Dans un Los Angeles rendu intemporel où la nuit semble pouvoir s'étirer à l'infini sur ses créatures, Henry Chinaski (Mickey Rourke), écrivain sans véritable passion, boit, écrit des poèmes, arrive même parfois à ramener une fille, à condition qu'elle soit plus ivre morte encore que lui-même. Il fréquente la plupart du temps le Golden Horn, un bar de Los Angeles, où il se bat régulièrement avec Eddie, serveur aussi musclé qu'arrogant. Les clients parient même sur leurs bagarres. Dans toute cette agitation, Henry rencontre Wanda (Faye Dunaway), elle aussi alcoolique et en instance de divorce, chez qui il s'installe. Les deux marginaux essaient de mener une vie régulière mais ils s'accrochent brutalement l'un à l'autre, dans un maelström de sentiments mêlant amour, ivresse, violence et folie. Leurs recherches de travail restent vaines. Bientôt Henry vit une aventure avec une riche éditrice, Tully Sorenson qui a publié un de ses textes et qui lui propose de devenir son mécène. Alors qu'Henry aurait pu être publié et que de son côté Wanda aurait pu se défaire des hommes et des démons, le couple s'en remet à l'abandon, au chaos.
Immigré originaire du Penjab, Many, 17 ans, poursuit assidument ses études à l'école, tout en travaillant au noir pour envoyer de l'argent à ses parents qui sont restés dans son pays d'origine. Many trouve alors plusieurs jobs de moins en moins légaux, et risque de se faire expulser à sa majorité.
Nella et Orféo Mancini sont communistes dans l'Italie de 1932. Ils sont forcés de fuir avec leurs enfants. Mais au lieu de l'Amérique, Marseille sera leur terre d'accueil.
Carlo, ingénieur informatique, est plutôt sur la défensive quand sa femme, Elena le traine aux manifestations de son association contre le racisme. Leur foyer s'est installé dans la routine.
Bienvenue à Marly-Gomont est un film retraçant l'histoire du père du chanteur Kamini Zantoko. Originaire du Zaïre (l'actuelle République démocratique du Congo), il arrive dans un village où lui, sa femme et ses enfants sont les seuls gens noirs.
Dans le Nord-est de l'Angleterre, en 1984, Billy Elliot est un jeune garçon de onze ans qui habite dans une petite ville minière du comté de Durham avec son père Jackie, son frère aîné Tony et sa grand-mère, sa mère étant décédée. Comme tout le voisinage, Jackie et Tony font le même métier : mineur. Billy quant à lui, va encore à l'école puis fait de la boxe après la classe. En effet son père le pousse à ce sport, croyant qu'une réussite est possible dans ce domaine et permettrait à la famille de se sortir de l'embarras financier dans laquelle elle se trouve, d'autant plus que Jackie et Tony se sont engagés dans une grève générale pour défendre les salaires des mineurs. Mais Billy n'aime pas beaucoup la boxe et présente soudain une curiosité pour le cours de danse qui partage désormais le local avec son club et constitué uniquement de filles.
Uxbal est un marginal, à la fois père de famille barcelonais vivant de l'organisation de trafics liés à l'économie souterraine de la ville et au travail d'immigrés illégaux (d'origine sénégalaise et chinoise) et voyant capable de communiquer avec les personnes qui viennent de mourir, pour les aider à passer dans l'au-delà. Il vit misérablement et tente d'élever seul ses deux enfants, Mateo et Ana. Leur mère, Marambra, est atteinte de troubles bipolaires et s'est vue retirer la garde de ses enfants.
Freddy a quitté clandestinement la Bolivie pour les faubourgs de Buenos Aires, dans l'espoir de trouver une situation meilleure et de faire venir sa famille. Il trouve un emploi de cuisinier dans un café, mais l'accueil est plus froid que prévu.
Piotr est victime d'un choc frontal lors d'un accident de la circulation. S'ensuit une perte générale de son intellect. Après un coma suivi d'un traitement en milieu médicalisé, il va devoir se reconstruire au quotidien, entre les tentatives de remémorisation du passé et les nouveaux acquis qui constituent le processus d'une renaissance quasi complète. Le chemin pour y parvenir est semé d'embûches et de succès, d'espoirs et de désillusions, de joies mais aussi de peines assumées par son amie Marilyn, qui lui voue un amour intact et qui ne connaît ni résignation ni abandon.
Alors qu'il flirtait avec son assistante au bord du canal à Aix-en-Provence, Christian Lespinglet (Gérard Jugnot), marchand de tableaux de son état et néanmoins surendetté, sauve la vie d’un SDF (Gérard Depardieu) qui tentait de se noyer. Recueilli par Lespinglet et sa femme, dont la vie se montrait plutôt monotone, il se montre bien vite encombrant et perturbe leur vie.
Paris, au début des années 1930. Désespéré parce qu'il a perdu son chien et dégoûté par la société, Boudu, magnifique clochard, se jette dans la Seine depuis le pont des Arts. Monsieur Lestingois, bourgeois libéral, et libraire, qui l'observe à la longue vue, intervient et le sauve. Il le ramène dans son magasin. Une fois revenu à lui, Boudu s'installe pour un temps chez M. Lestingois, au grand déplaisir de sa bonne Anne-Marie (qui est sa maîtresse) et de sa femme Emma. Lestingois cherche à civiliser Boudu. Mais ce dernier préfère semer le désordre dans la maison, séduire la bonne et M Lestingois… Pour satisfaire la morale, on décide de marier Boudu à la bonne. Les noces se déroulent au bord de la Marne. La fête nautique tourne mal, la barque des mariés se renverse, et Boudu en profite pour s'échapper en nageant dans la rivière et repartir au fil de l'eau.
Le cœur gros, Maya a laissé sa mère a Cuernavaca pour émigrer aux États-Unis. Après bien des péripéties, elle arrive à Los Angeles où vit depuis longtemps sa sœur ainée Rosa. Énergique et décidée, Maya décroche un premier job de serveuse dans un bar de nuit puis obtient de Rosa, employée dans une entreprise de nettoyage, qu'elle la présente à son directeur, Perez. Devenue femme de ménage, Maya se retrouve au milieu d'une armée d'employées de toutes les nationalités, qui travaillent dans des conditions inacceptables. Maya refuse de se soumettre.
Le film raconte l'histoire d'Eilis Lacey, une jeune immigrante irlandaise à Brooklyn dans les années 1950. Attirée par la promesse des États-Unis, Eilis quitte l'Irlande et le confort de la maison de sa mère pour les rives de la ville de New York. Le mal du pays qui la tourmente au début diminue, d'autant plus qu'elle tombe amoureuse d'un italien, Antonio. Un peu plus tard, à la suite du décès imprévu de sa sœur, elle décide de retourner en Irlande pour y passer environ un mois. C'est alors qu'Eilis se laisse emporter par une nouvelle romance et les perspectives d'une autre vie. Rapidement, sa nouvelle vivacité est perturbée par son passé et elle doit choisir entre deux pays et les vies qui y sont rattachées.