En 1969, Pasolini voyage à travers la Tanzanie et l’Ouganda à la recherche des décors et des personnages de son prochain film : une adaptation de L'Orestie" d’Eschyle dans l’Afrique contemporaine. Il commente à voix haute, interroge les visages, les paysages, les situations et lit de larges et significatifs passages d’Eschyle.
Il confronte ses idées, ses notes de voyage avec un groupe d’étudiants africains installés à l’université de Rome. Le film ne verra jamais le jour, mais ces notes filmées (et montées) par le cinéaste offrent une médiation sur l’indépendance, les promesses de la démocratie et le passage de l’âge archaïque à la civilisation moderne.
Euridice dans l'Hadès, numéro de code ΒΑ 2037, attend qu'Orphée la libère et la conduise dans le monde supérieur. Elle attend les ordres qui lui permettront de sortir de sa prison/domicile. Sa destination n'est pas mentionnée. Une voix provenant d'un ordinateur lui ordonne de partir.
Bien que détestant les hommes, les fières Amazones doivent par tradition s'accoupler pendant trois jours pour assurer leur descendance. Cette fois-ci ce sont des soldats Grecs qui sont payés comme des prostitués pour accomplir ce pénible devoir...
Le jeune marin Yann revient de mer à Gand. Il est suivi par des hommes mystérieux, et suit une femme dans une taverne. Yann se réveille dans son lit à Malpertuis, la demeure familiale. Son oncle Cassave se meurt, et appelle toute la famille et tous ses familiers autour de lui pour leur faire part de ses dernières volontés. Il charge Yann de poursuivre son œuvre, précisant que sa cousine Euryale est liée à lui. Après la mort de Cassave, des phénomènes étranges vont se manifester : Mathias Crook est assassiné cloué au mur, des lutins malfaisants apparaissent, tout se charge de folie.
Après plusieurs siècles sur le mont Olympe, Hercule décide de passer à la vie citadine... Mais ce n'est pas toujours facile de s'adapter pour un demi-dieu.
Médée est la fille d'un roi qui règne sur un peuple barbare et cruel dans une contrée sauvage et lointaine. Les sacrifices humains y sont un rite en usage, sous l'œil d'une toison de bélier en or qui fait figure de totem sacré.
Le film est une captation d'une représentation des Bacchantes d'Euripide par la troupe théâtrale Performance Group, mise en scène par Richard Schechner. L'écran est divisé en deux par le système de l'écran divisé, montrant d'un côté la scène, de l'autre le public qui assiste à la représentation.
Les premières scènes montrent le bonheur d'un nouveau-né jouant avec sa mère au début du XX siècle, puis l'irruption du père jaloux en uniforme militaire, figure austère et symboliquement violente.
Après le naufrage de son navire, Héraclès est recueilli par Virna, une princesse du désert. Au cours de ses aventures parmi les Bédouins, Héraclès et Virna sont confrontés aux attaques de mystérieux hommes de métal, qui finissent par réussir à enlever Virna. Parti à la recherche de la reine, Héraclès s'aventure dans un lieu maudit, la « montagne des morts ». En suivant la piste des ravisseurs, il découvre le royaume de l'Atlantide, dirigé par le machiavélique prêtre Ramir. Celui-ci, créateur des guerriers de métal et chef d'une armée d'Amazones, veut faire de Virna la nouvelle reine de l'Atlantide, et décide d'éliminer Héraclès.
La déesse Héra a fait disparaître la ville de Troie. Obligés de se réfugier dans la forêt, les Troyens du roi Ilus font appel à Hercule. Celui-ci doit d'abord s'emparer d'une boussole appartenant à Omphale, reine de Lydie, grâce à laquelle il trouvera le chemin qui mène à Troie. En route il délivre une jeune fille, Déjanire, qu'une tribu voulait sacrifier à Héra. Frustrée, la déesse envoie contre eux un monstre marin qui les avale, et dont le héros doit crever la panse pour en sortir. Le monstre vômit sur le rivage de Troie Hercule et Déjanire..
Londres, au début du XX siècle. Eliza Doolittle, une pauvre fleuriste cockney, demande au prétentieux professeur Higgins, qui se moque de son langage « primaire », des leçons de phonétique afin de parler comme une « lady dans une boutique de fleurs ». Le colonel Pickering, ami et collègue du professeur, propose un pari à ce dernier : transformer suffisamment Eliza pour la faire passer pour une grande dame raffinée lors d'une réception à l'ambassade de Transylvanie, quelques mois plus tard. Higgins relève le défi et installe la jeune fille chez lui au terme d'un contrat verbal dont la durée est fixée à 6 mois : Eliza ne payera pas ses leçons de phonétique mais elle sera le « cobaye » de Higgins qui s'engage à mettre toute sa science au service d'un projet, celui de la faire parler comme une duchesse, dont le test final sera l'apparition d'Eliza à un bal de la cour. Le père d'Eliza, un éboueur quelque peu anarchiste, plein de vitalité et animé d'une joyeuse verve populaire, vient s'enquérir des intentions du professeur et repart avec l'argent qu'il lui a demandé en compensation de la « perte » de sa fille.