Eddie, le fils du barman JD, est un génie des cartes. Ayant réuni, avec l'aide de ses amis Soap, Bacon et Tom, la somme de 100 000 £ comme droit d'entrée à la table du caïd Harry la Hache, il perd tout à la suite d'une tricherie de Harry et de son bras droit, Barry le Baptiste. Les quatre amis se retrouvent ainsi à devoir 500 000 £ au chef de gang qui leur laisse une semaine pour récolter la somme exigée. Le caïd leur promet en outre de leur couper un doigt par jour de retard ainsi que de récupérer le bistrot du père d'Eddie s'il ne reçoit pas les 500 000 £. Eddie, Tom, Soap et Bacon décident, à défaut d'alternatives, de braquer les voisins d'Eddie, des voyous violents, après avoir par hasard entendu ceux-ci mettre au point leur propre braquage de quatre cultivateurs de cannabis (Winston, J, Charles et Willie). Tom contacte Nick le Grec, un receleur, pour écouler la drogue une fois qu'ils l'auront dérobé. Il lui achète également deux fusils très anciens pour les aider dans leur tâche, sans savoir que ces fusils valent très cher. Nick le Grec les a en effet achetés à deux gangsters minables, Gary et Dean, qui avaient été engagés par Harry la Hache pour cambrioler la maison d'un lord et récupérer ces deux vieux fusils. Mais à la suite d'un malentendu, Gary et Dean ont vendu les fusils à Nick, et Harry la Hache veut désormais remettre la main dessus.
Trainspotting décrit la vie tragi-comique d'un groupe de jeunes marginaux, accros à l'héroïne, dans la ville d'Édimbourg. Mark Renton, au chômage, comme la plupart des jeunes Écossais de sa génération, pose un regard lucide sur sa condition de drogué. Renton traîne dans la banlieue d’Édimbourg avec ses copains : Sick Boy (un fanatique de James Bond perfide et tombeur de filles), Spud (un crétin sympathique et docile), Begbie (un dangereux désaxé cherchant toujours la bagarre) et Tommy (un gars honnête et adepte de la musculation). Pour pouvoir se payer l’héroïne qu'ils prennent, sauf Begbie (qui s’en tient à l'alcool) et Tommy (qui ne touche à rien et mène une vie saine), dans l’antre du dealer Swanney (surnommé la « Mère supérieure »), ils commettent de petits délits.
Ancien marine hanté par un passé tragique, Tommy revient à Pittsburgh et demande à son père, un ex-alcoolique, et entraineur de le préparer pour un tournoi d'arts martiaux mixtes qui lui permettrait de gagner une fortune. Son frère, Brendan, également ancien spécialiste de la discipline, décide lui aussi, de s'engager dans la compétition pour éviter la saisie de sa maison. Même si les années ont passé, les rancœurs et les récriminations n'ont rien perdu de leur virulence et Brendan et Tommy n'ont plus grand-chose en commun.
Présenté par un narrateur (Sam Elliott) comme un fainéant vivant dans le comté de Los Angeles, Jeffrey Lebowski, dit « le Duc » (Jeff Bridges), passe son temps à jouer au bowling avec ses amis Walter Sobchak (John Goodman) et Donny (Steve Buscemi). Un soir, en rentrant chez lui, il est attendu par deux voyous qui le somment de rendre l'argent que sa femme doit à Jackie Treehorn, et l'un d'eux urine sur son tapis juste avant qu'ils ne se rendent compte qu'ils ont fait erreur sur la personne, l'ayant confondu avec un autre Jeffrey Lebowski. Poussé par son ami Walter, le Duc se rend chez son homonyme, un millionnaire paraplégique (David Huddleston), afin d'obtenir une compensation pour son tapis, qui lui est refusée. Le Duc quitte alors la résidence du millionnaire en volant un tapis, et rencontre Bunny Lebowski (Tara Reid), sa jeune épouse nymphomane.
Le film s’ouvre sur les ruines d’un vieux haveli à Calcutta, où un groupe d’ouvriers sont occupés à abattre ce qui reste. Lorsque les travailleurs se détachent pour le déjeuner, le surveillant erre à travers le haveli. Comme il est assis à un endroit, il commence un flashback à la fin du 19ème siècle.
L'histoire vraie de Jordan Belfort, un courtier en bourse qui passa vingt mois en prison pour avoir refusé de participer à une gigantesque arnaque, dévoilant la corruption et l'implication de la pègre qui sévit à Wall Street et au-delà des États-Unis. L’argent. Le pouvoir. Les femmes. La drogue. Les tentations étaient là, à portée de main, et les autorités n’avaient aucune prise. Aux yeux de Jordan et de sa meute, la modestie était devenue complètement inutile. Trop n’était jamais assez…
Rio de Janeiro, 1997. Roberto Nascimento est le capitaine d'un bataillon d'élite de la police militaire de l'État de Rio de Janeiro, le BOPE, réputé incorruptible. L'usure liée à la dangerosité de son métier et la grossesse en cours de son épouse Rosane le poussent à quitter le BOPE, mais pas avant d'avoir trouvé un homme digne de le remplacer à la tête de son unité. C'est à ce moment-là qu'il est désigné pour diriger l'une des équipes ayant mission de « pacifier » le Morro do Turano, une favela particulièrement dangereuse, en vue du séjour du pape Jean-Paul II à Rio de Janeiro quelques mois plus tard. Le film montre la préparation de son bataillon dans cette mission et met en avant l'antagonisme entre la police militaire « traditionnelle » et les troupes d'élite que représente le BOPE, au travers de l'histoire parallèle de deux aspirants officiers de la police militaire, Neto (Caio Junqueira) et Matias (André Ramiro), qui découvrent la cruauté de la réalité du terrain : corruption de leurs collègues et impuissance devant les exactions pratiquées dans les favelas. Au cours d'une opération dans la favela qui tourne mal, leur chemin croise celui du Capitão Nascimento et de son équipe qui leur portent secours. Impressionnés par l'efficacité et la droiture manifeste de leurs sauveurs, les deux aspirants se portent candidats pour entrer dans les troupes d'élite.
Dans le New-Hampshire (É.-U.), Charles, un étudiant pauvre et timide originaire de l'Oregon est boursier (scholar on the foundation) au college de Baird, établissement très cher et huppé qui prépare les fils de famille de l'establishment à entrer à la prestigieuse université Harvard. Pour gagner le prix de son voyage en Oregon pour les prochaines vacances de Noël, Charles travaille à la bibliothèque, et effectue d'autres petits travaux. Il répond à une demande de services : il s'agit de garder une personne « à mobilité restreinte » pendant le week-end de Thanksgiving. En fait, il s'agit d'une famille qui veut partir de chez elle pour échapper pendant quelques jours à la cohabitation avec l'oncle de la femme. Cet oncle est le lieutenant-colonel Slade, à la retraite, aveugle, passablement ingérable et carburant au Jack Daniel's. Il eut son heure de gloire comme officier de commandos au Viêt Nam, puis comme agent des services secrets sous le président Lyndon Johnson, et a apparemment fait siennes les manières brutales et le langage ordurier du successeur de J.
Le film se déroule sur le campus d'une petite université de la Nouvelle Angleterre. George et Martha rentrent d’une soirée arrosée. George qui enseigne à la faculté d'histoire est aussi le subordonné de son beau-père qui dirige l'Université. Dès les premières images, on mesure le malaise qui règne dans le couple en voyant Martha, prise de boisson, insulter grossièrement son mari. Martha a invité, sans en aviser George, un couple de nouveaux venus à prendre un dernier verre. George est très contrarié par cette initiative qu'il juge saugrenue étant donné l'heure tardive. Il redoute en outre les excès verbaux de sa femme et lui enjoint de ne parler sous aucun prétexte de leur fils au jeune couple. Un « jeu » psychologique cruel va commencer.
Un shérif arrête le frère de l'homme le plus puissant de la région. Il n'a pour alliés qu'un adjoint ivrogne, un vieillard boiteux, un gamin, une joueuse de poker et un hôtelier mexicain, et contre lui une armée de tueurs.
13 ans après la fin du premier opus, le lieutenant-colonel Nascimento est maintenant à la tête du BOPE. Après une opération désastreuse dans une prison, il se retrouve au milieu d'un engrenage comprenant des membres du Département de la Sûreté publique, le Gouverneur d'État ainsi que des groupes paramilitaires. Son ex-femme est maintenant remariée avec le député Diogo Fraga, défenseur des droits de l'homme et Président de la Commission parlementaire sur les milices.
Rane est un film sur la Serbie du début des années 1990, une période désastreuse tant sur le plan moral que matériel. Deux jeunes garçons rêvent de participer à une émission de télévision diabolique...
Gravement malade, une salutiste agonisante souhaite revoir l'un de ses protégés, David Holm, qu'elle aurait voulu ramener dans le droit chemin. Mais, celui-ci, justement, en compagnie de deux clochards, fête la Saint-Sylvestre dans un cimetière. Les trois ivrognes se remémorent un camarade décédé l'année d'avant et évoquent la légende selon laquelle le dernier mort de l'année, s'il s'agit d'un grand pécheur, conduira, jusqu'au Nouvel An suivant, la « charrette fantôme » qui ramasse les âmes des défunts. David meurt juste avant minuit et doit devenir ainsi le conducteur de cette charrette.