François Faho, qui travaille dans un cirque, décide Armand Durand, un ancien camarade de guerre en plein désespoir amoureux, de se joindre à eux. Après quelques mois sur les routes, ce dernier s'est bien intégré. Mais le cirque de Papa Jules n'a pas toujours payé ses taxes et il finit par être rattrapé par la police qui saisit tout leur matériel, y compris les roulottes qui contenaient leurs vêtements. Ils se retrouvent alors à quatre, François, Armand, Lorenzo et Papa Jules, et il ne leur reste qu'une malle, qui contient entre autres un costume de singe, ce qui leur donne l'idée de déguiser Faho et d'en faire une attraction, « le singe parlant ». Ils jurent alors de ne pas révéler leur truc.
M Jacob Politz (Louise Dresser), dont le fils Frank (Jason Robards Sr.) et le mari (George Nichols) sont mineurs dans une mine de charbon, économise depuis des années pour envoyer son fils, Frank, au collège et implore Anne (Virginia Brown Faire), une jeune fille à qui il se fiance, de ne pas empêcher sa carrière universitaire. Au collège les prouesses athlétiques de Frank lui permettent d'intégrer l'équipe de football.
Aloma, une danseuse, vit sur Paradise Island, surveillée jalousement par son amant Nuitane. Lorsque Red Malloy lui cherche des ennuis, Bob Holden, un Américain présent sur l'île pour oublier une histoire d'amour malheureuse, la défend et gagne sa confiance. Sylvia, l'ancien amour de Bob, arrive sur l'île avec son mari Van Templeton. Aloma commençait à tomber amoureuse de Bob, mais celui-ci réalise qu'il aime encore Sylvia. Bob et Van disparaissent avec leur canoë pendant une tempête, ce qui fait se rapprocher les deux femmes. Mais Bob réapparaît, annonçant que Van s'est noyé. Il se réconcilie avec Sylvia et Aloma retourne avec Nuitane.
Dans une petite ville en Espagne, les Brull possèdent tout. La mère Brull exige d'ailleurs que la famille Moreno, ses fermiers, paie ses dettes. Elle n'accepte pas non plus que son fils, Rafael, soit amoureux de Leonora Moreno, leur fille. Leonora a un joli filet de voix et est encouragée par le coiffeur à exercer son talent.
Leo et Ulrich, rejetons de la grande aristocratie de l'Europe centrale de la fin du XIX siècle, sont amis d'enfance, et même frères de sang. Ils mènent une carrière militaire ensemble.
Georges Dewalter, un homme ruiné, sur le point de quitter la France (Georges Galli), passe pour richissime, grâce à une automobile Hispano-Suiza qui lui a été prêtée, au moment où il rencontre Lady Stéphane Oswill (Huguette Duflos), une femme riche mal mariée à un homme brutal (Acho Chakatouny). Ils tombent amoureux. Dewalter ne peut lui avouer sa situation, mais il a confié son secret à un inconnu rencontré dans le train, puis dans un bar : le destin veut que ce soit justement le mari de Stéphane.
L'ingénieur Manuel fait la connaissance de la fabuleuse Elena à un bal masqué à Paris. Ils tombent amoureux. Manuel apprend rapidement qu'Elena est mariée, à un marquis, et qu'elle a même amené un de ses amants à la faillite et au suicide. Entre son amour (et sa déception) pour cette femme et sa carrière, Manuel choisit cette dernière et un immense chantier. Manuel part en Argentine construire un barrage.
Après plusieurs années de mariage, la vie de Julian avec sa femme Edith a engourdi son inspiration artistique, et il la persuade de prendre un travail pour financer ses études d'art à l'étranger. Julian passe un an à Paris et revient chez lui, très bohème. Edith et lui déménagent dans une colonie d'artistes, et elle réalise rapidement que son affection pour elle s'est affaiblie. Les seules consolations d'Edith sont sa petite fille et son amitié pour Greenough, qui offre de l'épouser. Julian s'écarte volontiers, mais il réalise plus tard ce qu'il a perdu et peint un tableau nommé "Realization", qui lui vaut une reconnaissance internationale. Sa fille Janet a un accident, et Julian revient à temps à son chevet pour la regarder mourir, après quoi Edith et lui décident de recommencer leur vie ensemble.
Polly Pearl, une chanteuse d'un music-hall anglais de second ordre, se marie avec Leonard Saint Aubyns, un jeune dandy. Le père de Leonard le déshérite immédiatement et Leonard ne met pas longtemps à dilapider le peu d'argent qui lui reste à Monte-Carlo. Quelque temps plus tard, Leonard meurt et Polly est réduite à chanter dans un café du port de Marseille pour pouvoir vivre avec son jeune fils. Le vieux Saint Aubyns cherche à s'emparer de l'enfant, arguant que Polly n'est pas une mère à la hauteur. Elle confie son fils à un Anglais de ses connaissances, qui l'emmène avec lui en Angleterre. Peu après, Polly se rend à Londres mais, après l'avoir cherché pendant des semaines, elle ne peut trouver trace de son fils.
Après le suicide de son père, Stephen Dallas, une personnalité mondaine, quitte sa riche demeure et part vivre dans une petite ville où il se marie avec Stella, une femme de statut social beaucoup moins élevé. Le mariage est un échec, et Stephen se sépare bientôt de Stella et retourne à New York, laissant sa femme s'occuper de leur petite fille Laurel.
Polly Freeman de rend à Paradise Valley à la recherche d'aventure et la trouve en la personne de Stephen Edwards, un rude fermier intéressé par les projets d'irrigation. Ils passent la nuit ensemble. Polly plus tard retourne chez elle et se confesse à sa sœur Joan. Joan annule alors son propre mariage avec Sam Curtis et part à Paris avec Polly, où cette dernière donne naissance à un enfant. Sam suit Joan en France et la retrouve dans une petite auberge, en train de s'occuper du bébé de Polly. Sam pense qu'il s'agit du bébé de Joan et la quitte. Polly abandonne alors l'enfant, et Joan retourne à Washington, où elle est l'hôte de la Comtesse Selignac. Joan y rencontre Stephen, qui a été élu au Congrès après le succès de ses projets liés au désert. Joan et Stephen tombent amoureux l'un de l'autre, mais quand Polly arrive, l'esprit et la santé faibles, Joan apprend que Stephen est le père de l'enfant et insiste pour que Stephen et Polly se marient. Polly décède avant la mariage, laissant ainsi Stephen et Joan libres de trouver le bonheur ensemble.
À Vienne en 1921, dans la rue « Sans Joie » (rue Melchior) d’un quartier misérable, sévissent une mère maquerelle manipulatrice et un boucher impitoyable alors que famine et misère écrasent les foyers des pauvres gens et la classe moyenne. La prostitution dans les endroits fréquentés par des riches reste la seule solution pour survivre. Une jeune femme dans le besoin se laisse tenter par une entremetteuse. Finalement, l’amour d’un soldat américain la sauvera de la déchéance.