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George Lucas est un Acteur, Réalisateur, Scénariste, Producteur, Second Unit Director, Directeur de la Photographie, Monteur, Enregistreur de son et Cinématographie Américain né le 14 mai 1944 à Modesto (Etats-Unis)

George Lucas

George Lucas
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Nom de naissance George Walton Lucas,
Nationalité Etats-Unis
Naissance 14 mai 1944 (79 ans) à Modesto (Etats-Unis)
Fondateur de LucasArts
Fondateur de Lucasfilm
Fondateur de Industrial Light & Magic
Fondateur de Skywalker Sound
Fondateur de American Zoetrope
Fondateur de Lucasfilm Animation
Fondateur de THX

George Lucas /d͡ʒɔːɹd͡ʒ lukəs/ est un réalisateur, scénariste et producteur américain né le 14 mai 1944 à Modesto en Californie.

Issu de l'école de cinéma de l'université de Californie du Sud à Los Angeles, il cofonde avec son ami Francis Ford Coppola le studio American Zoetrope puis crée sa propre société de production : Lucasfilm. Il commence sa carrière de réalisateur avec les films THX 1138 en 1971 et American Graffiti en 1973. Il connaît ensuite la consécration avec les deux premières trilogies cinématographiques Star Wars. Énorme succès au box-office, la saga galactique fait de lui un des cinéastes les plus reconnus et fortunés du cinéma américain mais aussi complique sa vie, notamment à cause de ses relations parfois difficiles avec les fans.

Lucas est aussi le créateur et scénariste de la saga Indiana Jones, réalisée par son ami Steven Spielberg. Il produit également d’autres films comme Labyrinthe (1986) ou Willow (1988), et des séries télévisées comme Les Aventures du jeune Indiana Jones (1992-1996) ou Star Wars: The Clone Wars (2008-2014). En 2012, il vend sa société de production au groupe The Walt Disney Company et annonce qu'il prend officiellement sa retraite.

Il tire son inspiration des séries télévisées vues dans son enfance et des différentes mythologies. Il est également influencé par le cinéma expérimental. Il permet au monde du cinéma une grande révolution technologique notamment au niveau du son, du montage, de l’animation par ordinateur et des effets spéciaux. Marié deux fois et père de quatre enfants, il est également philanthrope. Il investit sa fortune dans l’éducation et l’art.

Biographie

Enfance

George Walton Lucas, Jr. naît le 14 mai 1944 à Modesto en Californie où ses parents Dorothy Ellinore Bomberger et George Walton Lucas Senior tiennent une papeterie. Il a trois sœurs prénommées Ann, Kathleen et Wendy. Son père, un lointain cousin de l'acteur Marlon Brando l'élève avec rigueur, la famille étant luthérienne. C'est un enfant petit pour son âge, d'apparence fragile, et victime de harcèlement scolaire à l'école.

Durant sa jeunesse, il lit comme de nombreux jeunes américains de cette époque des comics. Parmi ceux qui le marquent durablement, il y a les séries d'horreur et de science-fiction d'EC Comics et les séries de super-héros de Marvel comme Les Quatre Fantastiques de Jack Kirby. Il se passionne également pour les fictions radiophoniques, les westerns télévisés, les motos, les voitures et le rock 'n' roll.

Fanatique de courses automobiles, il passe son permis dès l'âge de seize ans et se rêve pilote professionnel. Mais le 12 juin 1962, à l'âge de dix-huit ans, il a un terrible accident de voiture au volant de son Autobianchi Bianchina. Sa voiture se retourne mais, miraculeusement, sa ceinture cède au même moment et il est éjecté avant que la tôle de l'engin ne l’écrase contre la route. Il reste malgré tout deux semaines en soins intensifs. Transformé par cette expérience, il met fin à ses ambitions de devenir pilote.

George Lucas commence assez tard à aller au cinéma, peu avant d'aller à l'université. En effet, son éducation à l'image, venait jusqu'alors principalement de la télévision. Il s’intéresse notamment au cinéma expérimental américain et découvre également le cinéma européen à travers des films comme À bout de souffle (1960) de Jean-Luc Godard, Jules et Jim (1962) de François Truffaut et Huit et demi (1963) de Federico Fellini.


Études

Malgré la forte opposition de son père qui souhaite le voir reprendre le commerce familial, George Lucas intègre l'école de cinéma de l'université de Californie du Sud à Los Angeles. Il y réalise plusieurs courts métrages. En 1965, pour un cours sur l'animation, il produit Look at Life, un montage d'une minute de plusieurs photos emblématiques du début des années 1960. Lors de l'année 1966, il réalise Herbie, un court expérimental de seize minutes sans histoire ni acteur avec en fond sonore un morceau de jazz d'Herbie Hancock et Freiheit, l'histoire d'un jeune étudiant allemand qui tente de traverser le rideau de fer. Toujours en 1966, il tourne 1:42.08, un court métrage qui met en scène une Lotus 23 sur un circuit automobile de Los Angeles. Lors des prises de vue, il rencontre le réalisateur Haskell Wexler et se lie d'amitié avec lui.

En 1967, il réalise le court métrage dystopique Electronic Labyrinth: THX 1138 4EB en hommage à l'un de ses films favoris, 21-87 d'Arthur Lipsett. Comme l'université de Californie du Sud a un contrat avec le service cinéma de la Marine des États-Unis, c'est cette dernière qui finance le court. En échange, Lucas donne des cours aux cinéastes de la marine. Il tourne notamment sur un parking de l'Université de Californie, à l'aéroport international de Los Angeles et à l'aéroport de Van Nuys. Le film est achevé chez l'une des professeurs de Lucas, la monteuse Verna Fields, après douze semaines de travail. Impressionné par ce court, l'aspirant cinéaste Steven Spielberg se présente à Lucas pour le féliciter.

Lucas réalise ensuite The Emperor, un documentaire de vingt minutes sur l'animateur de radio Bob Hudson, puis Anyone Lived in a Pretty How Town, adaptation du poème homonyme d'E. E. Cummings et 6-18-67, un documentaire sur le tournage en Arizona du film L'Or de MacKenna de J. Lee Thompson, un western au budget confortable. Lucas juge « ridicule » l'opulence de ce film. Il est même choqué par la lourdeur du tournage alors que lui et ses condisciples tournent des films « à 300 dollars. » Plusieurs étudiants de son université ont en effet été envoyés sur ce tournage pour y réaliser des films. Les autres étudiants du groupe réalisent des films assez classiques sur le tournage. Lucas, lui, préfère profiter du décor naturel pour réaliser une variation sur la beauté du désert sans rapport direct avec le film.

En janvier 1968, son court Electronic Labyrinth est projeté lors de la troisième édition du festival du film étudiant tenu au Lincoln Center à New York. Il y remporte le premier prix dans la catégorie des films dramatiques. Le film lui permet également d'obtenir un stage de six mois aux studios Warner Bros. à Burbank. Il y est affecté sur le tournage de La Vallée du bonheur, le troisième long métrage de Francis Ford Coppola. Sur le plateau il se lie rapidement d'amitié avec le réalisateur. Coppola autorise même Lucas à devenir son assistant le temps du tournage à condition qu'il lui trouve « une bonne idée par jour ». Toujours en 1968, Francis Ford Coppola lui confie la réalisation de Filmmaker, un documentaire sur la production du film Les Gens de la pluie.


Premiers longs métrages
La forte amitié, presque fraternelle, entre Francis Ford Coppola et George Lucas est déterminante dans la vie de ce dernier : Coppola croit en effet beaucoup dans les capacités de Lucas et va tenter tout pour lui donner confiance en lui, et notamment en le poussant à écrire ses propres scénarios. Leurs personnalités sont pourtant aussi éloignées qu'ils sont physiquement différents, George Lucas allant jusqu'à dire « Ma vie n'est qu'une sorte de réaction à la vie de Francis, je suis son antithèse. » George Lucas est aussi introverti, frêle, prudent, « maniaque du contrôle » que Coppola est extraverti, grand, audacieux et aime déléguer.

En mai 1969, pour obtenir une certaine indépendance envers Warner Bros., Coppola et Lucas fondent à San Francisco leur propre société de production : American Zoetrope. Lucas en est nommé vice-président exécutif. Il semble que les visions de George Lucas et de Francis Ford Coppola divergent néanmoins dès le départ concernant cette société, Lucas la voyant comme un moyen de retrouver l'ambiance et l'univers de travail amical qu'il a connu à l'université, Coppola tendant plutôt à en faire une major alternative. Pour sa première production la société prévoit l'adaptation du court Electronic Labyrinth en un long métrage ayant pour titre THX 1138. Warner Bros. accepte de coproduire le projet et prête trois cent mille dollars à la jeune société.

Avec un budget final de 777 777 $, Lucas tourne son premier long métrage du 22 septembre au 21 novembre 1969. Un an plus tard, le film est présenté le 19 novembre 1970 aux représentants de Warner Bros. Le visionnage est désastreux. Ils trouvent le film impropre à la promotion et à la vente et exigent le remboursement de l'avance des trois cent mille dollars. Coppola se trouve alors lourdement endetté et se résigne à réaliser le film Le Parrain pour la société Paramount. Lucas, lui, décide de fonder sa propre société de production : Lucasfilm. THX 1138 est ensuite remonté par Rudi Fehr à la demande de Warner Bros. et sort dans les salles américaines en mars 1971. Le film remporte un relatif succès critique. Lucas, lui, tire de cette expérience la certitude qu'il s'assurera à l'avenir un contrôle total sur ses films. Cette aventure altère aussi l'amitié entre Coppola et Lucas, ce dernier s'étant senti insuffisamment soutenu par Francis Ford Coppola face à la Warner.



Fin 1971, Lucas signe un accord avec la société Universal Pictures pour le financement de deux films, le premier se nomme American Graffiti et le second est un film de science-fiction alors sans nom. Pour American Graffiti, George Lucas se laisse convaincre par son épouse, la monteuse Marcia Lucas, ainsi que par Francis Ford Coppola de réaliser un film moins froid, moins abstrait, moins cérébral et intellectuel que les films vers lesquels il s'oriente depuis l'université. Il prend l'idée de diriger un film commercial comme un défi et décide d'en faire une œuvre qui soit plus positive que le cinéma très sombre des années 1970 marqué notamment par le désespoir de l'enfoncement des États-Unis dans la guerre du Viêt Nam. Il situe l'action de son film dans le début des années 1960, avant le début de la Guerre, le voulant comme un retour à une époque qui serait pour l'Amérique celle de l'innocence. Ned Tanen, Le producteur d'Universal, lui propose de choisir un producteur exécutif dans une liste qui lui soumet et dans laquelle se trouve Francis Ford Coppola. Malgré son envie de s'éloigner de ce dernier, Lucas le choisit. Il engage également son ami Haskell Wexler comme directeur de la photographie du film. Le tournage d’American Graffiti débute le 26 juin 1972 et dure 29 jours. Lucas le filme comme un documentaire suivant l'itinéraire de plusieurs jeunes protagonistes autour d'une même soirée dans une petite ville. Le metteur en scène éprouve des difficultés pour diriger les acteurs et doit engager un professionnel du théâtre pour les faire travailler, lui-même se dédiant plus à la réalisation technique du film. Il découvre néanmoins combien il est agréable de travailler sur un projet « positif » et heureux.

Si sa première est un succès, le producteur Ned Tanen, est extrêmement négatif vis-à-vis du film et Francis Ford Coppola doit le défendre vigoureusement pour qu'il accepte de le sortir en salles. Une attitude dont Lucas se sentira redevable. American Graffiti sort finalement le 11 août 1973. Il devient « le succès de l'été » et, à la fin l'année 1973, atteint déjà cinquante-cinq millions de dollars. Il s'agit d'un gain énorme au vu de l'investissement de départ. Le film est aussi un succès critique et est distingué par plusieurs récompenses. George Lucas gagne grâce à ce film sept millions de dollars, il lui en reste quatre après impôts. Alors qu'avec son épouse Marcia ils vivaient avec moins de 1 500 dollars par mois, ils ne modifient pas radicalement leur mode de vie et achètent seulement une maison à San Anselmo en vue de la restaurer. Le partage des bénéfices crée de nouvelle tensions avec Coppola, les deux hommes étant d'accord pour céder une partie de leurs recettes au directeur de la photographie Haskell Weller et au producteur Gary Kurtz mais sont en divergent sur qui doit les donner. C'est finalement Francis Ford Coppola qui accepte de céder une partie de sa part.

Lucas envisage ensuite de réaliser Apocalypse Now, un projet de film sur la guerre du Viêt Nam. Mais des divergences artistiques avec Coppola lui font renoncer au projet. Le film est finalement réalisé par Francis Ford Coppola lui-même.

L'expérience vécue sur son précédent film a montré à Lucas combien il aimait les sujets positifs. Il souhaite donc poursuivre dans cette voie. American Graffiti étant destiné à un public adolescent, il envisage de changer de public et décide de s’adresser cette fois aux pré-adolescents. Quand lui avait cet âge, il pouvait voir de nombreux films de pirates ou des westerns, ce qui n’est plus le cas au début des années 1970. La mode étant aux films catastrophe. Lucas trouve qu’il y a peu de films qui soient à même de donner des valeurs morales aux jeunes de dix ou douze ans. Les films de Disney, les seuls pour ce public, sont pour lui plus commerciaux qu'artistiques. Lucas tente alors d'adapter au cinéma la série télévisée de science-fiction Flash Gordon. Cependant devant les exigences de la société propriétaire des droits d'auteurs, Lucas abandonne le projet


Première trilogie Star Wars

Après le succès d’American Graffiti, Lucas obtient fin 1973 d’Alan Ladd Jr., un des vice-présidents de la société 20th Century Fox le financement de son prochain projet, un film de science-fiction de son invention : Star Wars. Puis en 1975, il négocie avec la Fox le droit de faire deux suites à son film. Pour prendre en charge la colossale quantité d'effets spéciaux nécessaire à la création de son épopée intergalactique, Lucas fonde en mai de la même année, la société Industrial Light & Magic. Il l'installe dans un ancien entrepôt en banlieue de Los Angeles.

Le tournage démarre le 22 mars 1976 en Tunisie puis déménage ensuite aux studios d'Elstree dans la banlieue de Londres où il se termine le 23 juillet. En découvrant le premier montage du film, Lucas est en état de choc. Il le trouve désastreux et demande au monteur de le retravailler. Mais celui-ci refuse. Lucas décide alors de le renvoyer et engage à sa place Richard Chew, Paul Hirsch et sa propre femme Marcia Lucas. Les monteurs utilisent alors au maximum les meilleures prises pour rendre le film moins « traditionnel et plat ». Lucas obtient ensuite que la sortie de son film soit repoussée de Noël 1976 à l'été 1977. Cela lui laisse du temps pour intégrer les effets spéciaux réalisés par Industrial Light & Magic. Mais en découvrant que les techniciens ont dépensé la moitié de leur budget pour la réalisation d'une seule scène, Lucas s'effondre. Il se fait hospitaliser croyant être victime d'une crise cardiaque. Les médecins diagnostiquent seulement de l'hypertension artérielle et lui recommandent moins de stress. Le réalisateur s'oblige alors à superviser lui-même les techniciens pour redoubler l'effort et finir à temps les effets spéciaux.



Comme la 20th Century Fox craint la concurrence des films de l'été comme Cours après moi shérif, elle avance la sortie au 25 mai 1977. Le film La Guerre des étoiles sort dans trente-sept salles et bat le record d'entrées dans trente-six d’entre elles. Les distributeurs multiplient alors le nombre de salles où est projeté le film. Les Américains se ruent en masse pour le voir. Le film devient l'un des premiers blockbusters de l'histoire, se place à la première place des recettes de l'année 1977 et entraine un doublement de la valeur des actions de la Fox. La Guerre des étoiles reste aussi l'un des films les plus rentables financièrement de tous les temps. Ayant préalablement négocié avec la Fox d'avoir le contrôle des produits dérivés, Lucas fait fortune grâce à ceux-ci. Cela lui permet également une relative indépendance face aux producteurs.

Lucas décide de produire L'Empire contre-attaque, le film suivant en totale indépendance en autofinançant le film avec un emprunt à sa banque. 20th Century Fox se contente désormais de distribuer le film dans les salles de cinéma. George Lucas s'aperçoit alors qu'il ne peut humainement pas s'occuper du financement, de la production et de la réalisation en même temps. Il décide donc d'engager un réalisateur confirmé. Son choix se porte sur Irvin Kershner, qu'il a connu comme enseignant à l'école du cinéma. Le tournage débute le 5 mars 1979 en Norvège puis se poursuit aux studios d'Elstree à partir du 13 mars. Il prend fin le 24 septembre. Le film sort aux États-Unis le 21 mai 1980 au format 70 mm dans cent vingt-sept cinémas. Cent vingt-cinq d'entre eux battent leur record d'entrées pour un premier jour d'exploitation. À partir du 18 juin, une diffusion plus large est organisée au format 35 mm. Ce film se place également à la première place des recettes mondiales de l'année 1980.

Pour Le Retour du Jedi, le troisième film de la saga Star Wars, George Lucas envisage d’engager son ami Steven Spielberg pour la réalisation. Mais le syndicat des réalisateurs d'Amérique l'en empêche. En effet, Lucas et le syndicat sont en froid depuis que le second a fait payer une amende au premier pour ne pas avoir indiqué les principaux crédits au début de L'Empire contre-attaque comme c'est alors la règle. Après de nombreuses recherches, Lucas dévoile en mai 1981, le nom du réalisateur qu'il retient finalement : Richard Marquand, un gallois qui vient de réaliser un film de guerre nommé L'Arme à l'œil. Le tournage débute le 11 janvier 1982 aux studios Pinewood en Angleterre puis aux États-Unis à partir d'avril 1982. Il prend fin le 20 mai. Le film est projeté sur les écrans américains le mercredi 25 mai 1983, soit six ans jour pour jour après le premier Star Wars. Il sort dans mille deux cinémas. Comme les deux précédents opus, le film se place à la première place des recettes de l'année 1983.

Cependant, le travail sur la première trilogie l'a véritablement « épuisé ». De plus il perd une partie de sa fortune à la suite de son divorce en 1983. Il souhaite alors mettre en pause le développement de la saga Star Wars. Il annule alors officieusement la trilogie qui devait se dérouler après Le Retour du Jedi mais déclare en revanche, que l'idée de préquelles se déroulant avant Un nouvel espoir l'intéresse toujours.


Débuts d'Indiana Jones

Fin mai 1977, quelques jours après la sortie de La Guerre des étoiles, George Lucas prend quelques jours de vacances à Hawaï en compagnie de Steven Spielberg. Ce dernier lui déclare vouloir réaliser un James Bond. Lucas lui répond qu'il a encore mieux, et lui raconte un de ses projets, un film d'action autour d'un aventurier du nom d'Indiana Smith. Spielberg lui conseille de changer le nom en Indiana Jones car le premier nom ressemble trop au titre du film Nevada Smith (1966). Le scénario est confié à Lawrence Kasdan sur une histoire écrite par Lucas et Philip Kaufman. Steven Spielberg le réalise et Lucas endosse le rôle de producteur délégué. Le film, baptisé Les Aventuriers de l'arche perdue sort le 12 juin 1981 et devient le plus gros succès de l'année aux États-Unis.

Fort du succès du premier opus, Lucas et Spielberg se retrouvent en 1983 au Sri Lanka à leur poste respectif pour tourner une suite nommée Indiana Jones et le Temple maudit. Même si Spieberg est réticent, Lucas parvient à le convaincre de réaliser un film plus sombre que le précédent. Le film sort le 23 mai 1984 et devient le troisième plus gros succès de l'année aux États-Unis.


Ewoks, Willow et autres productions
Dès 1979, George Lucas produit des films pour d'autres réalisateurs. Il débute par American Graffiti, la suite, le second volet de son film American Graffiti réalisée par Bill L. Norton. En 1980, en compagnie de Francis Ford Coppola, il produit Kagemusha du cinéaste Akira Kurosawa, dont les deux amis sont de grands admirateurs. En 1984, un an après la sortie du Retour du Jedi, il capitalise sur la sympathie qu'inspirent aux enfants les personnages des Ewoks et produit pour ABC le téléfilm L'Aventure des Ewoks. L'année suivante, il propose toujours sur la même chaine la suite, le téléfilm La Bataille d'Endor. La même année, il produit Latino pour son vieil ami Haskell Wexler. Ce documentaire projeté au festival de Cannes relate la Révolution sandiniste au Nicaragua. Il produit également la même année une autre œuvre projetée au festival : Mishima, un film qui retrace la vie de l'écrivain japonais Yukio Mishima.



En 1986, il produit Labyrinthe pour Jim Henson, le créateur du Muppet Show et Howard... une nouvelle race de héros réalisé par Willard Huyck, le scénariste des films American Graffiti et Indiana Jones et le Temple maudit. En 1988, il produit Willow, un film d'aventure fantastique dont il est également scénariste. Il est réalisé par Ron Howard que Lucas avait dirigé en tant qu'acteur sur American Graffiti et met en vedette Warwick Davis, l'interprète de Wicket l'Ewok dans les films Retour du Jedi, L'Aventure des Ewoks et La Bataille d'Endor. La même année, il produit trois autres films, Powaqqatsi, un documentaire de Godfrey Reggio, Tucker une biographie de l'industriel Preston Tucker par Francis Ford Coppola et Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles de Don Bluth.

Parallèlement, Lucas produit les attractions Captain Eo avec Michael Jackson en 1986 et Star Tours en 1987 pour les parcs Walt Disney.


Série sur la jeunesse d'Indiana Jones
En 1989, Lucas retrouve Steven Spielberg à la réalisation pour le troisième volet des aventures d'Indiana Jones : Indiana Jones et la Dernière Croisade. Trois ans plus tard, Lucas lance une série sur la jeunesse du héros : Les Aventures du jeune Indiana Jones sur ABC. La première saison débute le 4 mars 1992 et est composée de sept épisodes d'une heure diffusés chaque semaine. Le tournage de la seconde saison débute dès le 13 mai 1992 et se déroule dans plusieurs pays d'Afrique, ainsi qu'en Italie, Angleterre, Israël, Irlande et Tchécoslovaquie. Elle débarque sur ABC le 21 septembre de la même année et se focalise notamment sur les événements de la Première Guerre mondiale durant laquelle Indiana Jones devient soldat puis espion pour le gouvernement belge. La troisième et dernière saison est diffusée à partir du 15 octobre 1994 sous la forme de quatre longs téléfilms. La série a demandé cent soixante-dix semaines de tournages dans vingt-cinq pays et sert de laboratoire à ILM et George Lucas pour expérimenter de nouvelles techniques notamment la multiplication numérique des personnages à l'écran.


Deuxième trilogie Star Wars

Au début des années 1990, Star Wars a un regain de popularité grâce aux séries de bandes dessinées de Dark Horse, aux romans de Timothy Zahn et la sortie de plus en plus nombreuse de jeux vidéo issus de l'univers. Cela conforte Lucas dans son idée de réaliser des nouveaux films. Il commence ainsi l’écriture de la nouvelle trilogie le premier novembre 1994. Le tournage de La Menace fantôme, le premier film, débute le 26 juin 1997 et prend fin le 29 septembre de la même année. Il a principalement lieu aux studios de Leavesden en Angleterre. Le film sort le 19 mai 1999 et malgré une critique mitigée, il frôle le milliard de dollars de revenu brut et devient le film ayant le plus rapporté pour l’année 1999.

L'Attaque des clones, le second volet de la nouvelle trilogie, est l'occasion pour Lucas de tourner un film entièrement en numérique. Lors du tournage de La Menace fantôme, il n'avait pu le faire que sur une seule scène car la technologie adaptée n'était pas encore au point. Pour le film, Sony développe la technologie vidéo haute définition en créant la caméra HDW-F900. Contrairement aux précédents films Star Wars, L'Attaque des clones n'est pas filmé en Angleterre mais en Australie aux studios de la Fox à Sydney du 26 juin au 25 août 2000. Le film est un succès commercial même s’il n’atteint pas le niveau de La Menace fantôme. Il se hisse cependant à la quatrième place annuelle au niveau mondial.

Le tournage du troisième volet, La Revanche des Sith débute le 30 juin 2003 et prend fin le 17 septembre toujours à Sydney. Des scènes additionnelles sont également tournées aux studios de Shepperton et aux studios d'Elstree à Londres du 23 août 2004 au 31 janvier 2005. Mais, contrairement aux autres films Star Wars, il n'y a pas eu de tournage en extérieur pour La Revanche des Sith. Lucas le présente hors compétition le 15 mai 2005 au Festival de Cannes en présence des acteurs Samuel L. Jackson, Natalie Portman, Hayden Christensen, Ian McDiarmid, Anthony Daniels et du producteur Rick McCallum. Le film reçoit un accueil favorable de la part des critiques de cinéma et est, lui aussi, un succès commercial. Il se hisse à la première place annuelle en Amérique du Nord et à la deuxième place au niveau mondial. La deuxième trilogie, tout comme la première, est ainsi un succès planétaire.


Série The Clone Wars et Red Tails

Peu après la sortie du sixième Star Wars, Lucas décide de capitaliser une nouvelle fois sur la franchise en lançant la production d'une série télévisée d'animation nommée Star Wars: The Clone Wars dont il confie la direction à l'animateur Dave Filoni. Lucas prend cependant le risque d'attendre presque la fin de la production de la première saison avant de proposer la série à une chaîne. De plus, il ne trouve pas de preneur dans l'immédiat. Fox Broadcasting Company, la société sœur de la 20th Century Fox qui a distribué les six premiers films Star Wars, décline l'offre laissant la chaîne Cartoon Network se charger de la diffuser. La série est un succès et connait un pilote sorti au cinéma, six saisons et 121 épisodes.

Le premier janvier 2007, George Lucas annonce lors de la parade des Roses de Pasadena qu'un quatrième volet de la série Indiana Jones est en cours de production. Le titre est annoncé en septembre de la même année, il s'agit d’Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal. Le film, une nouvelle fois réalisé par Steven Spielberg sort dans les salles le 22 mai 2008. Le scénario est de Lucas mais le script est l'œuvre de Jeff Nathanson et David Koepp. Le film est comme les autres Indiana Jones un succès au box-office mais reçoit des critiques mitigées.

Le 16 avril 2009, débute le tournage de Red Tails produit par Lucas et réalisé par Anthony Hemingway. Il s'agit d'un film qui s'inspire de l'histoire d'un groupe de pilotes noirs américains durant la Seconde Guerre mondiale. Lucas a en tête ce projet depuis 1990 qui sort finalement sur les écrans de cinéma américains le 20 janvier 2012. Au mois de février de la même année sort sur les écrans la version 3D de Star Wars, épisode I : La Menace fantôme. Le succès mondial du film Avatar de James Cameron en 2009 a en effet convaincu Lucas de convertir les six Star Wars en 3D.


Vente de sa société de production
En mai et juin 2011, l'attraction Star Tours: The Adventures Continue est lancée dans plusieurs parcs Disney. Celle du Disney's Hollywood Studios est présentée par Bob Iger, président-directeur général de The Walt Disney Company et George Lucas. Les deux hommes se connaissent depuis 1991. Bob Iger était alors PDG de la chaîne ABC pour laquelle Lucas a produit Les Aventures du jeune Indiana Jones. Iger profite de cet événement pour proposer à Lucas le rachat de Lucasfilm par Disney. Le créateur de Star Wars rejette l'offre, mais les échecs successifs de Red Tails en janvier 2012 et de La Menace fantôme en 3D en février font changer Lucas d'avis.

En juin 2012, en prévision de son départ en retraite, George Lucas annonce que la productrice de tous les films Indiana Jones Kathleen Kennedy va codiriger la compagnie à ses côtés. Le mardi 30 octobre 2012, c'est The Walt Disney Company qui annonce l'acquisition de la société de production Lucasfilm pour une somme de 4,05 milliards de dollars en numéraire et en actions. Le même jour, Lucas et Iger annoncent publiquement la sortie au cinéma de Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force pour 2015, suite qui initiera une troisième trilogie.

George Lucas devait alors devenir consultant pour les prochains films Star Wars car il avait en secret rédigé une trame générale pour une nouvelle trilogie. Mais finalement Disney préfère opter pour une histoire différente et en profite pour l’exclure de la production des films. Après la sortie cinéma de l’épisode VII, Lucas indique être déçu par le film notamment car il reprend énormément la trame du premier Star Wars de 1977.

Ses meilleurs films

Star Wars : Le Réveil de la Force (2015)
(Créateur de personnages)
Star Wars : Les Derniers Jedi (2017)
(Créateur de personnages)
Star Wars : L'Ascension de Skywalker (2019)
(Créateur de personnages)
Rogue One - A Star Wars Story (2016)
(Créateur de personnages)
Star Wars, épisode I - La Menace fantôme (1999)
(Réalisateur)
Star Wars, épisode III - La Revanche des Sith (2005)
(Acteur)

Le plus souvent avec

Ben Burtt
Ben Burtt
(20 films)
John Williams
John Williams
(24 films)
Harrison Ford
Harrison Ford
(20 films)
Phil Tippett
Phil Tippett
(10 films)
Source : Wikidata

Filmographie de George Lucas (87 films)

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Acteur

Spielberg
Spielberg (2017)
, 2h20
Origine Etats-Unis
Genres Documentaire
Thèmes Film traitant du cinéma, Documentaire sur le cinéma, Documentaire sur une personnalité
Acteurs Steven Spielberg, Martin Scorsese, Richard Dreyfuss, Francis Ford Coppola, Tom Hanks, J. J. Abrams
Rôle Lui-même
Note76% 3.8463153.8463153.8463153.8463153.846315
Ce documentaire, qui comprend des entretiens avec Steven Spielberg, nous raconte la carrière longue de 50 ans du réalisateur et nous donne un aperçu de la part de ses proches notamment J.J. Abrams, Christian Bale, Drew Barrymore, Cate Blanchett, Francis Ford Coppola, Daniel Craig, Daniel Day-Lewis, Brian de Palma, Laura Dern, Leonardo DiCaprio, Richard Dreyfuss, Ralph Fiennes, Harrison Ford, David Geffen, Tom Hanks, Dustin Hoffman, Holly Hunter, Jeffrey Katzenberg, Ben Kingsley, Kathleen Kennedy, George Lucas, Liam Neeson, Martin Scorsese, Oprah Winfrey et Robert Zemeckis
Drew: The Man Behind the Poster, 1h37
Origine Etats-Unis
Genres Documentaire
Thèmes Documentaire sur le monde des affaires, Documentaire sur l'art, Documentaire sur le cinéma, Documentaire sur les villes
Acteurs Drew Struzan, Harrison Ford, Guillermo del Toro, George Lucas, Michael J. Fox, Frank Darabont
Rôle Lui-même
Note73% 3.683733.683733.683733.683733.68373
The documentary features interviews with a number of people, including Struzan himself, his wife, Dylan Struzan, his son, Christian Struzan, directors Steven Spielberg, Guillermo del Toro and George Lucas, and actors Harrison Ford and Michael J. Fox. The film follows Struzan's career painting movie posters for films such as Star Wars, The Thing, Back to the Future, the Indiana Jones franchise, and the Harry Potter franchise.
La révolution digitale, 1h38
Origine Etats-Unis
Genres Documentaire
Thèmes Film traitant du cinéma, Documentaire sur le monde des affaires, Documentaire sur l'art, Documentaire sur le cinéma
Acteurs James Cameron, David Fincher, John Malkovich, Danny Boyle, David Lynch, Robert Rodríguez
Rôle Lui-même
Note75% 3.795693.795693.795693.795693.79569
Le documentaire traite le passage de la pellicule au numérique vu par les réalisateurs et chefs-opérateurs majeurs de l’Histoire du cinéma.
The People vs. George Lucas, 1h32
Origine Etats-Unis
Genres Comédie, Documentaire
Thèmes Documentaire sur une personnalité
Acteurs Ahmed Best, Matthew Cohen, Michael Cornacchia, Neil Gaiman, George Lucas, Francis Ford Coppola
Rôle Self (archive footage)
Note65% 3.2971653.2971653.2971653.2971653.297165
Génial pour certains, démoniaque pour d'autres, George Lucas est sans aucun doute le réalisateur le plus critiqué de l'histoire du cinéma. Pourquoi tant de fans de Star Wars lui ont tourné le dos lors des sorties DVD des éditions spéciales? Pourquoi George Lucas est-il autant la cible des bloggers et des critiques? The People vs. George Lucas tentera de répondre à ces questions en analysant l'héritage culturel de l'homme qui est entouré de mystère.
Hugh Hefner: Playboy, Activist and Rebel, 2h4
Origine Canada
Genres Documentaire
Thèmes Sexualité, La pornographie, Documentaire sur le monde des affaires, Documentaire sur une personnalité
Acteurs Jenny McCarthy, Pat Boone, Dick Cavett, Tony Curtis, Robert Culp, Tony Bennett
Rôle Lui-même
Note69% 3.487173.487173.487173.487173.48717
En 1953, Hugh Hefner lançait le magazine pour homme Playboy, devenant ainsi le porte-étendard de la révolution sexuelle. Le succès du premier numéro est alors instantané. Aujourd'hui, le fondateur de l'empire Playboy est âgé de 84 ans, et fait réagir partout où il passe avec les plantureuses jeunes femmes qui l'accompagnent. Toutefois, peu de gens savent que par ses actions et par les textes qu'il a accepté de publier dans les pages de son magazine, cet hédoniste rebelle a été un défenseur des droits civils, des droits humains et du premier amendement, laissant à sa façon sa trace dans le grand livre de l'histoire de l'Amérique.
Waking Sleeping Beauty, 1h26
Réalisé par Don Hahn
Origine Etats-Unis
Genres Documentaire
Thèmes Film traitant du cinéma, Documentaire sur le monde des affaires, Documentaire sur l'art, Documentaire sur le cinéma, Documentaire sur les villes, Musique, Films pour enfants
Acteurs Roy E. Disney, Michael Eisner, Jeffrey Katzenberg, Frank Wells, Howard Ashman, Steven Spielberg
Rôle Self (archive footage)
Note74% 3.741793.741793.741793.741793.74179
Au milieu des années 80, les légendaires studios d’animation de Walt Disney traversent une passe difficile. L’avenir se joue entre les nouveaux artistes avides d’innovation et les anciens qui refusent de céder le contrôle. C’est dans ce contexte que le studio enregistre quelques échecs historiques qui ont pu faire penser que l’âge d’or de l’animation était passé. Ce film retrace la façon dont Disney a retrouvé sa magie sur une période de dix ans avec une série de succès comme « La petite sirène », « La belle et le bête », « Aladdin » et « Le Roi lion ».
L'histoire de Pixar, 1h27
Réalisé par Leslie Iwerks
Genres Documentaire
Thèmes Film traitant du cinéma, Documentaire sur le monde des affaires, Documentaire sur l'art, Documentaire sur le cinéma, Films pour enfants
Acteurs Stacy Keach, John Lasseter, Brad Bird, John Musker, Ron Clements, Ollie Johnston
Rôle Lui-même
Note76% 3.8448953.8448953.8448953.8448953.844895
L'histoire du studio Pixar, de sa création jusqu'à la réalisation de "Ratatouille", en passant par ses déboires judiciaires et sa réconciliation avec Disney.
Star Wars, épisode III - La Revanche des Sith, 2h20
Réalisé par George Lucas, David Tattersall
Origine Etats-Unis
Genres Science-fiction, Fantasy, Action, Aventure
Thèmes L'espace, La grossesse, Monde imaginaire, Sexualité, Dans l'espace, Sur une planète fictive, Extra-terrestres, Politique, Dystopique, Space opera, Films pour enfants, Extraterrestre, Mise en scène d'un robot
Acteurs Ewan McGregor, Natalie Portman, Hayden Christensen, James Earl Jones, Ian McDiarmid, Samuel L. Jackson
Rôle Baron Papanoida (uncredited)
Note75% 3.7986053.7986053.7986053.7986053.798605
L'univers de Star Wars se déroule dans une galaxie qui est le théâtre d'affrontements entre les Chevaliers Jedi et les Seigneurs noirs des Sith, personnes sensibles à la Force, un champ énergétique mystérieux leur procurant des pouvoirs psychiques. Les Jedi maîtrisent le Côté lumineux de la Force, pouvoir bénéfique et défensif, pour maintenir la paix dans la galaxie. Les Sith utilisent le Côté obscur, pouvoir nuisible et destructeur, pour leurs usages personnels et pour dominer la galaxie.
Star Wars : L'Empire des Rêves, 2h30
Réalisé par Kevin Burns
Origine Etats-Unis
Genres Documentaire
Thèmes Film traitant du cinéma, L'espace, Dans l'espace, Documentaire sur le monde des affaires, Documentaire sur le cinéma, Extra-terrestres, Documentaire sur les films, Space opera, Extraterrestre
Acteurs Robert Clotworthy, Kenny Baker, Ben Burtt, Walter Cronkite, George Lucas, Steven Spielberg
Rôle Lui-même
Note82% 4.1348954.1348954.1348954.1348954.134895
L'Empire des Rêves relate l'épopée que fût la création de la première trilogie Star Wars. Des tous premières ébauches de scénario dans l'esprit de son créateur George Lucas jusqu'au succès qu'on connaît à la saga, ce documentaire nous entraine dans les coulisses d'un tournage tantôt chaotique, tantôt enivrant, racontés par les acteurs, les membres de la production, et George Lucas lui-même.