Trois jours d'un amour impossible pour une reine veuve, encore jeune et belle et pour un beau et vigoureux anarchiste qui, blessé, s'est réfugié dans le château de la reine, venu pour l’assassiner, alors que secrètement il l’a toujours aimée. La confrontation tragique entre « une reine d'esprit anarchiste et un anarchiste d'esprit royal », sosie du roi défunt.
Le film s'ouvre sur une série de chèques signés pour faire un film (acteurs, techniciens, laboratoire...). La voix off explique que pour faire un film, il faut de l'argent et que pour avoir de l'argent, il faut des stars. Le film nous montre alors Yves Montand (lui) et Jane Fonda (elle, Suzanne) et explique que ces deux personnages sont en couple.
L'intrigue implique deux groupes féministes à New York, chacun des groupes exprime ses préoccupations au public par des radio pirates. Un groupe, dirigé par une lesbienne blanche franche, Isabel (Adele Bertei), fait fonctionner "Radio Ragazza". L'autre groupe est dirigé par Honey, une afro-américaine qui anime l'émission radio "Phoenix Radio". Il y a également une armée de femmes, dirigée par Hilary Hurst et conseillée par Zella à laquelle Honey et Isabel refusent de se joindre, dans un premier temps.
Région parisienne, début des années 1970. Jeune étudiant, Gilles est pris dans l’effervescence politique de ces années-là. Il aspire pourtant surtout à peindre et à faire du cinéma, ce que lui reprochent ses camarades, pour qui l’engagement idéologique doit être total.
Le film raconte les activités de Jules Bonnot dans les années 1910. Entourés d'asociaux et d'idéalistes, il se livre à des faits criminels qui mettent la France dans la tourmente.
La jeune Uschi Obermaier vit les années 1960 chez sa mère et son beau-père à Sendling, un quartier de Munich. Dans une discothèque, elle se fait remarquer par un photographe et fait la couverture du magazine twen. Alors que sa mère critique sa décision de devenir mannequin, Uschi décide de quitter le cocon familial en stop avec sa copine Sabine.
Barcelone, 1921. Peu de temps avant le régime autoritaire qui s'emparera du pays, l'Espagne est en crise et de nombreuses villes sont en proie au chaos à cause des affrontements entre hommes armés, voyous, anarchistes et policiers corrompus. Alors qu'un train militaire de marchandises transportant des armes entre en gare de Barcelone, il est aussitôt attaqué et pillé par des hommes armés. Venu de Madrid, le flic Aníbal Uriarte, ancien militaire, arrive en ville pour collaborer avec la police locale et arrêter les auteurs du vol. Alors que la violence s'étend à tout le pays, Uriarte ne trouve pas beaucoup de soutien parmi ses pairs qui le choquent par leurs méthodes illégales et expéditives pour interroger les anarchistes accusés de l'attaque du train. Dans un pays déchiré où la mafia locale et les syndicats se mobilisent, représentés par un certain Salvador Ortiz et sa fille féministe Sara, Uriarte tente à tout prix retrouver les armes dérobées pour empêcher un possible coup d'état et un massacre général.
Le film narre un abandon utopique, consensuel et festif de l'économie de marché et du productivisme. La population décide d'un certain nombre de résolutions dont la première est « On arrête tout » et la deuxième « Après un temps d'arrêt total, ne seront ranimés — avec réticence — que les services et les productions dont le manque se révélera intolérable. Probablement : l'eau pour boire, l'électricité pour lire le soir, la TSF pour dire “Ce n'est pas la fin du monde, c'est l'an 01, et maintenant une page de Mécanique céleste” ». L'entrée en vigueur de ces résolutions correspond au premier jour d'une ère nouvelle, l'An 01.
Jean-Luc Godard filme des scènes de contestations politiques avec des membres des Black Panthers, montées en parallèle avec des séances d'enregistrement des Rolling Stones.Il suit en particulier la création de la chanson Sympathy for the devil, en alternance avec des scènes de révolution à l'extérieur du studio. En dépassant les limites du genre par un montage original, Godard restitue les réalités de la composition de la musique rock et permet ainsi d'approcher la musique au travail, en pleine création. La veine militante est aussi un des fils conducteurs de ce film-puzzle, montrant les liens entre création artistique et utopie social
During the nineteenth century, a young radical poet named Sebastian (Franco Branciaroli) breaks into an old dilapidated castle in Oberwald on a dark stormy night intending to kill the queen and free his country. The queen (Monica Vitti) has been in mourning for ten years for her husband the king who was assassinated on their wedding day. Sebastian, who faints before he can kill the queen, is the spit and image of the assassinated king. Sebastian and the queen talk, and the queen discovers that Sebastian once wrote a subversive poem that she liked, even though it was attacking her. The queen dares Sebastian to kill her, otherwise she vows to kill him.
Des millions de personnes disséminées de par le monde et déçues de la manière dont celui-ci évolue décident de s'unir. Toutes guidées par le même désir d'améliorer les choses, de ne plus subir l'actualité sans pouvoir réagir. Par le biais d'Internet, elles créent le premier Pays virtuel : 8th Wonderland. Chaque semaine, tous ses habitants votent par référendum une motion différente... Mais que se passerait-il si les motions de 8th Wonderland devenaient petit à petit plus réactionnaires ? Si sa manière d'agir se rapprochait lentement mais sûrement d'un comportement terroriste ? De nombreuses personnes et Nations pourraient chercher à faire disparaître ce pays qui n'est pas comme les autres. Une décision qui pourrait être complexe à mettre en œuvre, car ce pays n'est pas un territoire géographique ni une nation homogène.
L'histoire de Manuela, une femme dont l'époux, Justo, se bat pour ses idéaux durant la guerre civile espagnole. Justo est alors déporté dans un camp de concentration mais poursuit sa lutte pour ses idéaux. Durant des années Manuela n'a aucune nouvelle de son mari, mais celle-ci ne perd pas espoir.