Jean-Pierre Jeunet est un Acteur, Réalisateur, Scénariste, Producteur, Directeur de la Photographie, Monteur, Concepteur de costume, Animateur et Dialogue additionnel Français né le 3 septembre 1953 à Roanne (France)
Jean-Pierre Jeunet
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Nationalité FranceNaissance 3 septembre 1953 (71 ans) à Roanne (
France)
Récompenses Chevalier de la Légion d'honneur, Officier des Arts et des Lettres
Jean-Pierre Jeunet, né le 3 septembre 1953 au Coteau (Loire), est un réalisateur et scénariste français.
Biographie
Formation, co-réalisation et révélation critique
Né au Coteau (près de Roanne), Jean-Pierre Jeunet a fait ses études à Nancy au lycée Poincaré. Avant d'entamer sa carrière au cinéma, il a d'abord travaillé comme technicien chez France Télécom à Nancy.
Jean-Pierre Jeunet débute dans le métier en réalisant des films publicitaires, et des vidéoclips (parmi lesquels Tombé pour la France d'Étienne Daho en 1986 ou La Fille aux bas nylons de Julien Clerc en 1984). En parallèle, il réalise en commun avec le dessinateur Marc Caro des courts-métrages d'animation, L' Évasion (1978) et Le Manège (1980).
Les deux réalisateurs passent un an et demi à confectionner dans les moindres détails leur troisième court-métrage Le Bunker de la dernière rafale, en 1981. Tous leurs courts-métrages sont récompensés dans de nombreux festivals, aussi bien en France qu'à l'étranger.
C'est leur premier long-métrage surréaliste, Delicatessen, avec Dominique Pinon et Jean-Claude Dreyfus, réalisé en 1991, qui les propulse sur le devant de la scène. L'œuvre est couronnée par des Césars dont ceux du meilleur premier film et du meilleur scénario. Leur second long-métrage met presque quatre ans à se concrétiser. La Cité des enfants perdus (1995) est un conte noir, totalement novateur pour l'époque sur le plan des effets spéciaux (exécutés en partie par Pitof), et qui a nécessité la création de nouveaux logiciels. Après sa présentation à Cannes en 1995, il est distribué partout dans le monde avec succès.
Confirmation commerciale et consécration
En 1997, à la suite de la défection du réalisateur anglais Danny Boyle, Jean-Pierre Jeunet se voit proposer la mise en scène du quatrième épisode des aventures d'Ellen Ripley, Alien, la résurrection. Se séparant de Marc Caro, il part donc poursuivre sa carrière aux États-Unis. Comme à l'accoutumée, il fait équipe commune avec son (autre) complice de toujours, Dominique Pinon, et retrouve aussi Ron Perlman, déjà présent dans La Cité des enfants perdus. Le cinéaste confirme avoir joui d'une certaine liberté, et si les critiques américaines sont très moyennes, le blockbuster est un succès au box-office.
En 1999, Jean-Pierre Jeunet a été le premier président du festival de cinéma de La Foa, en Nouvelle-Calédonie.
En 2000, il revient en France, pour tourner Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, avec Audrey Tautou et Mathieu Kassovitz, Rufus, Isabelle Nanty, Jamel Debbouze, et son acteur fétiche Dominique Pinon. Avec ce film, le cinéaste enregistre un succès sans précédent : plus de huit millions d'entrées et quatre Césars remportés sur treize nominations : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleure musique, et Meilleurs décors. Ce triomphe lui permet de monter quatre ans plus tard l'adaptation du roman de Sébastien Japrisot : Un long dimanche de fiançailles ; un projet d'envergure que Jeunet portait depuis dix ans, et récompensé par cinq Césars. Pour cette grande fresque romanesque sur fond de guerre 1914-1918, Jeunet retrouve sa « fabuleuse » actrice Audrey Tautou, entourée d'une distribution prestigieuse, dont Marion Cotillard.
Après le tournage du film Un long dimanche de fiançailles, il refuse le poste de réalisateur du film Harry Potter et l'Ordre du phénix, œuvre tirée du roman du même nom, écrit par J. K. Rowling. Il commencera une période de pré-production pour un film commandé par la Fox : L'Odyssée de Pi. Cependant son projet sera considéré comme trop onéreux par la Fox qui le confiera plus tard à Ang Lee.
Le cinéaste reste donc fidèle au cinéma francophone pour ses projets suivants, confirmant néanmoins son aura à l'international.
Films plus récents
En 2006, il est président du jury du 19e Festival international du film de Tokyo, et en 2009, il est le parrain du Salon du cinéma et assure la présidence du jury du 35e Festival du cinéma américain de Deauville.
En octobre 2009 sort son sixième long-métrage, Micmacs à tire-larigot, une comédie historique décalée à la distribution aussi éclectique et populaire que celle de Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, et menée par Dany Boon. Le film est présenté comme une satire sur le commerce illégal d'armes. Malgré ce pedigree, le film rassemble à peine plus d'un million de spectateurs.
Il part ensuite pour le Canada pour réaliser L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet, adaptation du roman éponyme de Reif Larsen sorti en 2009. Le long-métrage sort en 2013, et s'appuie essentiellement sur une distribution internationale. Il reçoit des critiques positives, à défaut de convaincre en salles.
En 2015, Jeunet faillit rentrer dans le monde de la télévision et du streaming en réalisant un pilote, pour Amazon Studios, Casanova avec Diego Luna incarnant le célèbre italien. La série n'est pas commandée.
En décembre 2015, Jeunet est membre du jury du 15e Festival international du film de Marrakech, présidé par Francis Ford Coppola.
Il déclara que son prochain film sera dans la veine de L'Homme qui aimait les femmes de François Truffaut. Il indiqua en 2017 qu'il a deux scripts, l'un sur un film érotique, l'autre sur les robots et l'intelligence artificielle.
Parrain d'une école de cinéma
Jean-Pierre Jeunet était également le parrain d'une école de cinéma, l'Institut des métiers du cinéma de Normandie, à Cherbourg de 2006 à 2010.
Ses meilleurs films
(2001)
(Réalisateur)
(1997)
(Réalisateur)
(2004)
(Réalisateur)
(2009)
(Réalisateur)
(2013)
(Réalisateur)
(1991)
(Réalisateur) Le plus souvent avec