Après Mobutu, roi du Zaïre et Congo River, le réalisateur belge Thierry Michel poursuit son exploration de l'Afrique centrale. Son nouveau documentaire intitulé Katanga business, sorte de thriller politico-économique, prend pour décor cette province du sud-est de la République démocratique du Congo, l'une des plus riches régions du globe en ressources minières. Pourtant, la population du Katanga continue de vivre dans une pauvreté extrême, tandis que des multinationales se trouvent concurrencées par l'arrivée de la Chine et ses milliards de dollars. Sur fond de guerre économique, Katanga Business est une parabole sur la mondialisation.
Au Nicaragua, les travailleurs paient un lourd tribut pour approvisionner le monde entier en bananes bon marché, et l'avocat Juan Dominguez compte bien les aider.
Nos enfants nous accuseront raconte l'initiative du maire de Barjac, une municipalité du Gard, qui décide de faire passer la cantine scolaire à l'alimentation biologique.
À Dakhla (extrême sud du Maroc), une des régions les plus poissonneuses du globe, des centaines de pêcheurs marocains, poussés par la raréfaction des ressources halieutiques plus au nord, s’entassent dans des tentes battues par les embruns. Mais leur quête d’une pêche miraculeuse s’est transformée en un piège tragique. Faute d’autorisations, ces hommes sont condamnés à rester à quelques mètres du rivage et à attraper ce qu’ils peuvent tandis que, au large, des chalutiers étrangers, équipés de sonars haute technologie, pêchent allégrement des poissons qui seront exportés vers d’autres continents.
The film starts by tracking the hypothetical savings of a typical depositor as they move around the global system, showing exploitation as various financial agents try to produce high returns. There are several interviews with investment managers, politicians, economists as well as homeless people and workers; the film sets them up as good guys and bad guys.
Le film documentaire montre le déroulement d'une enquête qui met en cause la multinationale Monsanto. Ainsi, on voit régulièrement Marie-Monique Robin chercher des pistes sur Internet, essentiellement à l'aide de Google et de Wikipédia, puis enquêter plus profondément, notamment à l'aide d'interviews, sur le terrain ou par téléphone.
Raymond Depardon a suivi pendant dix ans des paysans de moyenne montagne. Il nous fait entrer dans leurs fermes avec un naturel extraordinaire. Ce film nous parle, avec une grande sérénité, de nos racines et du devenir des gens de la terre.
À l’automne 2006, la dernière grande forge de Nouzonville, les Ateliers Thomé-Génot, dans la vallée de la Meuse, est liquidée après avoir été reprise par un groupe américain. Marcel Trillat rencontre les protagonistes de l'aventure industrielle de la vallée, ouvriers, ingénieurs et patrons locaux, et donne à voir le désarroi d’une collectivité dépassée par la mondialisation, la financiarisation du capital et les restructurations qu'elles engendrent.
Revisitant l’héritage du cinéma québécois tourné en Abitibi, marchant entre autres dans les traces du cinéaste Pierre Perrault, ce film raconte un chapitre significatif de l’histoire du Québec et nous entraîne dans l'arrière-pays pour mieux y découvrir l'exploitation de ressources naturelles qui s'effectue au détriment des paysans.
Le film raconte à travers les témoignages d'anciens ouvriers l'organisation de la lutte des Lip contre les suppressions de poste d'avril 1973 au printemps 1974. Le film s'est voulu plus qu'un simple documentaire, en intégrant volontairement des aspects historiques et aussi politiques : une remontée aux origines de la crise de l'emploi en Occident, et un éloge de la révolte ayant pour cadre l'année 1973, marquant la rupture entre les Trente Glorieuses et le début de ce que Charles Piaget appelle « les années de honte », celles du chômage de masse. On retrouve des grandes figures du combat tels que les responsables CFDT (Charles Piaget, Roland Vittot, Raymond Burgy, Michel Jeanningros, Fatima Demougeot, Jeannine Pierre-Émile), le fondateur du comité d'action (Jean Raguénès, prêtre-ouvrier dominicain d'extrême gauche), et la déléguée CGT (Noëlle Dartevelle), le repreneur de l'usine Lip Claude Neuschwander et même Jean Charbonnel ministre de l'Industrie de l'époque. Alternant avec les entretiens des principaux protagonistes, le film insère des images d'archives de l'époque. Le documentaire met l'accent sur l'action plus que l'émotion, interrogeant des héros et non de simples témoins ; le tout est conjugué au présent. Les séquences s'interrompent avant que tout soit dit, ce qui montre une volonté réussie de créer une note de suspense.
Le système de santé américain est en plein marasme.Car non seulement 47 millions de citoyens n'ont aucune couverture médicale, mais des millions d'autres, pourtant bénéficiaires d'une mutuelle, se heurtent systématiquement aux lourdeurs administratives du système.Au terme d'une enquête sans concession sur le système de santé dans son propre pays, Michael Moore nous offre un tour d'horizon des dispositifs existants au Canada, en Grande-Bretagne et en France, où les citoyens sont soignés gratuitement.