 2004 qu'il se fait remarquer : d'abord en incarnant le père de Ben Stiller dans la comédie Mon beau-père, mes parents et moi, qui lui permet aussi de retrouver Robert De Niro ; puis en jouant dans le mélodrame Neverland, porté par les stars Johnny Depp et Kate Winslet ; puis en s'adjoignant à l'impressionnant casting du quatrième film de David O. Russell, la comédie indépendante J'adore Huckabees. Pour finir, il fait une simple apparition dans le film d'aventures familial Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, où il campe un directeur de théâtre pince-sans-rire et débonnaire dans le drame.
En 2006, il tient l'un des rôles principaux du drame Le Parfum, histoire d'un meurtrier, adaptation signée Tom Tykwer, puis tient un second rôle dans l'acclamée comédie dramatique fantastique L'Incroyable Destin de Harold Crick, portée par Will Ferrell et Emma Thompson.
Particulièrement fier du film, il collabore à nouveau avec son scénariste, Zach Helm, pour son premier film, la comédie fantastique familiale Le Merveilleux Magasin de Mr. Magorium, sorti en 2008, dont il partage l'affiche avec Natalie Portman. Décidément enclin au monde de l'enfance, il double cette année-là des protagonistes des films d'animation Kung Fu Panda et La Légende de Despereaux.
En 2009, alors qu'il retrouve Emma Thompson pour partager l'affiche de la romance indépendante Last Chance for Love, écrite et réalisée par Joel Hopkins, il est fait commandeur dans l'ordre des Arts et des Lettres.
Télévision et passage à la réalisation (années 2010)
Les années 2010 le voient tourner beaucoup moins.
Il redevient le père de Ben Stiller à deux reprises : tout d'abord pour la comédie potache Mon beau-père et nous, conclusion de la trilogie amorcée en 2001, cette fois réalisée par Paul Weitz ; puis pour le drame indépendant The Meyerowitz Stories, de Noah Baumbach, sorti en 2018.
En 2011, il retrouve Paul Giamatti pour partager l'affiche de la comédie dramatique indépendante Le Monde de Barney.
Mais surtout, en 2012, trente-quatre ans après la tentative avortée du Récidiviste, il tourne le drame indépendant Quartet, son premier film en tant que réalisateur, dans lequel il ne joue pas. Il confie le premier rôle à la britannique Maggie Smith. Parallèlement, il tient le rôle principal de la série télévisée évènement Luck, écrite par David Milch et réalisée par Michael Mann pour la chaîne HBO. Mais la série ne dépasse pas sa première saison de dix épisodes.
L'année 2014 est marquée par ses seconds rôles dans deux longs-métrages mis en scène par des acteurs déjà passés à la réalisation avec succès : Jon Favreau pour la comédie dramatique Chef, puis Thomas McCarthy pour son premier essai dans l'humour avec The Cobbler.
En 2015, il tient des petits rôles dans les drames Le Virtuose, de François Girard et The Program, qui marque ses retrouvailles avec Stephen Frears.
Ses meilleurs films
(2011)
(Acteur)
(2008)
(Acteur)
(2016)
(Acteur)
(2004)
(Acteur)
(1988)
(Acteur)
(2010)
(Acteur) Le plus souvent avec