Graines que la mer emporte retrace la vie des enfants immigrants qui, à travers une dure traversée en pirogue, partent des côtes africaines pour arriver aux îles Canaries (Espagne) en rêvant de la terre promise. Ces mineurs vivent dans des centres aux Canaries entre la désillusion et l‘espoir d’une vie meilleure. Ce film documentaire donne une voix au drame que vivent ces petits qui risquent leur vie pour essayer d’embrasser un rêve.
Aux portes de l'Europe, le Maroc voit arriver de plus en plus d'immigrés dont le but est souvent de se rendre vers les pays du Nord. Mais d'autres, moins nombreux, arrivent au Maroc espérant y trouver refuge. Originaires de Côte d'Ivoire, du Togo, de la République démocratique du Congo, de la Palestine ou encore d'Irak, ils ont fui leur pays d'origine. Ils sont environ mille à posséder ainsi une carte de réfugié politique, délivrée par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Mais posséder cette carte ne facilite guère la vie sur le territoire marocain.
Il a voyagé vers une autre terre, une autre mer, avec la certitude de trouver une ville meilleure, mais il ne savait pas que sa ville voyageait avec lui. Il cherchait un autre être dans cette nouvelle ville et pourtant il se retrouva avec les mêmes banlieues que celles qui l’avaient vu naître. Le poème de Constantin Cavafis, « La Ville », sert de fil rouge au retour dans son Maroc natal d’un immigrant qui a vécu en Espagne de 2001 à 2010.
En 1939, la fin de la guerre civile espagnole oblige des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à fuir l’Espagne franquiste. En Algérie, l’administration française ouvre des camps pour les accueillir. 70 après, un jeune Algérien enquête sur ces camps. Malgré l’absence d’archives, les traces ont survécu à l’oubli collectif et transparaissent dans l’Algérie d’aujourd’hui.
Hichem rêvait de « harga » depuis tout petit. Un jour, il a pris la mer vers l'Europe, il a tenté le grand voyage interdit, sur un bateau de fortune avec 27 concitoyens, dont certains étaient des amis ; seul Hichem est revenu. D'autres Tunisiens racontent, de leur côté, pourquoi ils ont voulu ou voudraient quitter le pays : la misère, le chômage, l'impossibilité de se projeter dans l'avenir, l'impasse dans laquelle ils se trouvent.
L’Albatros avait souri du haut du ciel / Ce furent les dernières âmes sacrifiées au fond de l’océan / Bien des années plus tard, leurs corps échouèrent sur la plage. Un jeune clandestin adresse une lettre à sa mère. Il lui fait revivre les affres de la mer que ses amis d'infortune et lui ont eu à vivre des semaines durant en allant à l'assaut de la grande bleue. Parti du Sénégal vers l'Espagne, la pirogue contenant 54 passagers a dérivé vers le continent américain pour accoster à la Barbade avec seulement 11 personnes... mortes.
The documentary tells the story of a group of Australian human rights activists, who travel on an old bus, the Freedom Bus, to visit asylum seekers imprisoned in immigration detention centres across the country, and to educate Australian communities on their 12,000-kilometres-journey.
Les larmes de l'émigration, c'est l'histoire de la mère d’Alassane qui attend son mari, parti il y a plus de 20 ans. C'est aussi l'histoire de sa sœur qui, aujourd'hui, attend elle aussi son mari parti il y a cinq ans et celle de sa nièce qui ne connaît pas son père. Avec sa caméra, Alassane Diago est retourné, après deux ans d'absence, dans sa communauté à Agnam Lidoubé, un village du Fouta sénégalais, pour comprendre comment et pourquoi sa mère a passé toutes ces années à attendre.