Deux frères criminels tentent de rentrer dans le droit chemin mais se heurtent à l'opposition d'une de leurs cohortes de criminels. Considéré comme un film perdu.
Japon, fin de la période Edo. Le bandit Kunisada Chuji et sa suite, traqués par la police sont en fuite. Au cours de ce long périple, Chuji tombe malade et est trahi par certains de ses partisans.
Perdu pendant 45 ans, le film est redécouvert par Kinugasa dans la cabane de son jardin en 1970 ; il l'y avait enterré durant la Seconde Guerre mondiale et l'avait oublié. Le film est la création d'un groupe d'artistes d'avant-garde japonais, connu sous le nom Shinkankaku-ha (ou « école des nouvelles perceptions »), qui essaye d'aller au-delà de la représentation naturaliste habituelle. Il fut considéré comme le premier film d'un courant « néo-sensationniste » mort-né, mais présente selon les spécialistes une évidente influence du cinéma expressionniste allemand.
Naotaro Takeda est un jeune cocher qui rêve de pouvoir étudier l'agronomie à Tokyo. Bien qu'il ait été un excellent élève à l'école primaire, sa famille est trop pauvre pour pouvoir assumer les dépenses liées à de telles études. Lorsque son ami Junichi Okamoto et d'autres anciens camarades de classe partis étudier à Tokyo reviennent au village, ses regrets de ne pas avoir pu les imiter sont ravivés. Mais peu à peu, il est témoin de l'influence néfaste sur la jeunesse du village des étudiants qui, dans une imitation frivole de la vie citadine, ouvrent un club de danse. Une jeune fille s'enfuit en train à Tokyo abandonnant sa mère éplorée. Aussi lorsqu'un érudit américain, dont Naotaro a sauvé l'enfant de la noyade lors d'une excursion avec Junichi et leurs sœurs respectives, lui offre de financer ses études, Naotaro décide de refuser la généreuse proposition et de devenir un bon fermier.
Un anime de trois minutes, probablement le plus vieux existant de l 'histoire du Japon, et probablement de 1907, (le consensus se fait entre 1905 et 1912), figurant un garçon écrivant "Images animées" sur un tableau noir avant d'enlever son chapeau et de faire un salut.