En 1939, la fin de la guerre civile espagnole oblige des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à fuir l’Espagne franquiste. En Algérie, l’administration française ouvre des camps pour les accueillir. 70 après, un jeune Algérien enquête sur ces camps. Malgré l’absence d’archives, les traces ont survécu à l’oubli collectif et transparaissent dans l’Algérie d’aujourd’hui.
Hichem rêvait de « harga » depuis tout petit. Un jour, il a pris la mer vers l'Europe, il a tenté le grand voyage interdit, sur un bateau de fortune avec 27 concitoyens, dont certains étaient des amis ; seul Hichem est revenu. D'autres Tunisiens racontent, de leur côté, pourquoi ils ont voulu ou voudraient quitter le pays : la misère, le chômage, l'impossibilité de se projeter dans l'avenir, l'impasse dans laquelle ils se trouvent.
En 1969, l’imam Abdullah Haron fut enfermé et tué en détention au Cap. Leader de communauté, très apprécié, il tentait de faire prendre conscience à ses congénères, peu actifs, de la détresse dans laquelle ils vivaient sous l’apartheid. Durant les années 1960, l’imam Haron est devenu plus actif et a commencé à voyager à l’étranger pour soulever des fonds destinés aux familles pauvres. Mélangeant animation, interviews et archives, ce court-métrage explore les dernières années de la vie de l’imam et sa mort. Le récit est dit par son petit-fils, le réalisateur, à travers les yeux d’un enfant.
Ce documentaire explore les allégations, initialement publiées dans le livre Darkness in El Dorado, à l'encontre des anthropologues ayant étudié les Indiens Yanomami dans les années 1960 et 1970. Au-delà d'une mise en doute de la vérité scientifique dans le domaine très particulier de l’anthropologie, ce film porte des accusations graves incluant violation de l'éthique médicale et crimes sexuels.
L’Albatros avait souri du haut du ciel / Ce furent les dernières âmes sacrifiées au fond de l’océan / Bien des années plus tard, leurs corps échouèrent sur la plage. Un jeune clandestin adresse une lettre à sa mère. Il lui fait revivre les affres de la mer que ses amis d'infortune et lui ont eu à vivre des semaines durant en allant à l'assaut de la grande bleue. Parti du Sénégal vers l'Espagne, la pirogue contenant 54 passagers a dérivé vers le continent américain pour accoster à la Barbade avec seulement 11 personnes... mortes.
En 2010, le cinéaste Werner Herzog interviewe aussi bien les familles de victimes d'un triple meurtre ayant eu lieu à Conroe, au Texas que les accusés...
Dix-neuf ans après avoir été incarcérés pour le meurtre de trois enfants de 8 ans à West Memphis, trois adolescents voient les charges contre eux s'étioler...
Ce film décrit la vie de Frantz Fanon, un psychiatre de Martinique devenu porte-parole de la lutte anti-colonialiste. En 1952, Frantz Fanon écrit Peau noire, masques blancs, une analyse du racisme et des manières qu'ont ses victimes de l'intérioriser. Dans les années 1950, il aide les rebelles lors de la guerre d'Algérie. Expulsé d'Algérie en 1956, il migre vers Tunis, où il écrit pour le journal rebelle algérien El Moudjahid, fonde l'une des premières cliniques psychiatriques d'Afrique et écrit plusieurs ouvrages sur la décolonisation. Il décède d'une leucémie à Washington D.C. à l'âge de 36 ans.
Winners nous présente WIN, un projet mis en place par la Croix-Rouge espagnole au Libéria, programme d’intégration sociale et professionnelle pour des femmes vulnérables de Monrovia. Plus de quatorze années de guerres ont remisé ces femmes en bas de l’échelle sociale libérienne, déjà fragilisée. Elles les ont ainsi converties en victimes parfaites d’une violence contre les femmes qui menace de s’institutionnaliser.
Dans les bars de Tel Aviv, la nuit, la réalisatrice demande à des jeunes Juifs s'ils auraient des relations sexuelles avec des Arabes, et à des jeunes Arabes s'ils feraient l'amour avec des Juifs. Chacun donne son avis, avec plus ou moins d'explications, sur le symbole que cela peut représenter pour eux (beaucoup l'ont déjà fait) ou au contraire leur refus. Des jeunes issus de familles mixtes (un parent juif, l'autre arabe) sont également interviewés. Le film recueille aussi les témoignages du journaliste Gideon Levy et de l'acteur Juliano Mer-Khamis, de mère juive et de père arabe, assassiné en 2011 par des Palestiniens à Jénine.
Burma se rend à une fête avec son petit-ami. Elle y fume pour la première fois de la marijuana.
C’est le début de sa chute dans la spirale infernale de la toxicomanie.
Une lycéenne se laisse entraîner par une bande de fumeurs de marijuana. Un reporter va tenter d’infiltrer le gang des jeunes drogués
dans l’espoir de la sauver et alerter la population sur le terrible danger qui guette la jeunesse américaine…
Small town girl Jane Bradford falls for Nick, a guy from the big city who offers her the opportunity to get away from her small town life. He also offers her "headache powder", she not knowing that it's cocaine and that Nick is a drug pusher. By the time they get to the city, she's hooked on her new medicine. Jane's brother, Eddie, goes to the city to look for his sister, who has not kept in touch with her family. Eddie gets a job as a carhop at a drive-in and is befriended by a drive-in's waitress named Fanny. Fanny is one of Nick's customers, and Fanny soon gets Eddie hooked on the headache powder. Due to this vice, Eddie and Fanny's life soon goes downhill. They're both fired from their jobs and are unable to find other work in their drugged out state. On the periphery of both Eddie and Jane's life is Dorothy Farley, a customer at the drive-in. Dorothy, dating Dan, comes from a wealthy family and she throws her money around easily. She's willing to assist financially those in need.
The advance publicity booklet on the film when it was entitled "Africa Sings", touted it as showing "what the white man achieved for himself" and "what he has done for he natives." "Africa Sings" was one of the first documentary films from South Africa to take a look at the lives of South Africans of all races. There are images of location life, schools and colleges, and a cross-section of occupations, from mine-workers to road-gangs, school-teachers to house- servants, waiters to cane-cutters. Mainstream reviewers gave the documentary a tepid response; the London Daily Worker thought it was too bland to serve a staunch liberationist purpose.