Cayuco est un documentaire cinématographique qui raconte les pénuries que traversent les Subsahariens qui s’embarquent dans un voyage incertain à travers le désert et l’océan à la recherche d’une meilleure vie. C’est un portrait intimiste de la dure réalité que représente le phénomène de l’immigration illégale qui cherche à entrer en Europe à travers les îles Canaries.
Alors qu'il roule tranquillement dans une petite rue parisienne, un couple aperçoit une jeune fille terrorisée courir vers leur voiture en hurlant. Le mari, Paul, verrouille le véhicule, refusant de laisser monter la jeune fille à bord. Cette dernière ne tarde alors pas à être rattrapée par des hommes qui la poursuivaient puis à être passée à tabac sous les yeux du couple. Paul, craignant des ennuis, interdit à sa femme, Hélène, d'appeler les secours et démarre, laissant la jeune fille gisant sur le sol.
Salif, jeune mauritanien de 18 ans arrive à Paris dans l'espoir de retrouver son frère qui, paraît-il, a réussi. De galères en petits boulots, il rencontre Idriss qui l'aide à trouver ses marques et un travail plus stable.
Laissant la parole aux réfugiés éthiopiens de Rome, le film donne un aperçu de la manière brutale avec laquelle la Libye, soutenue par des fonds italiens et européens, exerce un contrôle sur les flux de migrations africaines vers l’Europe. Come un uomo sulla terra est un voyage digne et douloureux à travers les souvenirs d’inimaginable souffrance qu’exprime Dagmawi Yimer et qui dénoncent une situation politique manifestement désespérée.
Dans un village du Sénégal, le jeune Mitri, élevé par sa grand-mère, rêve de devenir une vedette du football. Repéré par un détecteur de talents, il peut embarquer pour la France, grâce à l'argent du verger familial et de l'association au sein de laquelle les femmes du village collectent leurs économies. Le contrat qu'il doit signer en France doit permettre à sa grand-mère de rembourser l'argent emprunté.
C'est l'histoire des Martyrs de Tolpuddle . Des ouvriers agricoles du Dorset exploités par les propriétaires terriens s’organisent et créent la Société amicale des ouvriers agricoles (Friendly Society of Agricultural Labourers). En 1834, ils sont déportés en Australie.
Deux sœurs, Adeline et Delphine, voient leur vie bouleversée quand leur femme de ménage chinoise disparaît, en leur confiant son fils, surnommé « Cookie ». La présence de l'enfant force les deux femmes à repenser leur mode de vie.
Fabienne Bourrier (Catherine Frot), capitaine de police à Sète, traque les clandestins. Bien qu’elle soit usée par la vie, la mort d’une prostituée sans-papier l’affecte. Celle-ci aurait un petit garçon livré à lui-même dans la ville.
Julie Bataille a 23 ans et, malgré ses diplômes, ne trouve pas de vrai travail. Elle travaille d'abord comme stagiaire dans une boîte de communication puis enchaîne les petits boulots. Au cours d'un entretien d'embauche, elle rencontre Ben, un jeune homme marginal épris de liberté, qui vit entre autres de petits trafics. Il lui propose de le rejoindre dans le Sud-Ouest durant l'été. Julie refuse dans un premier temps puis, sur un coup de tête, plaque tout et part le rejoindre. Le film glisse alors de l'analyse du monde du travail vers le road movie.
De l’ancien mur de Berlin à la nouvelle clôture de Ceuta en terre africaine, ce road-movie nous fait traverser l’Europe. Quatre frontières au moins mais un seul axe : une société métissée, multiculturelle riche de ses diversités en dépit de ses traditions de rejet.
Le film relate la vie de l'abbé Adolf Daens, un prêtre catholique flamand, désireux d'aider la classe ouvrière miséreuse des années 1880 à Alost dans leur lutte sociale contre Charles Woeste.
À 16 ans, Lya vit dans une cité de banlieue avec ses sœurs Chirine, 17 ans, et Inès, 7 ans. Depuis que son aînée est devenue femme, leur père ne lui parle plus et dans la famille, Lya est la seule à oser tenir tête à ce père devenu violent depuis quelques mois.
Dheepan est un combattant des Tigres tamouls. La guerre civile touche à sa fin au Sri Lanka, la défaite est proche, Dheepan décide de fuir. Il emmène avec lui une femme et une petite fille qu'il ne connaît pas, espérant ainsi obtenir plus facilement l'asile politique en Europe. Arrivée à Paris, cette « famille » vivote d'un foyer d'accueil à l'autre, jusqu'à ce que Dheepan obtienne un emploi de gardien d'immeuble en banlieue. Dheepan espère y bâtir une nouvelle vie et construire un véritable foyer pour sa fausse femme et sa fausse fille. Cependant, la violence quotidienne de la cité fait ressurgir les blessures encore ouvertes de la guerre. Le soldat Dheepan va devoir renouer avec ses instincts guerriers pour protéger ce qu'il espérait voir devenir sa « vraie » famille.