« Qu’en était-il du triste sort infligé aux scénaristes à l’époque des cavernes ? Jugez par vous-mêmes ». Un personnage chauve et à lunettes, assis dans son bureau, producteur de la préhistoire — reconnaissable à son short en peau de bête — reçoit une proposition de script sous forme d’un rouleau de parchemin qu’il commence à réduire à grands coups de ciseaux. Il auditionne d’abord une jeune femme qui se livre à un numéro de charme se terminant par un grand écart, puis il reçoit un clown coiffé d’un chapeau melon (qui pourrait être Charlot), avant d’engager un athlète qui lui montre sa force en malmenant une chèvre que l’on a remarquée auparavant broutant le short du producteur et les pages refusées. « Et maintenant, ils tournent ce qui reste de l’histoire ». On assiste à une querelle entre l’athlète et celui qui doit être le réalisateur, qui se termine par un K.O. général. Puis la vedette, chevauchant la chèvre comme un pur-sang, galope dans la nature, suivi par un dinosaure qui sert de grue pour effectuer un mouvement de caméra, l’appareil de prise de vues étant très drôlement actionné par le caméraman qui fait tourner un pédalier de vélo et non pas une manivelle. L’homme au petit chapeau s’exerce ensuite au lancer de couteaux sur l’athlète, ligoté par un singe, puis fait la cour à la belle. Le couple reçoit enfin la bénédiction d’un chaman perché en haut d’un cocotier. Le film doit encore subir les outrages de la censure, représentée ici par trois hommes à chapeau haut-de-forme qui menacent le producteur à qui il ne reste plus qu’à mutiler la pellicule. « Et c’est alors que s’avance le fier scénariste pour voir ce qu’on a fait de son chef d’œuvre ». La projection commence avec le titre à double sens : « Qui est le bouc ? bâclé d’après l’histoire d’Aloysius Flintpebble ("pierre à silex")». Film qui a obtenu le « visa N° 7-11 » ! Il ne reste de l’histoire filmée que des débris sans queue ni tête mais qui se termine par un mariage. Le scénariste s’arrache les cheveux et met au tapis le producteur. « C’est un bon scénario qui reconnaît son auteur… Après, ça devient un film » (It’s a wise scenario that knows its own author… after it gets in the movies).
Un producteur hollywoodien a confié à l’auteur renommé Richard Benson la tâche de trouver le sujet d’un film. À Paris, Richard, censé être resté enfermé durant des semaines pour travailler à son scénario, a perdu tout son temps à festoyer en compagnie de son inséparable bouteille. Comme il ne lui reste plus que deux jours pour trouver une histoire, il recrute la secrétaire Gabrielle Simpson pour l'aider. Dans la précipitation, des idées aussi farfelues que décousues fusent des cerveaux en ébullition des deux scribouillards pendant que l’amour fera le reste…
Jerry Stahl (Ben Stiller) est un écrivain pour le cinéma et la télévision dont la dépendance à l'héroïne correspond à une dépense de 6 000 $-par semaine, ce qui l'a mené à ruiner sa carrière et mettre en danger la vie de sa fille. Il essaie de se désintoxiquer avec Kitty (Maria Bello), qui écoute patiemment ses souvenirs enchevêtrés.
Yves Zand, un réalisateur, prépare un film sur la chanteuse Barbara en étudiant des images d'archives et la musique tandis que Brigitte, l'actrice, étudie soigneusement le caractère, les gestes, les manières et les intonations de la célèbre chanteuse qu'elle interprète. Au fur et à mesure du tournage, Brigitte fusionne peu à peu avec le personnage, apprenant les partitions et imitant son expression faciale, au point de troubler le réalisateur.
Un producteur tout-puissant soutient un jeune scénariste ambitieux. L'épouse du producteur, une actrice aigri, au crépuscule de sa carrière, devient son amante. Le scénariste écrit un film dont la trame change sous l'influence des événements. Or, subitement, le producteur est assassiné. Les soupçons se portent sur son protégé...
Steven Phillips est un scénariste sans succès, malgré une certaine reconnaissance. Totalement désespéré après que son nouveau scénario ait été refusé par tous les studios, il demande conseil à son fidèle ami Jack Warrick. Celui-ci lui dévoile la clé de sa réussite : une muse du nom de Sarah. Tout d'abord incrédule, Steven accepte la compagnie de cette égérie pour retrouver son inspiration.
Felix Bonhoeffer, un scénariste, vit entre deux mondes : le monde réel et celui qu'il a développé dans son esprit au fil du temps. Il n'a pas conscience qu'il vit au bord d'une ligne depuis des années et qu'il est sur le point de la franchir. Il se trouve donc perplexe lorsque, engagé pour remanier l'histoire d'un meurtre situé dans un café désert, des personnages du film qu'il est en train d'écrire apparaissent dans la vie réelle et vice-versa. Et alors qu'il essaye tant bien que mal de vivre sereinement entre ces deux mondes, des références à des chansons et à des films de science fiction des années 1950 se mêlent soudain à son quotidien, sélectionnées de manière aléatoire par sa mémoire...