Un homme barbu s'installe dans la chambre d'une auberge. Alors qu'il a le dos tourné, ses bagages disparaissent, puis son chapeau entreprend de ramper dans tous les sens. Ensuite, la bougie change de place à mesure qu'il essaie de l'allumer et finit par exploser. Le manteau s'envole, la chaise sur laquelle il s'apprête à s'asseoir disparaît ainsi qu'une commode. Une autre chaise se met à danser, alors que ses bottes s'enfuient. Enfin, son pantalon monte dans les airs, le lit disparaît et, apeuré, le pauvre homme s'enfuit de la chambre.
Un couple de jeunes mariés devant le lit nuptial, en plan séquence et cadrage en pied : revenant des noces, le mari s'extasie devant son épouse qui minaude ; celle-ci lui demande de se retirer pendant qu'elle se déshabille ; il met un paravent entre elle et lui ; elle enlève un à un les multiples vêtements qu'elle porte (veste, robe, jupons, sous-jupons, corsage) ; le mari ne tient pas en place, tantôt s'épongeant le front, tantôt lisant un journal, tantôt jetant des regards concupiscents par-dessus le paravent. Les acteurs adressent de nombreux regards vers la caméra.
Un grand nombre de personnes se battent à coups de boules de neige. Au milieu de cette mêlée, survient un cycliste sur lequel tout le monde lance des boules et finit par tomber de son vélo. Il se relève, s’esquive vivement avec sa bicyclette et la bataille reprend de plus belle.
Le film montre un train arrivant en gare de La Ciotat, ville proche de Marseille. La famille Lumière possédait une résidence à La Ciotat, ce qui explique le choix de cette gare plutôt que d'une autre.
Un bébé, auprès d’un bocal renfermant des poissons rouges, cherche vainement à les atteindre et à les prendre dans la main.” Tenue par un homme (Auguste Lumière), un enfant (Andrée Lumière) cherche vainement à attraper les poissons dans le bocal avec sa main.
Un homme s'endort devant la cheminée. Il revoit sa vie se dérouler dans l'âtre jusqu'à ce qu'il reçoive l'affront d'un rival. Il se réveille et part se battre.
Un jeune garçon entre à droite du champ sur le plongeoir au bout duquel il se lance à l’eau et disparaît. Un autre le suit et fait le saut périlleux. Tous deux s'ébattent dans l'eau et s'éloignent. Un monsieur bedonnant s’avance à son tour, un jeune garçon le pousse à l’eau où il s’étale sur le dos. Tous s'éloignent en nageant.
Un promeneur entre dans un cabaret à la campagne et commande un bock à une charmante serveuse. Celle-ci revient avec le bock et le promeneur lui fait des avances. Pendant ce temps, le marmiton arrive, boit le contenu du bock et disparaît. Le promeneur, stupéfait, recommande un verre.
Une nuit, Arlequin vient voir son amour, Colombine. Mais, alors que Pierrot frappe à la porte, Arlequin se cache. Pierrot offre des fleurs à Colombine puis s'en va. Peu après, Pierrot, revient pour jouer de la mandoline à Colombine, mais Arlequin lui fait peur avec un bâton, et le pauvre homme s'enfuit.
Le clown entre et salue. Les trois caniches font divers exercices : se tiennent debout, prennent la baguette dans leur gueule, passent à travers un cerceau, marchent sur une boule, sautent par-dessus la baguette, etc.
L'histoire de Marie Duplessis, courtisane aimée par Alexandre Dumas fils qui la nommera Marguerite Gautier dans son roman. Après sa montée à Paris, elle devient prostituée puis courtisane. Bien qu'elle soit mariée, elle aura Dumas fils pour amant avant de le quitter pour Franz Liszt et de mourir de la tuberculose.