Un jeune Congolais, assistant médical dans un dispensaire de brousse, est amoureux de la fille du roi local. Il s'efforce de la convaincre qu'il faut rejeter les préjugés et les rites ancestraux. Les anciens du village, de leur côté, n'acceptent pas la perspective du mariage des deux jeunes gens.
Un voyage en bateau tout au long du fleuve Congo : départ de Léopoldville, à bord du Berwinne qui fait escale dans un village pour s’alimenter en bois de combustion. Ravitaillé, il reprend la route, sous les yeux d’une population congolaise en liesse, restée sur les berges du fleuve. Il croise au passage des pirogues et surprend les « hommes de l’eau » au quotidien : pêche, chasse au crocodile, découpe et salaison de la viande d’hippopotame…
En 1954, sur le plateau Moamba près de Léopoldville, l’université catholique de Louvain a fait construire l’université interraciale de Lovanium. Le film suit la construction du complexe (villas des professeurs, dortoirs pour étudiants, bâtiments facultaires). Il expose également le type d’enseignement donné, ainsi que les infrastructures prévues à cet effet (laboratoires, ateliers, salles de loisirs et restaurant universitaire).
À Saint-Louis, ville implantée au milieu du Delta du fleuve Sénégal, il est de coutume d’effectuer des offrandes aux génies aquatiques tutélaires à la naissance d’un enfant. C’est dire toute la force de la symbolique de l’eau dans l’imaginaire des populations qui consacrent rituels et cérémonies rythmant le quotidien de leur vie. Depuis le début des années 1980, l’aménagement d’infrastructures pour une plus grande maîtrise de l’eau met en péril le cadre écologique du delta. Et les populations vivent un grand désarroi, devant l’indifférence générale.
Tourné exclusivement dans les Bains de Bruxelles, Place du Jeu de Balles, en plein coeur des Marolles, un quartier populaire de la capitale belge, le film raconte la vie d'une piscine, qui sert aussi de bains-douches, de salle de boxes, et de lieu de socialisation.
Internet a révolutionné les relations entre les personnes et les continents. Au Cameroun, le phénomène est spectaculaire en ce qu’il est devenu une sorte d’Eldorado pour les camerounaises qui rêvent de subvenir aux besoins de leur famille grâce à un mari blanc. Josy, Sylvie et Mirelle ont tenté leur chance dans les innombrables cybercafés de Yaoundé et vivent désormais avec « leur blanc » en Wallonie, en Flandre et dans les Pyrénées. D’autres comme Nathalie ont eu moins de chance et ont dû revenir au pays après une expérience douloureuse…
Ernest Genval explore la ligne ferroviaire qui relie Boma à Tshela, dans la région du Mayumbe. Le convoi passe à travers la végétation dense de la forêt vierge et s’arrête aux endroits « stratégiques » : Lukula, le domaine de l’Ursélia (colonisation agricole de café, d’huile de palme et de cacao), la rivière Lubuzi et le nouveau pont qui l’enjambe, la mission Kangu et Tshela, destination finale, d’où sont expédiées les matières premières vers l’Europe. Un périple qui met en scène les rouages d’une organisation coloniale bien huilée et une main d’œuvre asservie.
Les femmes du village répondent à l’invitation de s’aventurer dans un atelier de film d’animation. La rencontre est intense, elles se lancent immédiatement dans l’expression ludique de ce nouveau moyen d’expression. À la vue des images animées, elles associent un message : celui de la rencontre et des femmes réunies pour le développement de leur village. C’est dans ce sens qu’elles ont proposé les chants qui sonorisent le film.
Raphael, âgé de 70 ans, se suicide. Il se retrouve de l'autre côté du miroir et de la vie, dans le domaine des morts. Il y rencontre sa femme décédée il y a 30 ans, après leur séparation. Mais il n'y est pas accepté car il s'est suicidé. À la surprise de tout le monde, Raphaël se réveille sur son lit d'hôpital. Il décide de profiter de sa vie retrouvée. Mais son fils Pierre, chassé par sa femme, s'installe chez lui...
Lors d'un cours de gymnastique dans un parc, Max (Loic Istasse) découvre son professeur de (Franc Moreau) inconscient. Heureusement, Max et ses camarades de classe connaissent tous les gestes à faire en cas d'arrêt cardiaque.