Leon Bronstein, un étudiant du secondaire de l'Ouest de Montréal, est persuadé qu'il est la réincarnation de Leon Trotsky, célèbre révolutionnaire russe du début du siècle. Il vit sa vie comme son idole, s'inspire de sa biographie pour mener une lutte prolétaire et syndicale. Fils d'un propriétaire d'usine, il voit une opportunité exceptionnelle d'accomplir son destin lorsque son père décide de l'inscrire à l'école publique, où il rencontre des étudiants nonchalants qui ne demandent qu'à être mobilisés. Au grand désarroi du directeur de l'école, Leon essaie de former un syndicat étudiant. Et il fait la rencontre d'Alexandra, une avocate qu'il est convaincu qu'il épousera.
Partant de la catastrophe que fut le tremblement de terre ayant eu lieu à L'Aquila en 2009, ce documentaire est une enquête sur la politique de gestion de cet évènement par la Protezione Civile dépeinte comme un « bras de l'État » opérant au-dessus des lois et tentant, par ce biais, de devenir une société privée par actions.
À Santiago du Chili, en septembre 1973, Mario, fonctionnaire à l'Institut médico-légal, la quarantaine environ, retranscrit des rapports d'autopsie. Sa seule passion c'est Nancy, sa voisine du trottoir d'en face qu'il ne cesse d'admirer. Celle-ci est une danseuse de cabaret, vivant chez ses parents et refusant d'admettre son âge. Elle ignore l'existence même de Mario. Ils parviennent cependant à lier connaissance, mais les événements politiques - le coup d'État militaire d'Augusto Pinochet - interrompent brutalement cette aventure. Un matin, au réveil, Mario trouve l'appartement de Nancy abandonné et saccagé. À la morgue où travaille Mario, les cadavres s'entassent, y compris celui du Président de la République, Salvador Allende.
Lorsqu’en 1999 Vladimir Poutine est nommé premier ministre par Boris Eltsine, il est totalement inconnu du grand public. Poutine entré à 23 ans par conviction au KGB est élu président de la Russie en 2000 avec 52 % des voix et parvient même à faire de sa réélection en 2004 un véritable plébiscite.
1959. Le président de l'ENI (Institut national des hydrocarbures), Enrico Mattei, demanda à Joris Ivens de réaliser un film critiquant l'influence américaine dans le domaine des hydrocarbures en Italie.
Après un bref plan sur ce qui sera la fin du film, l'histoire revient sur le déroulement des événements qui y sont racontés, et qui commencent le 4 mai 1945, quatre jours avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un capitaine de l'Armée rouge, Kalmykov, occupe avec son détachement un orphelinat situé sur la côte de la mer Baltique à un endroit stratégique, d'où il est possible de gagner le Danemark par bateau. L'immense plage est d'autre part occupée par 80 hommes de la Wehrmacht, qui veulent parvenir en Suède pour s'y rendre aux troupes britanniques, plutôt qu'à l'Armée rouge. Le capitaine Kalmykov, pour sa part, est mécontent de devoir tenir sa position avec à peine une dizaine d'hommes face à une troupe d'Allemands en fuite bien supérieurs en nombre, d'autant plus qu'il n'est armé que d'un canon cassé, d'une grenade et d'armes légères. Il obéit malgré tout à contre-cœur aux ordres de ses supérieurs, car il a déjà été dégradé par deux fois dans le passé pour insubordination. Cependant, il est vénéré par ses hommes pour son courage et sa capacité à rebondir, au point qu'ils lui avaient donné le surnom de « Dragon » : car chaque fois qu'on « séparait sa tête de son corps », en le dégradant, il « renaissait » plus fort, après avoir résisté à l'humiliation que voulaient lui infliger ses supérieurs.
Après les émeutes de décembre et les premières marches pacifiques, alors que le printemps arabe commence en Tunisie et en Egypte, Fouzi veut réunir ses comédiens pour leur montrer le montage inachevé du film qu’il a réalisé deux ans auparavant sur la désillusion d’une jeunesse qui cherche à exprimer ses idées artistiques. Il cherche un autre point de vue et surtout une fin et il compte sur les réactions à chaud des comédiens pour inventer une nouvelle résolution de son histoire, dans un pays soudainement soulevé par une vague de contestations. Pendant la projection du film, le débat s’installe : quelle est la place de la création en Algérie aujourd’hui ? Comment créer sans se confronter à la censure ? Comment résister ? En réalisant des films ou en marchant vers une nouvelle révolution ? Deux récits s’entrecroisent, fiction et réalité ? Débats et errances ? Une nouvelle vision de la jeunesse algéroise d’aujourd’hui en plein questionnement politique et artistique.
Dans une Italie où Berlusconi contrôle la quasi-totalité des médias, Sabina Guzzanti, célèbre humoriste italienne, voit son show déprogrammé de la télévision publique après sa première diffusion sous prétexte de « vulgarité » et d’insultes au gouvernement.
À l’occasion de cette mise à pied, Sabina Guzzanti va enquêter avec autant d’humour que de sérieux auprès de la classe politique et médiatique sur l’état de la démocratie en Italie et en Europe.
Août 1919. La fin de l'éphémère République hongroise des Conseils et son cortège de luttes sanglantes et d'atrocités. Un prêtre exalté dresse une partie de la paysannerie contre les « Rouges » qui finiront défaits et exterminés ...
Henri (Pierre Cressoy), frère jumeau de Louis XIV, dont la naissance a été tenue secrète, est enfermé dans une forteresse, le visage dissimulé par un masque de fer. Sa compagne d’enfance Élisabeth (Andrée Debar) et des amis parviennent à le faire délivrer. Henri rejoint le Roi dans les Flandres qui lui parle comme un frère. Henri renonce à ses droits et consent à s’exiler emmenant avec lui sa tendre Élisabeth.
Avec des bouts de tournages actuels et des documents d’archive comme le Catéchisme des électeurs et le rapport Durham, Denys Arcand dissèque les espoirs associées aux élections québécoises de 1970. Il traite en parallèle cette campagne électorale et celle de Maurice Duplessis en 1936 pour questionner si la Révolution tranquille a tellement changé le Québec et si un leader politique nouveau peut advenir dans l’histoire nationale.