Coumba est la première fille à quitter son village isolé en Afrique, pour faire ses études dans une grande ville. Lorsque soudain survient un accident qui menace la survie de sa famille. Le père de Coumba décide alors d'imposer à Debo, sa petite sœur de 11 ans, un mariage forcé. Dans un espoir d'un avenir meilleur, Coumba prépare un plan secret pour la sauver du sort qu'on lui impose.
À la découverte de l'univers musical de Ismaël Lô. Réalisé autour d'une tournée de cet artiste, ce pèlerinage au cœur de l'Afrique de la main du réalisateur Mansour Sora Wade nous entraîne aux sources de sa musique.
Ngor is a young man living in a Senegalese village who wishes to marry Columba. Ongoing drought in the village has affected its crop of groundnuts and as a result, Ngor cannot afford the bride price for Columba. He goes to Senegal's capital city, Dakar, to try to earn more money and is exploited there. He returns to the villagers and shares his experiences of the city with the other men. The story, which shows the daily lives of the villagers, is told in the form of a letter to a friend from a villager, voiced by Faye.
Au Sénégal, la lutte est un sport très populaire. Nalla et Sory vont participer à son univers, mais proviennent de mondes différents. Nalla, dix-sept ans, est issu d'une famille aisée de Dakar et, par l'intermédiaire d'André, qui le défend lors d'une agression, est poussé à s'investir dans ce sport. Sory, vingt-cinq ans, revend des billets d'entrée dans les arènes pour le compte d'une bande mafieuse. Deux itinéraires, pour découvrir la lutte de l'intérieur et de l'extérieur.
Sili a entre dix et treize ans, vit sur les trottoirs et se déplace à l'aide de béquilles. Mendiante, elle tend la main là où les garçons proposent des journaux. Mais ce matin-là, elle a été violemment bousculée par ces derniers. Elle a dû lutter pour réussir à se remettre debout et en a été profondément humiliée. Sa décision est alors prise. Dès demain, elle vendra des journaux comme tout le monde. Ce qui est valable pour l'homme l'est également pour la femme; Ce petit monde de vendeurs est sans pitié. Elle y rencontrera la douleur, le rêve... et enfin l'amitié.
Marigo est musicien mais sa logeuse lui a confisqué son instrument, un congoma, car il n'a pas payé son loyer depuis trop longtemps. Heureux possesseur d'un billet de loterie, il décide de le mettre en sécurité et le cole sur sa porte, derrière le portrait d'un héros de son enfance, Yadikone. Le soir du tirage, le billet de Marigo sort gagnant. Il se voit déjà millionnaire et rêve à mille congomas, un orchestre, un avion particulier... La porte sur la tête, il traverse la ville pour toucher ses gains aux bureaux de La Lonase.
Le jour où le facteur apporte à Ibrahima Dieng un mandat de 25 000 francs CFA de la part de son neveu, immigré à Paris, Ibrahima se montre généreux. Dans le quartier la nouvelle se répand et il aide sa famille et ses voisins, mais sans carte d'identité la poste refuse de lui remettre l'argent, ce qui est l'origine d'un long parcours du combattant dans les méandres de l'administration sénégalaise.
Mory, un berger venu à Dakar vendre son troupeau rencontre Anta, une étudiante à l'université. Ensemble, ils chevauchent une moto montée avec le crâne d'une vache et rêvent de partir en France, de quitter le Sénégal et l'Afrique. Tous les moyens sont bons pour trouver l'argent pour le voyage. Mory vole des vêtements et de l'argent d'un riche homosexuel qui l'avait invité chez lui. Mais au moment de partir, Anta prend le bateau pour l'Europe et Mory reste et retourne à ses racines.
Les larmes de l'émigration, c'est l'histoire de la mère d’Alassane qui attend son mari, parti il y a plus de 20 ans. C'est aussi l'histoire de sa sœur qui, aujourd'hui, attend elle aussi son mari parti il y a cinq ans et celle de sa nièce qui ne connaît pas son père. Avec sa caméra, Alassane Diago est retourné, après deux ans d'absence, dans sa communauté à Agnam Lidoubé, un village du Fouta sénégalais, pour comprendre comment et pourquoi sa mère a passé toutes ces années à attendre.
Qui était Léopold Sédar Senghor ? Parce qu'il a hanté la jeunesse du cinéaste, parce qu’il a fait de la négritude une affaire d'État, parce qu'il a toujours défendu la langue française, le dirigeant et penseur sénégalais a donné à Samba Félix Ndiaye l’envie de percer ses secrets. Pour cela, le réalisateur a réveillé ses souvenirs et ceux de ses proches et il a interviewé les habitants du village natal de Léopold Sedar Senghor. Finalement, le film est une évocation poétique et originale d’une figure incontournable de l’Afrique du XX siècle.
Née à Sokone en 1926, Annette Mbaye d’Erneville, la mère du réalisateur William Mbaye, fut la première journaliste du Sénégal. Elle s’est très tôt sentie concernée par le développement de son pays. Militante de la première heure pour la cause de l'émancipation des femmes, elle est à la fois une pionnière et une anti conformiste. Elle a partagé sa vie entre la France, où elle a étudié, et le Sénégal, où elle est retournée en 1957, pressentant que le temps de l’Indépendance était arrivé.
Avec ce bref travail, la réalisatrice fait connaître le douloureux rituel du tatouage des gencives auquel sont soumises les femmes pour faire ressortir de leur sourire le blanc de leurs dents. Mais elle le fait avec un regard moderne, en faisant appel à l’ironie, au montage rapide, à la musique effrénée des djembés. Presque un clip sur une tradition peu connue.
Dans un village sénégalais, Collé Ardo, seconde femme d'un prospère paysan, prépare le mariage de sa fille Amsatou avec Konaté, le fils du « dugutigi » (chef du village), mariage qui aura lieu dès son retour de France où visiblement il s'est enrichi. Bientôt, quatre fillettes viennent demander la protection de Collé Ardo : six d'entre elles ont fui le rituel du salindé (purification par excision). En effet, il se dit dans le village que la future mariée, Amsatou, est une bilakoro car sa mère aurait refusé l'excision de sa fille unique il y a sept ans. Collé Ardo finit par leur accorder le moolaadé, un droit d'asile sacré qu'elle seule peut révoquer. Elle s'attire aussitôt les foudres des prêtresses-exciseuses et des mères des fillettes. Bientôt on apprend que les deux fillettes manquantes ont préféré se jeter dans le puits du village.
Mossane (Magou Seck) is a beautiful 14-year-old girl from a rural Serer village, beloved by many including her own brother and Fara, a poor university student. Although she has long been promised in marriage to the wealthy Diogaye, Mossane defies her parents' wishes and falls in love with Fara. On her wedding day, she refuses to marry Diogaye and tragedy ensues.