Août 1999, Bruxelles. Deux adolescents guinéens sont retrouvés morts dans le train d'atterrissage d'un avion en provenance de Conakry. Comme eux, chaque année, des milliers de jeunes Africains risquent leur vie pour fuir le continent. Bouleversé par ce phénomène, le réalisateur d'origine sénégalaise Musa Dieng Kala retourne à Dakar pour tenter de comprendre. Il suit cinq jeunes adultes cherchant à émigrer coûte que coûte et montre l’indifférence internationale, le désengagement des dirigeants africains, une société vidée de ses ressources.
Entouré de ses amis, Jean-Michel Thiffaux devenu guide-spirituel et de Sébastien Bernard l'animateur à deux faces, Benoît Roberge animateur de radio de nuit et chroniqueur d'émission d'été sent qu'il ne réalise pas son plein potentiel. Il se laisse convaincre, par son ami et comédien d'émissions pour enfants prétentieux Stéphane De Blois, d'écrire un film pour enfin connaître la notoriété tant désiré. Partant en pèlerinage sur les traces du réalisateur franco-suisse Jean-Luc Godard qui en 1968 se rendit en Abitibi, on les suit sur la route menant vers Rouyn-Noranda cherchant l'inspiration du scénario de ce long métrage.
Montréal, temps présent. L'université est une véritable poudrière. Les membres de l'association étudiante, dirigée par deux leaders (Frédéric Pierre et Pierre-Antoine Lasnier) à couteaux tirés, grondent et menacent de déclencher la grève. Sourd à leurs revendicati ons, le recteur (Raymond Bouchard) tire en coulisses les ficelles d'un projet immobilier douteux. Dans sa classe, un professeur de cinéma passionné (Alexis Martin) tente de neutraliser un étudiant désaxé qui conteste sa méthode et le provoque sans relâche. Peu après que l'enseignant eut commis l'erreur de réagir physiquement à son persécuteur, la grève est déclenchée, coïncidant avec la tenue d'un banquet en l'honneur du recteur. La fille de ce dernier, mère célibataire toxicomane (Catherine de Léan), y débarque subitement, annonçant sans le savoir le grand malheur qui est sur le point de se produire.
Phoenix Jones, un conseiller de 38 ans, dynamique et très dévoué, souffre d'épuisement professionnel à la suite de plusieurs mises à pied à l'agence de voyages pour laquelle il travaille.
Revisitant l’héritage du cinéma québécois tourné en Abitibi, marchant entre autres dans les traces du cinéaste Pierre Perrault, ce film raconte un chapitre significatif de l’histoire du Québec et nous entraîne dans l'arrière-pays pour mieux y découvrir l'exploitation de ressources naturelles qui s'effectue au détriment des paysans.
Bernard, un comptable en instance de divorce et au bord du « burnout », travaille dans la bijouterie de luxe Vendôme, aux prises avec un patron tyrannique. Il décide de faire équipe avec l'ancien comptable, Robert, victime lui aussi, pour se venger de ce patron manipulateur et détestable.
D’où vient le cinéma direct ? Quels en sont les précurseurs et les œuvres avant-gardistes ? Grâce à l’essor des techniques et à l’esprit aventurier de cinéastes pionniers, une nouvelle façon de faire du cinéma naît à la charnière des années 1950 et 1960. Premier volet d'une tétralogie sur le cinéma réalisée par Denys Desjardins, ce film retrace l’histoire d’un mouvement collectif qui a bouleversé les méthodes de production et de tournage dans un Québec en pleine affirmation nationale.
Voici un tour d'horizon complet de la banlieue québécoise : son histoire, sa réalité économique, son rôle dans la société de consommation, sa place dans la nature et son impact sur l'âme humaine. Abordant les thèmes complexes de la fiscalité, du rêve américain, de l'environnement et les rapports humains, Projet Banlieue jette un regard critique sur notre imaginaire et nos comportements. Plusieurs sociologues, une urbaniste, un physicien, un curé, un maire, un promoteur, un courtier immobilier, un directeur de centre économique et nombre de banlieusards tentent de définir le concept.
Ce film est un projet citoyen qui a pour origine l’omniprésence d’une caméra à l’école secondaire Saint-Henri. Pendant toute une année, le cinéaste a suivi plusieurs professeurs et élèves afin d’observer la réalité de l’enseignement dans une école publique. Véritable chassé-croisé de personnages, ce long métrage est porté par un montage intelligent et dynamique.
Moi, Robert « Bob » jette un regard intimiste sur un homme confronté à la dureté de la vie politique. Vue unique et privilégiée du monde fermé des machines électorales, ce documentaire, en forme de portrait, se veut une réflexion sur l’image que projettent les politiciens d'aujourd'hui.
Mademoiselle C. est appelée comme remplaçante pour la classe la moins performante de l’école Sainte-Cécile. Dès son arrivée, ses méthodes pédagogiques peu orthodoxes provoquent une véritable révolution dans l’école, au grand plaisir des enfants, et au désespoir du directeur, Monsieur Lenragé. Avec la complicité de ses élèves, Mademoiselle C. transforme l’annexe-entrepôt de l’école en bibliothèque de rêve pour les jeunes, contrecarrant ainsi les projets ambitieux de M. Lenragé.
Cinq ans après les évènements du premier film, Karmina et sa famille de vampire sont retournés en Transylvanie. Vlad est resté au Québec tout comme Ghislain Chabot. C'est lui qui s'occupe de confectionner la potion qui les rend humain et il l'envoie en Transylvanie. Mais, lorsqu'il vient juste de finir sa recette, sa femme Linda commence à le presser de la transformer en vampire. Ghislain refuse parce que la loi ne lui permet pas. Elle décide donc de mettre un terme à leur relation le laissant dehors, sans potion et sans le grimoire qui contient la recette. Elle est bien décidée à tuer Vlad qui a transformé son mari en vampire . De son côté, Ghislain trouve refuge chez Vlad où il découvre que celui-ci usurpe son identité pour faire fonctionner un commerce et pour des activités illicites. Julie Cazavant enquête sur ces activités et découvre que Vlad a des relations criminelles avec Proulx. Pendant ce temps, la pénurie de potion se fait sentir en Transylvanie.
À une époque incertaine et angoissée où Nostradamus et les prophètes de malheur font l'actualité, ce film nous invite à pénétrer dans le monde des arts divinatoires. Fascinant voyage au cœur de l'insolite, cet almanach filmé parcourt les sphères du paranormal pour nous faire découvrir, avec humour et dérision, une galerie de personnages colorés (voyant, astrologue, prophète, sceptique, philosophe, cultivateur, etc.) à travers lesquels notre rapport à l'avenir est remis en question.
Boris Lehman compte parmi les cinéastes les plus personnels et les plus obstinés de la Belgique. Acteur, réalisateur, producteur et distributeur, il incarne à lui seul l’image du créateur qui survit en marge de l’industrie et ses films participent à la captation urgente et prenante de ce qu’est une vie de cinéaste. De Bruxelles à Paris, amis, cinéastes, critiques et techniciens témoignent ici de leur compréhension de cet homme pour qui la vie est une raison de filmer et filmer une raison de vivre.
Histoire loufoque d'une vampire de Transylvanie qui fuit le château de son père pour ne pas avoir à épouser l'affreux Vlad. Elle va retrouver sa tante qui vit au Québec. Bien que vampire elle aussi, elle a réussi à devenir normale grâce à une potion magique qui comme dans Astérix ne dure qu'un temps limité. La suite du film montre l'apprentissage de la jeune et jolie Vampire à sa nouvelle vie de personne normale qui fait face, entre autres, à l'amour.