Hye Young, jeune femme de 25 ans, est artiste peintre impressionniste, elle vit en Hollande avec son grand-père antiquaire. Elle attend deux choses : l'ouverture de sa prochaine exposition et l'amour. En attendant elle peint des portraits dans la rue. C'est là qu'elle fait la connaissance de Jeong Woo un policier venu se faire peindre le portrait, apportant avec lui un pot de marguerites (daisy en anglais). Elle croit reconnaitre alors en lui le mystérieux inconnu qui, chaque jour, lui fait livrer un pot de ces fleurs. Mais ce mystérieux admirateur est en fait un tueur professionnel.
Jia Zhang Ke suit le travail du peintre chinois Liu Xiaodong à travers deux œuvres de l'artiste : la première se fait au village de Fengjie, bientôt englouti par les eaux à la suite de la construction du barrage des Trois-Gorges. Liu Xiadong y peint les ouvriers au travail et dans la détente. La deuxième met en scènes des jeunes femmes de Bangkok, belles et sensuelles.
Reno, peintre résident dans un quartier malfamé de New York, avec sa fiancée et la maîtresse de cette dernière, peine à payer ses loyers. Il travaille sans relâche sur ce qui sera, selon lui, son chef-d'œuvre. Cependant, il ne parvient pas à donner la touche finale au tableau. Il est progressivement atteint d'hallucinations où il s'imagine, perceuse électrique à la main, tuer les sans-abris du quartier.
Lars est un peintre danois en panne d'inspiration. Son manager l'envoie au fin fond du Canada pour enseigner l'art dans une école afin qu'il retrouve sa créativité. Il rencontre Lesley et afin de lui plaire, il accepte d'héberger Eddie, un élève muet et retardé. Après quelque temps de cohabitation, les deux hommes développent une amitié. Mais Lars se rend vite compte, que son pensionnaire souffre de somnambulisme et commet des atrocités pendant la nuit. Il se rend compte que ces faits lui redonne sa créativité et se remet à peindre.
Edvard Munch, la danse de la vie, présenté comme un documentaire d'époque, retrace les débuts de la carrière artistique du peintre expressioniste norvégien Edvard Munch (1887-1901). De ses recherches picturales à la réception de son œuvre par le public et les critiques, des drames amoureux à la peur de la maladie qui s'abat sur sa famille telle une malédiction, de son rejet de la société bourgeoise à son accueil par des groupes anarchistes ou d’artistes révolutionnaires, le film brosse un portrait subjectif et intime de Munch tout en liant l’artiste à son époque et aux grands mouvements culturels et sociaux qui agitent cette fin du XIX siècle.
Au début du film, Schiele a une relation avec Tatyana, âgée de treize ans. Le père de Tatyana porte plainte ce qui entraîne l'arrestation de Schiele qui est condamné à 23 jours de prison. Après sa libération il épouse Edith, mais reste amoureux de Wally Neuzil, son modèle préféré.
Le film narre la période, de 1566 à 1580, de la vie du peintre Domínikos Theotokópoulos, célèbre sous le nom de El Greco, de ses premiers succès comme peintre d'icônes dans son île natale, Crète, à son activité de peintre maniériste et sa production de ses plus importantes œuvres à Tolède, et dont le point culminant (et totalement fictif) est sa relation conflictuelle avec le cardinal Fernando Niño de Guevara, Grand Inquisiteur d'Espagne.
Célèbre artiste peintre vivant à Tunis, Amine, la quarantaine, prépare une exposition mais traverse une crise de création. Il rencontre Nidal, un adolescent délinquant qui mendie pour subvenir aux besoins de sa famille, et battu par son père chômeur et alcoolique.
À Paris en 1940, alors que la France est occupée par l'Allemagne nazie, Jacques Jaujard, directeur du musée du Louvre, et le comte Franz von Wolff-Metternich, à la tête de la Kunstschutz (commission allemande pour la protection des œuvres d'art en France) unissent leurs forces afin de préserver les collections du plus grand musée français.
Frida, alors étudiante et engagée dans sa première relation amoureuse, voit Diego Rivera pour la première fois dans son atelier. Peu après, Frida a un grave accident de bus qui la laisse gravement blessée à 18 ans, la colonne vertébrale brisée et la jambe fracturée en de multiples endroits. Clouée au lit, le corps et les jambes enfermées dans un plâtre, elle commence à peindre pendant sa convalescence. Quelques années après, Frida entame une relation avec Diego Rivera, qui finit par la demander en mariage ; elle dit attendre de lui « de la loyauté, sinon de la fidélité ». Diego trompe Frida à de nombreuses reprises avec des maîtresses, tandis que Frida Kahlo, bisexuelle, connaît plusieurs liaisons avec des hommes et des femmes. Les deux époux font un voyage aux États-Unis durant lequel Frida fait une fausse couche, puis apprend le décès de sa mère. Peu après, à New York, Diego Rivera réalise une fresque murale pour le Rockefeller Center, L'Homme au carrefour. Par la suite, Nelson Rockefeller tente de contraindre Rivera à supprimer un portrait de Lénine qui apparaît dans un détail de la fresque, mais Rivera, fervent communiste, refuse : la fresque est alors détruite.
Repères biographiques sur l'artiste mexicaine Frida Kahlo (1907-1954). Ses souvenirs d'enfance, ses souvenirs douloureux aussi : la poliomyélite qui, à l'âge de six ans, atrophie sa jambe droite, son terrible accident d'autobus en 1925, ses fausses couches, les interventions chirurgicales incessantes. La peinture devient le combat de son existence. Elle rencontre le muraliste Diego Rivera qu'elle admire et qu'elle épouse en 1929 : une relation complexe et tumultueuse. Son adhésion aux idées communistes Sa vision du peuple mexicain et de son folklore. Ses références à la culture amérindienne. Sa relation avec le révolutionnaire russe, pourchassé par Staline, Léon Trotski, accueilli avec son épouse, en 1937, dans sa maison familiale, la Casa Azul. Son œuvre picturale reflétant, tout à la fois, son exubérance et son désespoir. Voici le premier passage d'un texte qui, à la façon d'un prologue-résumé du sujet, apparaît dans le film : « De son lit de moribonde, Frida Kahlo, la grande artiste-peintre, reconstruit, en suivant les palpitations authentiques de sa mémoire, c'est-à-dire, de manière décousue et fragmentée, uniquement à travers les images, sa vie et son œuvre incontournable de l'époque du muralisme mexicain.