Japon, 1159. Les luttes entre clans font rage. Celui du Minamoto tente de renverser le Taira au pouvoir. Afin de protéger la fuite de la princesse, une de ses dames de compagnie, Kesa (Machiko Kyo) est envoyée comme leurre sous la protection du valeureux guerrier Morito (Kazuo Hasegawa) qui lui sauve la vie et tombe fou amoureux d'elle. Après que la rébellion a été matée, le Seigneur Kiyomori promet à Morito la récompense qu'il demandera et cela quelle qu'elle soit. Morito, ignorant qu'elle est mariée au noble garde Wataru (Isao Yamagata), réclame de son maître qu'il intervienne afin de favoriser son mariage avec Kesa. Sa découverte de l'état marital de la jeune femme ne freine en rien ses ardeurs, bien au contraire. Il sombre vite dans une passion de plus en plus folle et agressive tandis que Kesa entend rester fidèle à son mari.
Le seigneur Minamoto no Yoshitsune, suivi de six de ses hommes dont le fidèle Benkei, est poursuivi par les sbires de son frère, le shogun Minamoto no Yoritomo. Tous déguisés en moines yamabushi, ils doivent traverser une frontière. Ils devront inévitablement duper les gardes-frontières, s'ils ne veulent pas se faire capturer.
Japon, automne 1573. Le Château d'Odani du clan Azai est assiégé par l'armée d'Oda Nobunaga. Trois soldats du camp assiégé connaissent des fortunes diverses. Sasa Hayatenosuke ne peut se résoudre à faillir à son devoir malgré les suppliques de Kano, la femme qu'il aime. Hayatenosuke promet de tout faire pour survivre à l'affrontement à venir et confie Kano à Tachibana Jurota un soldat un peu couard qui ne veut pas mourir au combat et tous deux s’enfuient du château la nuit précédent la bataille décisive. Le lendemain l'armée du clan Azai est défaite, Kagami Yakeiji est fait prisonnier mais parvient à tuer son geôlier et à s'enfuir. Sasa Hayatenosuke est quant à lui blessé au combat. Il est recueilli et soigné par Oryo, qui avec son père est à la tête d'une bande de pillards qui dépouille les soldats tués au combat.
La célèbre confrontation au coin de Kagiya a été racontée de nombreuses fois, mais jamais auparavant avec le réalisme et l'intensité de cette version écrite par Kurosawa Akira et mettant en vedette Mifune Toshiro dans le rôle du célèbre épéiste qui doit affronter son meilleur ami alors qu'ils sont forcés de prendre des positions opposées dans une vendetta causée par le meurtre d'un membre de leur famille.
Un samouraï du nom de Daiemon qui détenait le record du nombre de flèches tirées sur une cible en une journée avec 6200 flèches, lors du tournoi annuel qui se déroule au temple Sanjūsangen-dō de Kyoto, est détrôné l'année suivante par Kanzaemon Hoshino qui parvient à toucher 8000 fois la cible. Un panneau au nom de sa famille célébrant l'événement est apposé sur le temple en remplacement de celui de Daiemon, apportant un grand prestige à la famille Hoshino. Lors du concours suivant, Daiemon échoue à retrouver son bien avec « seulement » 7300 flèches ayant touché la cible et se suicide par seppuku.
Après l'injuste condamnation à se faire hara-kiri infligée à un jeune samouraï, quarante-sept de ses compagnons le vengent en se faisant à leur tour hara-kiri sur sa tombe.
Japon, fin de la période Edo. Le bandit Kunisada Chuji et sa suite, traqués par la police sont en fuite. Au cours de ce long périple, Chuji tombe malade et est trahi par certains de ses partisans.