Le documentaire fait état des travaux du professeur Yannick Gendron dans sa recherche de la véritable identité du fondateur de la ville de Trois-Rivières, le nommé Laviolette. Il propose que le vrai fondateur de Trois-Rivières soit Théodore Bochart du Plessis. Il décrit et explique le contexte politique, économique, social et religieux dans lequel la deuxième plus vieille ville du Canada a été fondée. Enfin il rend compte du défi qu’une trentaine de personnes ont relevé en mai 2009 en reproduisant une expédition en rabaska de Québec à Trois-Rivières.
Ce film fait le point sur la situation après 50 années d'un combat pour la liberté des Tibétains, depuis le Soulèvement tibétain de 1959 du 10 mars 1959. Cet évènement fut la cause du départ du 14e dalaï-lama du Tibet fuyant pour échapper à une possible arrestation par l'administration de la République populaire de Chine. Le film présente ses responsabilités en tant que chef spirituel et leader politique et traite des enjeux géopolitiques du Tibet. Le manque de perspective pour le peuple tibétain provoquant des « mécontentements y compris parmi ses plus fidèles ».
Au cœur d’un bidonville de Luanda, DJ Buda possède un studio d’enregistrement. Il donne ainsi à de jeunes chanteurs et poètes l’opportunité de s’exprimer. Scandant leurs textes sur les rythmes de Buda, les enfants crient toutes leurs inquiétudes et leurs expériences quotidiennes, chacun à sa façon. Le résultat de ces sessions organisées par Buda est une cacophonie polyphonique qui retranscrit la réalité de la vie en Angola. À la fin, ils dansent joyeusement, écoutant leurs propres œuvres, et emmènent leur CD chez eux.
Moustapha Alassane est une légende vivante du cinéma africain. Son aventure nous amène aux temps du pré-cinéma, aux spectacles de lanternes magiques et aux jeux d’ombres chinoises. Premier réalisateur du cinéma nigérien et du cinéma d’animation africain, il raconte des histoires anciennes avec des moyens récents… mais narre parfois aussi les faits les plus modernes avec des bricolages les plus archaïques. Ce documentaire retrace non seulement une aventure humaine et professionnelle extraordinaire mais aussi la mémoire d’une génération, l’histoire d’un pays, le Niger, à l’âge d’or de son cinéma.
Aux portes de l'Europe, le Maroc voit arriver de plus en plus d'immigrés dont le but est souvent de se rendre vers les pays du Nord. Mais d'autres, moins nombreux, arrivent au Maroc espérant y trouver refuge. Originaires de Côte d'Ivoire, du Togo, de la République démocratique du Congo, de la Palestine ou encore d'Irak, ils ont fui leur pays d'origine. Ils sont environ mille à posséder ainsi une carte de réfugié politique, délivrée par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Mais posséder cette carte ne facilite guère la vie sur le territoire marocain.
Il était une fois dans une ville aux confins de l’Afrique… Kaatji Davids est un artisan peintre sans le sou mais il possède un vieux banjo, quelques amis fidèles et l’audace d’imaginer qu’il pourrait être celui qui renversera Hadji Bucks, le champion incontesté de la musique des Malais du Cap. La récompense est le fez d’argent, la récompense suprême au sein de la communauté musulmane de la ville du Cap. La préparation suppose de rencontrer des milliers de personnes et de connaître une palette impressionnante de chants.
Cameroun. En un an le Commandement Opérationnel, une "unité spéciale" des forces de l'ordre qui lutte contre le banditisme dans la région de Douala, fait disparaître impunément plus d'un millier de personnes.
Fragments est un bouquet d’images glanées durant ces dix dernières années rassemblant des instants familiaux, reflets de la vie et de la mort, de l’échec et de la réussite, du vieillissement et de l’exil. D’abord chronique familiale, le film se révèle être finalement la chronique d’un pays, d’une société, que Hakim Belabbes observe avec un point de vue parfois d’observateur, parfois d’acteur.
Hajar et Badr sont deux enfants qui ont grandi dans la rue, une histoire qui a laissé sur eux une empreinte indélébile. À 10 ans, Hajar remplace déjà sa mère décédée et s’occupe de sa petite sœur. Badr, lui, a grandi avec son grand-père musicien gnaoui, parcourant les rues de la ville. Les deux enfants se rencontrent dans une école de cirque, lieu exigeant qui les oblige à changer radicalement. Ils commencent ainsi une nouvelle vie dont la seule voie passe… sur un fil.
Ce documentaire est avant tout le récit d’une pièce de théâtre intitulée Afrikaaps. Le film présente tout le processus créatif jusqu’aux représentations. Utilisant le hip-hop, Afrikaaps, le film et la pièce, innove en essayant avec impertinence de récupérer l’afrikaans, si longtemps considéré comme la langue de l’oppresseur, et d’en faire la langue de la libération. Présent dès le début du projet, Dylan Valley capte des moments uniques, à partir des histoires personnelles des acteurs et de l’équipe de production, qui reflètent ce qui se déroule sur la scène.
Il a voyagé vers une autre terre, une autre mer, avec la certitude de trouver une ville meilleure, mais il ne savait pas que sa ville voyageait avec lui. Il cherchait un autre être dans cette nouvelle ville et pourtant il se retrouva avec les mêmes banlieues que celles qui l’avaient vu naître. Le poème de Constantin Cavafis, « La Ville », sert de fil rouge au retour dans son Maroc natal d’un immigrant qui a vécu en Espagne de 2001 à 2010.
Taking the expedition of a group of Frenchmen following in the tracks of their fellow countrymen as a starting point, Bougafer 33 is a journey through time and space that tells of the battle that took place in 1933 at the foot of the Bougafer Mountain during the war Morocco fought against the French-Spanish colonial conquest. Eyewitness accounts, stock footage, written tales and songs all contribute to reinstate the history of the last resistants of the Ait Atta. An epic ordeal of fierce and highly organized battles in which women and children took part in the name of freedom.
Johannesburg, cette gigantesque métropole qui a accueilli la Coupe du monde de football en 2010 et attiré les regards du monde entier, a aussi attisé l’imagination des urbanistes. Un énorme projet de rénovation du centre-ville a commencé en 2004 pour faire de Johannesburg une « ville africaine de classe mondiale ». La volonté de domestiquer cette capitale chaotique et bouillonnante s’est heurtée à de nombreux obstacles. Le problème dépasse largement la valeur économique du terrain en ville et touche à la vie même de ses habitants. Y a-t-il une place pour les pauvres à Johannesburg ? Est-il possible de créer une ville de rang mondial pour tous ? Le documentaire The Battle for Johannesburg pose cette question sans détour, examine les conséquences des transformations urbaines et étudie conflits et impacts de la transformation rapide de la ville pendant les deux ans qui ont précédé la Coupe du monde de football. Incluant des rencontres avec des architectes, des promoteurs immobiliers, des habitants et des SDF, il dresse un portrait sans fard du miracle sud-africain et de ses coulisses.