Le film débute avec l'atterrissage, de nuit à l'aéroport du Bourget, de l'aviateur André Jurieux qui vient de battre le record de traversée de l'Atlantique. Il est accueilli par une foule en liesse, à travers laquelle son ami Octave arrive à se frayer un chemin. Octave apprend au héros du jour que la femme pour laquelle il avait entrepris son raid n'a pu venir. À la journaliste de radio qui lui tend son micro, l'aviateur laisse éclater son amertume en la qualifiant de « déloyale ».
M Mathieu, propriétaire d'un vaste immeuble parisien, est assassinée. Le commissaire du quartier et un enquêteur de la Sûreté sont dépêchés sur place. Ils parcourent escaliers et couloirs pour résoudre l'énigme. Leur rivalité bourrue leur permet de se compléter pour découvrir le coupable parmi une galerie de personnages, humbles ou riches, du meilleur pittoresque.
Les Vachon, couple de pharmaciens de province sont sans nouvelles de Gaston, leur fils cadet. Ils finissent par apprendre qu'il vit avec une mystérieuse princesse. En réalité Gaston est devenu gigolo et se permet des prodigalités avec l'argent de sa maîtresse. Un télégramme de ses parents lui intime l’ordre de revenir s'expliquer. Craignant un décès, il s'y rend. Devant ses signes extérieurs de richesses tous ceux qui se faisaient fort de le critiquer le courtisent et lui demandent de l'argent, son père, le maire, le curé... La situation se complique avec l'arrivée inopinée de la princesse et l'agitation du receveur des postes qui crie à qui veut l'entendre que l'argent mène à la débauche... Suite à une réception qui tourne mal à cause des invectives du receveur des postes, la princesse perd connaissance, mais cela lui permet d'entendre ce qui se dit derrière son dos. Elle s'en va en plantant là son gigolo qui du jour au lendemain se retrouve sans ressources et va devoir travailler.
Une jeune reine de beauté se rend à New York pour poursuivre sa carrière de mannequin, mais contracte la syphilis après avoir été trompée dans une rencontre sexuelle. Elle est tiraillée entre la perspective d'une thérapie lente, intensive mais éprouvée et un prétendu remède miracle.
En apparence au nom du fanatisme catholique, un journaliste (Jean Louis Barrault) assassine une femme aux mœurs légères et tente de faire accuser l'amant de celle-ci ; en vérité, il s'agit d'un crime passionnel motivé par un sentiment de dépit. Pierre Fresnay joue le rôle de l'inspecteur de police qui patiemment mène l'enquête. Le meurtrier se fait subtiliser un document compromettant par un fonctionnaire de police après avoir erré dans les rues chaudes de la ville, il avoue son crime avant de sombrer dans un état de démence.
Jeanne de Romer ( Dita Parlo), fille ruinée, fait vivre quatre personnes : sa mère, un grand-père paralysé, un frère et une sœur, avec son modeste salaire. Son patron (Paul Pauley) étant arrêté pour escroquerie, elle est acculée à la misère. Dans la "rue sans joie" où elle demeure, Madame Geffier (Marguerite Deval), qui tient une louche maison de couture, l'attire chez elle et la fait s'endetter pour quelques robes. Puis elle veut la livrer à un riche marchand de bestiaux (Pierre Alcover). Un crime est commis dans un meublé de la "Geffier" au moment même où Jeanne fuit les brutalités du marchand de bestiaux. Un aventurier (Valery Inkijinoff), découvert comme étant le dernier amant de la victime, Léa Level (Mila Parely), est inculpé d'assassinat, puis la Geffier dénonce Jeanne de Romer comme complice. Le journaliste Albert Dumas (Albert Préjean), convaincu de l'innocence de Jeanne mène son enquête.
Une boîte de nuit, des "hôtesses" qui appâtent le gogo, le client, un gangster puissant qui “domine la ville” (basé sur l'histoire de Lucky Luciano) et prend possession des boites, des femmes, un jeune procureur ambitieux (basé sur le personnage de Thomas E. Dewey), promis à un bel avenir politique. Cinq de ces femmes se révolteront contre cette emprise en se jouant de l'aide intéressée de ce procureur, sans pour autant perdre de vue que leur destin, dans cette société reste l'exploitation.
Camille Morestan, commerçant en articles de sports est désigné comme juré au procès de Natalie Roguin, accusée du meurtre de son amant. Le procès fait apparaître un certain nombre de faits troublants, la victime plaide la légitime défense, le revolver contenant la balle qui lui était destinée s'étant retournée contre l'amant pendant la rixe. Alors que Natalie le dépeint comme doux, gentil et fidèle, une prostituée vient témoigner de ses visites hebdomadaires assidues. Le père de la victime déclare avoir été volé par son fils afin que celui-ci puisse combler de cadeaux sa maîtresse, puis il déclare s'être rendu auprès de Natalie afin d'avoir une explication. Natalie nie ce fait ; on découvre alors qu'il s'est rendu au domicile d'une homonyme... Bref, l'affaire est loin d'être claire, le jury est divisé et il faut toute la force de persuasion de Morestan pour orienter le vote vers l’acquittement.
Yoshiwara est le quartier réservé de Tokyo, où les geishas exercent leur métier. Afin de sauver leur patrimoine familial en danger, les parents de Kohana envoient celle-ci se prostituer. Là, elle fait la connaissance de plusieurs personnages, dont le lieutenant russe Serge Polenoff et le coolie Isamo. La rivalité amoureuse des deux hommes va finir en drame.
The childhood friendship of Devdas (Phani Sarma) (who is from a wealthy family) and Paro (Zubeida) (whose family is not as well off) blossoms into love as they grow up. Devdas' father does not approve of the relationship due to differences in their families' status in the village and of their castes. (Devdas is of the Brahmin caste and Paro of the Merchant caste.)
Mary Lou parvient à échapper à un enlèvement par un réseau de prostitution. Elle raconte au détective qu'ils avaient l'intention de l'emmener à la maison de la route Berrywood, un lieu de perdition bien connu.
Umekichi est geisha selon la tradition dans le quartier de Gion à Kyoto. Sa jeune sœur, Omocha, prône des méthodes plus modernes, dépourvues de toute compassion ou d'affectivité à l'égard des clients. Deux conceptions opposées, mais qui débouchent sur la même impasse. Omocha finit par accuser les hommes d'être responsables de la dégradation des femmes. Elle formule ce vœu : « Vienne un monde où l'on n'ait plus besoin de geishas ! »
Au tournant du XX siècle au Bengale, Devdas (K.L. Saigal) est un jeune homme insouciant d'une vingtaine d'années qui fréquente Parvati (Jamuna), une jeune fille de son village qu'il connait depuis qu'ils ont fréquenté ensemble les bancs de l'école. Elle est amoureuse de lui et voudrait bien l'épouser, mais lui laisse planer le doute. Un jour, le père de Devdas, un riche propriétaire terrien, décide de l'envoyer à Calcutta poursuivre ses études. Il essaye de résister mais la pression familiale est trop forte et, à contre-cœur, il doit quitter son village et Parvati. À Calcutta chez son oncle, il fait la connaissance de Chunilal (A.H. Shore), un agent d'assurance filou et bon-vivant qui tente de transformer le jeune villageois timide en citadin à la mode.