Dans un village sénégalais, Collé Ardo, seconde femme d'un prospère paysan, prépare le mariage de sa fille Amsatou avec Konaté, le fils du « dugutigi » (chef du village), mariage qui aura lieu dès son retour de France où visiblement il s'est enrichi. Bientôt, quatre fillettes viennent demander la protection de Collé Ardo : six d'entre elles ont fui le rituel du salindé (purification par excision). En effet, il se dit dans le village que la future mariée, Amsatou, est une bilakoro car sa mère aurait refusé l'excision de sa fille unique il y a sept ans. Collé Ardo finit par leur accorder le moolaadé, un droit d'asile sacré qu'elle seule peut révoquer. Elle s'attire aussitôt les foudres des prêtresses-exciseuses et des mères des fillettes. Bientôt on apprend que les deux fillettes manquantes ont préféré se jeter dans le puits du village.
Une jeune femme annonce à sa mère qu'elle va se suicider à la fin de la soirée. Elles vont être amenées à tout se dire, à se mesurer l'une à l'autre, la mère essayant de détourner au cours de ce huis clos sa fille de son terrible projet…
Au XVIIIe siècle, un marchand de papier tombe amoureux de Koharu, une courtisane, mais ne peut se permettre de la racheter. Son épouse demande à Koharu de le quitter pour préserver son couple.
The film, titled after a poem by Wheeler, details the abuse he received at the hands of his classmates because of his homosexuality. It also presents interviews and a cross-nation road-trip with members of Young Gay America, an online teen organization for gays, and compares the teasing and physical abuse Jim suffered to the increasingly open attitudes towards homosexuality six years later when the film was first shown.
David Gale, militant contre la peine capitale, se retrouve lui-même dans le couloir de la mort pour un viol et pour le meurtre de Constance Harraway, une amie et collègue activiste. À trois jours de son exécution, il accepte enfin, lors d'une interview, de raconter l'histoire de sa vie au reporter Bitsey Bloom. Peu à peu convaincue de l'innocence de Gale et persuadée de tenir la vie de cet homme entre ses mains, la journaliste va tout mettre en œuvre pour le sauver.
Dans son appartement de Madrid, Pepa rêve d'Iván, son compagnon qui est en train de la quitter. Au même moment, celui-ci lui laisse un message sur son répondeur, lui annonçant qu'il part bientôt en voyage et qu'il souhaite récupérer sa valise et ses affaires chez elle. Ayant pris un somnifère la veille, Pepa se réveille difficilement, décroche le téléphone trop tard puis tente vainement de rappeler Iván au studio d'enregistrement où tous deux travaillent comme acteurs de doublage. Avant d'aller travailler, elle récupère des résultats d'analyse auprès de son médecin, qui lui conseille vivement d'éviter la cigarette et l'alcool. Au studio, elle double d'abord une publicité pour un préservatif puis enchaîne avec une séquence du western Johnny Guitare, enregistrant les répliques de son personnage alors qu'Iván avait déjà réalisé sa partie plus tôt. Le dialogue du film résonnant avec sa propre situation amoureuse, Pepa s'évanouit.
Dans la France du XVIII siècle, nait le 17 juillet 1738, Jean Baptiste Grenouille. Élevé dans un orphelinat jusqu'à l'âge de treize ans, peu sociable et fruste, Grenouille n'a pas d'autre passion que celle des odeurs, et chaque seconde de sa vie est guidée par ce sens surdéveloppé. Survivant misérablement, il est d'abord vendu à une tannerie dans laquelle il se met à travailler. Puis il parvient à se faire embaucher comme apprenti chez Giuseppe Baldini, un maître parfumeur de la capitale qui profite ainsi de son don exceptionnel pour créer de nouvelles fragrances. Il découvre alors les techniques et les secrets de la fabrication des parfums. Son don lui permet de composer quelques chefs-d'œuvre olfactifs, mais son unique obsession demeure l'odeur naturelle évanescente des jeunes femmes qui croisent sa route. Il souhaite connaitre la technique qui permet de conserver cette odeur. Il tente la distillation qui fonctionne avec les fleurs, mais elle ne fonctionne pas pour le chat de Baldini. Baldini l'oriente alors vers la ville de Grasse, renommée pour l'expertise locale dans la parfumerie. Il se rend là-bas.
The Hours raconte une journée cruciale des vies respectives de trois femmes de différentes époques, dont les destins sont interconnectés par le roman de Virginia Woolf, Mrs Dalloway.
Après s'être fait licencier par la société de production où il travaillait, Ben, scénariste alcoolique, décide de partir pour Las Vegas. Il prend une chambre dans un hôtel miteux, à proximité des bars toujours ouverts, afin de finir sa vie dans l'alcool. Il rencontre Sera, une prostituée, qui va l'héberger pour le suivre dans sa déchéance.
Le film brosse le portrait de George Falconer, un professeur d'université homosexuel vivant à Los Angeles dans les années 1960. Son compagnon meurt dans un accident de voiture. Huit mois plus tard, « se réveiller chaque matin est une douleur » pour George qui perd le goût de vivre, malgré le réconfort apporté par sa vieille amie Charley, elle aussi rongée par la solitude. Témoin de cette dérive, un jeune étudiant, nommé Kenny, se rapproche de lui.
L'action se déroule peu de temps après la Seconde Guerre mondiale. Stingo, jeune écrivain du sud des États-Unis, arrive à Brooklyn et sympathise avec un couple : Sophie (Meryl Streep), jolie immigrante polonaise (ayant beaucoup souffert pendant la guerre) et Nathan, Juif dont le comportement imprévisible et violent laisse deviner une personne souffrant d'un trouble mental. Une relation complexe se développe entre les trois personnages.
Dans les années 1970, des prisonniers de l'Armée républicaine irlandaise provisoire et de l'INLA mènent une grève de l'hygiène à la prison de Maze en Irlande du Nord. Cette action a pour but de faire reconnaître par le gouvernement britannique un statut politique à leur détention. Le rapport de force qui s'instaure s'accentue encore quand Bobby Sands, meneur du mouvement, décide d'entamer une grève de la faim en 1981
Au début des années 1990 aux États-Unis, l'euthanasie active n'a pas d'existence légale. Le médecin Jack Kevorkian commence à pratiquer le suicide assisté sur des patients souhaitant mourir : il fabrique un appareil qui permet à un patient de déclencher lui-même une injection létale. Il est poursuivi en justice plusieurs fois, mais gagne à chaque fois.
À Montréal, une enseignante d'une école primaire se donne la mort en se pendant dans sa salle de classe. Bachir Lazhar, un immigrant algérien, est rapidement embauché comme vacataire pour la remplacer alors qu'il nage lui-même en pleine tragédie personnelle. En effet, sa femme, qui était enseignante, a péri à Alger dans un incendie criminel avec sa fille et son fils, incendie causé par les personnes mises en cause dans son dernier livre traitant des lacunes sociales et économiques de l’Algérie actuelle. D’où la phrase éloquente dite par Bashir : « Rien n'est jamais vraiment normal en Algérie ». Il apprend à connaître les élèves attachants, malgré le fossé culturel qui apparaît dès la première leçon. Alors que la classe se livre à une thérapie de groupe avec une psychologue et M. Lazhar, entre nostalgie de l'enseignante disparue et culpabilité, personne à l'école n'est au courant du passé douloureux de Bashir, qui peut être expulsé du pays à tout moment alors qu'il cherche à obtenir le statut de réfugié politique.