Le Matin de la famille Osone est une chronique familiale des années tragiques de la fin de la Seconde Guerre mondiale, celle de la famille Osone : la mère, veuve, et ses quatre enfants dont une fille ; l'oncle maternel et sa femme. Le défunt père avait éduqué ses enfants dans un esprit libéral. En décembre 1943, un des fils est arrêté pour propagande pacifiste. L'oncle, colonel ultra-militariste, considère ce fait comme une trahison majeure et rompt de manière unilatérale les fiançailles de celui-ci avec sa nièce. Le deuxième frère, un peintre, est enrôlé dans l'armée. En décembre 1944, l'oncle et sa femme vivent désormais sous le même toit que l'ensemble de la famille. Le plus jeune des frères finit par s'engager volontairement. L'oncle s'en félicite. Au printemps 1945, on annonce le décès du fils peintre, au grand dam de sa mère. Puis, le jeune fils engagé meurt lui aussi sur le front. Alors que l'oncle n'admet pas la reddition de l'Armée japonaise, la fille, au contraire, proteste contre les sacrifices inutiles engendrés par la guerre. Elle s'oppose, d'autre part, à cet oncle qui accumule des provisions alors que les paysans connaissent la famine. L'oncle est bientôt chassé de la demeure familiale. Quelque temps plus tard, le fiancé de la fille revient et le fils journaliste est libéré. Une vie nouvelle s'annonce désormais pour la famille Osone et pour le Japon.
En 1933, un étudiant antimilitariste, Ryukichi Noge, qui milite contre la persécution des professeurs libéraux, est arrêté. Après avoir passé 4 ans en prison, il est libéré sur parole. Il semble s'être assagi et part en Chine où il milite pour la paix. De retour à Tokyo, il retrouve Yukie, la fille d'un des professeurs libéraux, alors démis de ses fonctions à l'université de Kyoto. Ils se marient mais Noge est arrêté en 1941. Traité d'espion, il est torturé à mort. Yukie choisit d'aller vivre à la campagne chez les parents de son défunt mari qui sont traités par les autres villageois comme les parents d'un traitre. À la fin de la guerre, justice leur est rendue et Yukie décide de continuer à vivre auprès de ses beaux-parents.
Cinq femmes autour d'Utamaro est une biographie du peintre et graveur Utamaro Kitagawa (1753-1806), dans laquelle le rôle de Naniwaya Okita est tenu par Kinuyo Tanaka.
Deux sœurs, Chieko Nakakita l'aînée et Mitsue Tachibana la cadette, l'une danseuse, et l'autre script dans un grand studio de cinéma, se retrouvent mêlées à des activités syndicales lorsqu'une grève est lancée en solidarité avec des cheminots en grève, dont l'un fréquente les sœurs et leurs parents. Le père discute avec ses filles de son opposition à la grève mais change d'opinion après avoir perdu lui-même son travail.
Le film décrit les efforts de productivité dans une usine de pièces optiques à destination de l'armée japonaise, lors de la Seconde Guerre mondiale ; on suit en particulier un groupe d'ouvrières japonaises solidaires entre elles pour atteindre leur objectif.
En 1882, le jeune Sanshiro Sugata veut apprendre l'art ancestral du ju-jitsu, mais il découvre le judo et en devient immédiatement un adepte. Cette nouvelle discipline attire rapidement la méfiance et la jalousie des écoles de jiu-jitsu. L'école de judo est défiée par des écoles de jiu-itsu de la ville. Sanshiro Sugata est désigné par son maître pour la représenter.
Un professeur responsable de la mort d'un de ses étudiants choisit de quitter son travail et sa ville pour retourner dans son village natal. Il place son fils dans un établissement scolaire et ne le reverra que rarement. Le fils devenu enseignant à son tour, retrouve son père pour lui annoncer sa volonté de quitter son travail et de vivre avec lui.
La jeune Okoma est receveuse dans un vieil autobus de campagne aux rares passagers. Avec l'aide du chauffeur, Sonoda, elle va tenter de refaire la clientèle de leur modeste « Compagnie » dirigée par un patron oisif.
Un jeune acteur de kabuki, Kikunosuke Onoe, remporte énormément de succès auprès des femmes, dû plus à son nom qu'à son talent, il est le fils du grand acteur Kikugorō Onoe. La bonne société du Tokyo de la fin du XIXe le loue hypocritement, car il est en réalité médiocre acteur. Seule Otoku, une nourrice de la maison, lui révèle honnêtement les manques de son jeu. Un sentiment amoureux naît chez les deux jeunes gens, car Otoku est la première personne à parler avec franchise et amitié à Kikunosuke. Las, l'écart social qui existe entre eux rend cet amour impossible, et la nourrice est renvoyée. Kikunosuke tente en vain de convaincre sa famille d'approuver leur mariage, mais devant le refus catégorique de son père, il se rebelle et décide de quitter la troupe familiale.
Un riche professeur en médecine, Koniya, et sa femme autoritaire, Tokiko, doivent s'occuper de Setsuko, leur nièce pleine d'entrain venant d'Osaka. Setsuko est une femme libérée qui fait ce qu'elle veut, fume même, bien qu'étant encore mineure. Un samedi, Koniya n'a pas trop envie d'aller à son match de golf du week-end, mais sa femme lui prépare quand même ses affaires. Il part, mais laisse ensuite son sac à l'appartement d'un de ses étudiants (Okada) et va au bar avec un ami. Setsuko le suit jusque-là et insiste pour qu'il l'amène à une maison de geisha. Comme elle est rapidement éméchée, Koniya appelle Okada et lui demande de ramener Setsuko à la maison, pendant qu'il dort chez celui-ci. Sa femme commence à se méfier de Setsuko, quand Okada la raccompagne, et de son mari, quand elle découvre qu'il n'est pas allé jouer au golf.
Le film se penche sur le quotidien misérable des bas quartiers de Tōkyō : un samouraï désespéré s'est pendu. Un autre rōnin cherche en vain du travail, tandis que son épouse fabrique des ballons de papier pour survivre. Un notable s'efforce de marier sa fille. Un ancien barbier-coiffeur organise illégalement des jeux d'argent : il est traqué par les hommes de main d'un gang local.