En France, à Elbeuf, une grève sauvage se déclenche dans une petite entreprise de textile employant presque exclusivement des femmes. La tension monte et les ouvrières rendent "coup pour coup" aux manœuvres patronales. Le conflit s'envenime et aboutit à la séquestration du patron.
Le quotidien d'un chalutier qui, de jour comme de nuit, pêche les animaux de la mer et en recrache les restes sanguinolents sous l'œil des goélands affamés.
Jan Bucquoy avec sa caméra intrépide et Nathalie Sarthiaux à la poursuite du P.D.G. Louis Schweitzer de l'usine Renault à Vilvorde en Belgique. Les travailleurs affrontent la gendarmerie.
Ce film expose le cas d'un village belge traversé par trois frontières : l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique. Il retrace l'univers des travailleurs, celui des douaniers et celui des fraudeurs… Henri Storck tisse entre tous ces acteurs une intrigue commune et aborde des thèmes sociaux et économiques.
Au plus fort de l'hiver, une femme (Monique Miller), confinée dans sa roulotte, s'ennuie de la ville et préfèrerait être au Mexique, pendant que son mari (Gilles Vigneault), ingénieur, participe avec enthousiasme à la construction du barrage.
Le film se passe près des gorges du Verdon et raconte l'histoire de Maguy (la mère de la réalisatrice) qui arrivant à la retraite doit vendre son troupeau de chèvres à une jeune agricultrice.
Reportage de cinéma direct aux usines Citroën de Rennes, en juillet 1972, et au Salon de l'auto de Paris, en octobre de la même année, le documentaire propose un regard insistant sur les conditions de travail à la chaîne dans une usine d'automobiles en filmant minutieusement le travail d'un homme ou d'une femme, tentant de faire sentir ce que peut être la répétition des mêmes gestes pendant huit heures d'affilée. L'archaïsme évident de cette forme de travail perce à travers les apparences ultramodernes de ces grands ateliers.
Fernando Solanas voyage au travers de l'Argentine et nous dresse un bilan des méfaits de la monoculture du soja OGM sur l'environnement et l'impact de l'utilisation intensive des agrotoxiques sur la santé des habitants des zones agricoles.
Dans le film, on montre comment le monde du vin a rapidement compris l'enjeu de cette agriculture, la perte de la notion de terroir s'y faisant ressentir plus vivement que dans les autres productions agricoles. Les vignerons élaborent leurs vins avec une minutie particulière, dans les vignes comme à la cave; c'est un métier où chaque détail a son importance. Ils s'interrogent sur la compréhension de la nature par l'homme.
En contemplant à égale distance les rites de l'entreprise et ceux du sacré, en juxtaposant l'austère beauté du texte de Pierre Legendre et la novlangue gestionnaire, ou en filmant longuement les visages dans la foule, Gérard Caillat désamorce avec brio la propagande du marketing et expose son omniprésente tyrannie. Comme un antidote consolant à la célébration de l'entreprise, de la performance, du bonheur consumériste, les images et les mots, malgré la complexité du propos, s'enchaînent lumineusement. Car ce double regard, qui donne à voir nos cérémonies et nos paysages déshumanisés dans toute leur fascinante étrangeté, réaffirme en même temps la force de l'humanité.