Au milieu des années 1950, un ouvrier de la Compagnie de Construction et de Démolition Acme Inc. employé dans la démolition d'un bâtiment trouve une boîte à l'intérieur d'une pierre angulaire. Cette boîte contient un testament daté de 1892 et une grenouille. Celle-ci se met subitement à chanter et à danser devant les yeux ébahis de l'ouvrier. L'homme essaie d'exploiter les talents de l'animal mais il échoue à convaincre un imprésario que sa grenouille chante et danse vraiment, l'animal faisant bien son show devant l'ouvrier mais redevenant inerte à chaque fois face à l’imprésario. Après avoir déboursé toutes ses économies pour produire la grenouille dans un théâtre, il se retrouve dans la misère après l'échec de la représentation, le batracien restant délibérément muet face aux spectateurs. Interné en hôpital psychiatrique pour avoir tenté de convaincre un policier que ce n'est pas lui mais sa grenouille qui chante, il finit par se débarrasser de l'animal en le mettant dans une nouvelle pierre d'un immeuble en construction. En 2056, un ouvrier découvre à nouveau la grenouille, et l'histoire se répète.
Une petite chienne s'est perdue au retour d'une tournée des cabarets de Louka. Elle est recueillie par Monsieur Georges qui a déjà chez lui un chat appelé Monsieur Fiodor ; un jars, Monsieur Ivan, et une truie, Madame Khavronia : tous répètent longuement des tours de cirques.
Henry est réveillé d'une façon cavalière car Junyer qui a mis une ribambelle de réveils. L'ours colérique tape Junyer et s'apprête à frapper Ma lorsqu'il se rend compte que c'est la fête des pères. Junyer renverse le petit déjeuner au lit sur Henry en trébuchant sur un patin à roulettes. Junyer, en voulant vérifier le fonctionnement de son rasoir (pour raser Henry), le casse et poursuit Henry à travers la maison avant de le découper en petits morceaux. Henry se retrouve propulsé dans un poêle après que Junyer ait malencontreusement mis de la poudre à canon à la place de tabac dans sa pipe. Devant le regard agacé du père, Junyer récite un poème avant que Ma ne fasse un numéro de danse. Henry, devant un numéro où Junyer et Ma se déguisent respectivement en Abraham Lincoln et en George Washington, est finalement maquillé en statue de la Liberté.
Donald Duck reçoit en cadeau d'anniversaire une énorme boîte. Il y découvre un projecteur cinématographique, des bobines de films, un livre et un disque. Elles contiennent des souvenirs et informations sur l'Amérique du Sud et le Mexique qui lui permettent de retrouver ses amis José Carioca et Panchito Pistoles, un coq vêtu en charro.
Dans la forêt, alors que le jour se lève, un oiseau bleu annonce à toute la forêt la naissance d'un petit prince. Dans un bosquet d'arbustes, une biche de l'espèce des cerfs de Virginie vient de donner naissance à un faon. Réveillé par sa mère, ce dernier dit bonjour à tous les animaux regroupés en cercle autour de lui. Un jeune lapin, Panpan, remarque que le faon cherche à se mettre sur ses pattes mais qu'il trébuche et tombe contre sa mère. Comme le fait remarquer le hibou, il manque de sommeil et les animaux laissent la mère et son petit. Panpan demande le nom du faon à sa mère, elle lui répond Bambi. Au loin un cerf couronné de grands bois observe la scène.
Au royaume des animaux, Renard le goupil a pour habitude de berner son prochain. Les doléances se multiplient auprès du roi Noble le lion, qui décide de le faire arrêter.
C'est la fin de l'hiver et les cigognes livrent les nouveaux bébés aux pensionnaires du cirque alors installé dans son quartier d'hiver en Floride. Toutes les mamans reçoivent leur colis sauf une femelle éléphante d'Asie , madame Jumbo. Mais après le départ du cirque, une cigogne égarée lui apporte un éléphanteau qu'elle appellera "Jumbo Junior" qui, à la surprise générale, est affublé d'oreilles démesurées. Devenu l'objet des railleries de la troupe, il est aussitôt surnommé « Dumbo » .
Le film est composé de sept séquences illustrant huit morceaux de musique classique, réorchestrés et dirigés par le chef d'orchestre Leopold Stokowski à la tête de l'Orchestre de Philadelphie. La dernière séquence illustre deux morceaux et un intermède sépare la séquence 4 et 5. Chaque séquence est précédée d'une courte introduction où l'orchestre est en ombre chinoise.
La cour de la ferme s'agite et prend vie sur plusieurs airs de musique classique. Le coq fait ainsi une sérénade à une poule, rejoint par d'autres animaux. Tous s'associent à l'arrivée du fermier et de la fermière qui viennent leur donner à manger.
Une boutique de porcelaine ferme pour la nuit. Les objets se mettent alors à bouger. Un couple de danseur d'une horloge danse la valse mais ils sont perturbés par un satyre. Ce dernier prend la belle en otage et l'enferme dans une vitrine. Le héros et le satyre luttent se lançant des assiettes qu'ils réduisent en morceaux. Une fois le satyre vaincu, le calme revient.
C'est l'automne. Les écureuils entassent des noisettes et des graines, les corbeaux les leurs volent. Les castors construisent un barrage. Les canards migrent alors que les premières neiges commencent à tomber.
C’est l’hiver. Un loup hurle dans le vent, une famille d’ours se réveille durant sa longue nuit d’hibernation pour manger. Près d’une mare, une biche se joint à des oiseaux pour une danse. Les écureuils sortent des troncs des arbres, les moufettes et les ratons laveurs, les ours et les élans les rejoignent. Arrive ensuite la cérémonie du jour de la marmotte.
C'est le printemps. Les fleurs, les insectes et une famille de corbeaux dansent ensemble pour fêter l'arrivée du printemps. Après une brève tornade, les criquets, les grenouilles et les araignées se regroupent pour entamer la Danse des heures composée par Amilcare Ponchielli (cette mélodie sera utilisée aussi onze ans plus tard dans Fantasia).