En 1945, au lendemain de la guerre, le Gouvernement provisoire de la République française votait les ordonnances promulguant les champs d’application de la Sécurité sociale. Ces lois permettaient la couverture des soins nécessaires à la santé, dont une partie importante de la population ne pouvait jusqu'ici bénéficier faute de moyens financiers, avec pour conséquence de reculer d'autant toute consultation et d'entraîner de surcroît des soins plus lourds in fine. En outre, elles contribuaient à assurer à chacun un revenu dans les différents cas d’interruption de l’activité professionnelle : accident du travail, maladie, chômage et vieillesse. Le principal initiateur de cette évolution se nommait Ambroise Croizat, que beaucoup ont oublié de nos jours.
À Lyon, le personnel de l'usine Lumière quitte son lieu de travail, les ouvrières sortant en premier et les cadres ensuite. Dans la première version, le cortège se termine par la sortie de véhicules et les portes sont ensuite refermées.
Jan Bucquoy avec sa caméra intrépide et Nathalie Sarthiaux à la poursuite du P.D.G. Louis Schweitzer de l'usine Renault à Vilvorde en Belgique. Les travailleurs affrontent la gendarmerie.
Des patrons donnent leur point de vue sur le mode de fonctionnement des entreprises, les relations entre les hommes qui les font vivre, et tentent de faire un portrait du patron des années 1970.
Ce film expose le cas d'un village belge traversé par trois frontières : l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique. Il retrace l'univers des travailleurs, celui des douaniers et celui des fraudeurs… Henri Storck tisse entre tous ces acteurs une intrigue commune et aborde des thèmes sociaux et économiques.
Le film alterne entre une critique farouche du statu quo et la satire sociale comique. Moore commence le film avec une série de séquences de vidéo surveillance montrant des vols de banque (un des voleurs étant même sur béquille). Moore utilise ensuite une archive vidéo de l'Encyclopædia Britannica afin de comparer les temps modernes en Amérique et l'Empire romain.
Les rives du plus grand lac tropical du monde, considéré comme le berceau de l'humanité, sont aujourd'hui le théâtre du pire cauchemar de la mondialisation.En Tanzanie, dans les années 60, la Perche du Nil, un prédateur vorace, fut introduite dans le lac Victoria à titre d'expérience scientifique. Depuis, pratiquement toutes les populations de poissons indigènes ont été décimées. De cette catastrophe écologique est née une industrie fructueuse, puisque la chair blanche de l'énorme poisson est exportée avec succès dans tout l'hémisphère nord.Pêcheurs, politiciens, pilotes russes, industriels et commissaires européens y sont les acteurs d'un drame qui dépasse les frontières du pays africain. Dans le ciel, en effet, d'immenses avions-cargos de l'ex-URSS forment un ballet incessant au-dessus du lac, ouvrant ainsi la porte à un tout autre commerce vers le sud : celui des armes.
Le 17 janvier 2003, les 830 salariés de l'usine Metaleurop Nord, la plus grande fonderie de plomb et de zinc d'Europe, à Noyelles-Godault dans le Nord, apprennent la fermeture de leur entreprise, abandonnée par leur groupe et placée en redressement judiciaire. Aucun plan social n'est prévu. Commence alors l'occupation de l'usine. Le film suit la lutte des salariés au fil des manifestations, des assemblées générales et des négociations qui s'engagent avec les pouvoirs publics.
En 1954, Raymond « Ray » Kroc vend des machines à milk-shake dans le Missouri quand une commande importante l'emmène en Californie, à San Bernardino. Il y fait alors la rencontre des frères Richard « Dick » et Maurice « Mac » McDonald.
Fernando Solanas voyage au travers de l'Argentine et nous dresse un bilan des méfaits de la monoculture du soja OGM sur l'environnement et l'impact de l'utilisation intensive des agrotoxiques sur la santé des habitants des zones agricoles.
The Big One est un documentaire américain de Michael Moore réalisé en 1997 lors de la tournée de promotion de son livre Downsize This! à travers les États-Unis. À chaque ville traversée le film montre la réalité sociale et le chômage en allant à la rencontre des salariés et des dirigeants d'entreprise. Il dénonce les pratiques de multinationales qui licencient leur personnel alors qu'elles font des bénéfices, ou comme Nike, dont certains sous-traitants utilisent le travail des enfants.
Dans ce film, Georges Rouquier décrit l'activité du maréchal-ferrant dans la multiplicité de ses aspects. Mais le cinéaste ne limite pas son propos à une pure description technique, il n'oublie pas l'homme ni son environnement familial et villageois, ni l'histoire où s'est inscrite à un moment donné sa vie. Le réalisateur filme Marcel Laforge, maréchal-ferrant installé dans un petit village des Charentes, Garrat.