En décembre 1968, le réalisateur Michael Lindsay-Hogg tourne The Rock and Roll Circus, un évènement musical organisé par les Rolling Stones auquel participent notamment John Lennon et sa femme Yoko Ono. Aussitôt terminé, le réalisateur se voit offrir, par Paul McCartney, l'opportunité de tourner un documentaire sur l'enregistrement du prochain album des Beatles. Accompagnés par l’équipe de tournage, le groupe se réunit à partir du 2 janvier 1969 dans les studios de cinéma de Twickenham, où ils avaient déjà tourné des scènes pour A Hard Day's Night et Help! et commence à enregistrer. Yoko Ono est présente aussi, assise à côté de John Lennon. L'ambiance est tendue, des désaccords apparaissent, sans compter le fait que les membres du groupe n’apprécient pas les conditions dans lesquelles ils répètent dans cet endroit particulier, sous l'œil de deux caméras tournant en continu. Chaque jour, ils commencent à travailler tôt le matin, ce qui les change profondément de leurs séances nocturnes habituelles aux studios Abbey Road. « Nous n'arrivions pas à nous y habituer, se souviendra Lennon. Les studios Twickenham étaient devenus un endroit cauchemardesque, où il fallait se rendre matin après matin. Nous ne pouvions vraiment pas faire de la musique dès huit heures du matin ni même à dix heures, avec ces objectifs attachés à nos moindres gestes, avec tous les techniciens gravitant autour de nous, attentifs à fixer même nos bâillements. » Durant ces séances, les Beatles jouent de tout et de rien, beaucoup (près de 100 titres seront abordés), font le « bœuf » (jamming), souvent mal, faux et sans conviction.
Le King vous donne rendez-vous pour un concert mythique à Las Vegas en 1970. Ce concert, filmé en 6 soirées, nous montre un Elvis au meilleur de sa forme qui électrise la salle en interprétant ses plus grands succès.
Le premier festival de Woodstock a lieu du 15 au 18 août 1969 à Bethel dans l'État de New York. Le film montre une partie des prestations musicales mais également la musique de l'époque et met en avant le mouvement contestataire des jeunes à la fin des années 1960.
Ce documentaire de la tournée américaine des Rolling Stones en1969, est devenu un symbole poignant de la disparition de l'époque "Peace and Love". Après une tournée couronnée de succès au travers des Etats-Unis, les Rolling Stones effectuent en décembre un concert gratuit à Altamont Speedway en Californie. Le groupe à choisi imprudemment les Hells Angels pour assurer la sécurité. Les motards ont recours à la violence pour maintenir en ordre une foule agitée, stone, et souvent nue. Le résultat: des dizaines de blessés et la mort à l'écran d'un jeune homme noir (pendant "Sympathy for the Devil") par un membre de la sécurité. De façon arrangée, mais efficace, les frères Maysles filment Mick Jagger dans la salle de montage regardant l'assassinat projeté pour la première fois. Le film fonctionne aussi comme un documentaire du rock-and-roll, capturant la bande pendant leur moments les plus détendus, enivrant, et électrisant.
Dans ce documentaire classique de 1969, l'homme en noir est capturé à son apogée, le premier d'une longue carrière dans les montagnes russes. Tout juste après son album Folsom Prison, Cash révèle la sombre intensité et le talent brut qui ont fait de lui une star de la musique country et une icône de la culture. Le réalisateur Robert Elfstrom s’est rapproché plus que tout autre cinéaste de Cash, qui joue notamment avec sa nouvelle épouse, June Carter Cash, dans un duo rare avec Bob Dylan, et dans les coulisses avec des amis, la famille et de jeunes musiciens en herbe.
Monterey a présenté des performances de carrière de Jimi Hendrix, Janis Joplin et Otis Reading, mais ils n'étaient que quelques interprètes dans une programmation diversifiée qui comprenait Simon et Garfunkel, The Mamas and the Papas, The Who, The Byrds, Hugh Masekela et l'extraordinaire Ravi Shankar.
Jean-Luc Godard filme des scènes de contestations politiques avec des membres des Black Panthers, montées en parallèle avec des séances d'enregistrement des Rolling Stones.Il suit en particulier la création de la chanson Sympathy for the devil, en alternance avec des scènes de révolution à l'extérieur du studio. En dépassant les limites du genre par un montage original, Godard restitue les réalités de la composition de la musique rock et permet ainsi d'approcher la musique au travail, en pleine création. La veine militante est aussi un des fils conducteurs de ce film-puzzle, montrant les liens entre création artistique et utopie social