Moi, Van Gogh propose une vision tout à fait nouvelle de l'artiste.
Cette vision est celle de Peter Knapp et de François Bertrand qui ont voulu un film à la fois centré sur le travail du peintre, construisant une relation intime avec l'homme, et résolument spectaculaire dans son traitement graphique grâce au procédé 70 mm/15 perforations - IMAX.
Au milieu des années 1920 à Copenhague au Danemark, l'histoire d'amour et le destin remarquable de l'artiste danoise Lili Elbe, née Einar Wegener, peintre paysagiste estimée devenue la première femme transgenre de l'histoire à avoir obtenu des opérations de réassignation sexuelle, et de sa femme Gerda Wegener, portraitiste mondaine. Leur mariage pourtant fort et sincère est mis à mal, et leur développement, à la fois personnel et professionnel, est menacé tandis qu'elles s'embarquent sur les territoires encore inconnus de la transidentité tout en faisant face à la désapprobation de la société.
Le film raconte l'histoire des rapports parfois tendus entre Michel-Ange et Jules II à l'époque où l'artiste peignit le plafond de la chapelle Sixtine. Sur ce point, il diffère du roman d'Irving Stone qui, lui, raconte toute la vie du grand peintre.
À Barcelone, Vicky et Cristina, deux Américaines, sont hébergées chez la famille de Vicky pour l'été, l'une pour achever son master en identité catalane avant son mariage, l'autre pour se remettre de sa dernière rupture et continuer à chercher des expériences sensuelles et amoureuses. C'est alors que Juan Antonio, artiste peintre charmeur, leur propose de venir passer un week-end à Oviedo, pour passer du bon temps ensemble, et éventuellement faire l'amour. Malgré une première réticence de Vicky, les deux amies s'envolent avec lui. Des problèmes apparaissent, les deux femmes ayant une vision diamétralement opposée de ce que peut être l'amour et son approche. La situation se compliquera plus tard quand réapparaîtra María Elena, l'ex-femme de Juan Antonio, avec laquelle il entretient une relation encore violente après un divorce où elle a manqué de le tuer.
D'origine modeste, Jang Seung-Ub est un artiste peintre coréen qui accède à la reconnaissance pour la maîtrise de son art, malgré son excentricité et son irrésistible amour des femmes et de l'alcool.
Le film se compose de deux parties, qui racontent la même rencontre mais en en donnant deux images complètement différentes. Les deux parties ne sont pas absolument incompatibles, on peut y voir deux montages racontant des histoires opposées à partir d'une sélection différentes de séquences et surtout de parties de séquences.
Le film, comme le titre l'indique, est une biographie du peintre hollandais du XVII siècle, qualifié de « plus grand peintre de tous les temps » dans le texte qui défile à l'écran en guise de préambule. Rembrandt, au moment où l'histoire commence, est un peintre adulé, sollicité par les plus riches, mais dont le plus grand plaisir consiste à réaliser des portraits de son épouse Saskia. Celle-ci, cependant, tombe brusquement malade et meurt, laissant le peintre désemparé. Plutôt que d'assister aux funérailles de sa femme, il tâche de peindre d'elle au moins un dernier portrait, tant que son image ne s'est pas encore tout à fait éteinte dans son souvenir ; à partir de cet événement tragique, la vie du peintre, progressivement, va se désagréger…
Le film se déroule en 1890 et présente les 67 derniers jours de la vie du peintre postimpressionniste Vincent van Gogh, depuis son arrivée en train à Auvers-sur-Oise, où il est soigné et protégé par le docteur Gachet, à sa mort consécutive à sa tentative de suicide.
Sung-nam, un jeune peintre coréen, doit, pour échapper à une arrestation fuir son pays. Il s'envole pour Paris et trouve refuge dans une pension du 14e arrondissement appartenant à un Coréen. D'abord un peu perdu dans ce pays qui lui est inconnu, et souffrant de l'absence de sa femme, il traîne dans les rues de Paris. Mais il s'acclimate progressivement à la vie occidentale et fait la connaissance de deux jeunes Coréennes : Hyun-ju et sa colocataire Yu-jeong, une étudiante aux Beaux-arts.
Dans la vaste demeure du peintre Claude Zoret, Michaël, son modèle préféré devenu son fils adoptif, montre à d'élégants invités un de ses tableaux. La princesse Zamikoff vient demander au maître de faire son portrait. Elle devient, par la suite, la séductrice du jeune Michaël. Le journaliste Switt tente d'instruire Claude Zoret de l'attitude de son protégé. Or, celui-ci, revenu au foyer, use de flatteries trompeuses pour emprunter au peintre de fortes sommes d'argent ; plus tard, il lui volera même une de ses œuvres les plus remarquables. Zoret finit par lui pardonner et en fait son légataire universel. Gravement malade, Claude Zoret s'éteint dans une profonde solitude, le cœur certes déçu mais encore plein d'indulgence.
Le film s’ouvre sur un texte de Lucebert : "J'essaie sur le mode poétique, c'est-à-dire les lumineuses eaux de la simplicité, d’exprimer l’espace du vivre complet".
Artiste spécialisé dans la restauration de fresques, Stefano est invité par un ami à exercer ses talents dans l'église d'un petit village italien. Là, il découvre une fresque représentant le martyre de Saint-Sébastien. Loin d'être épaulé par le prêtre, il ressent assez vite l'hostilité d'une partie du village qui s'oppose à la résurrection de cette pièce de collection.
Annoncé par un télégramme, un personnage mystérieux d'une étrange beauté séjourne dans une riche famille milanaise (Paolo, le père, Lucia, la mère ainsi que de leurs deux enfants, Pietro et Odetta). Il entretient des rapports sexuels avec chaque membre de la famille, ainsi qu'avec la bonne Emilia, changeant radicalement la vie de chacun.
À la fin des années 1950 et au début des années 1960, le peintre Walter Keane connait un succès phénoménal et révolutionne le commerce de l’art grâce à ses énigmatiques tableaux représentant des enfants malheureux aux yeux immenses. Mais la surprenante et choquante vérité finit cependant par éclater : ces toiles ont été peintes par sa femme, Margaret. L’extraordinaire mensonge des Keane a réussi à duper le monde entier.