Mátyás Schneider, propriétaire d'une société de transports, connaît soudain le succès, mais sa nouvelle richesse est perturbée par le fait que sa femme engage le valet d'un comte, parce qu'elle veut mener la vie de la grande bourgeoisie. De son côté, l'ingénieur Benedek travaille incognito aux expéditions pour être à proximité de la fille de Schneider, Terka, que sa maman aux prétentions aristocratiques destine pourtant à Makács, un homme issu d'une bonne famille. L'arrivée dans la maison de ces nouveaux riches du majordome, qui servait chez des familles de la noblesse, donne naissance à de nombreuses situations comiques.
Dans un paysage dévasté, Karrer vit seul coupé du monde. Chaque soir, il se rend au bar Le Titanic tenu par Willarsky où il peut y voir une chanteuse qui l'attire. Il a avec elle une brève liaison : elle symbolise la force de la vitalité malgré la misère humaine tandis que lui apparaît comme un être fini et ayant accepté sa finitude, un homme sur le déclin, ne gardant plus pour lui qu'un détachement diabolique pour les événements.
Le personnage principal est Bulcsú, contrôleur de ticket de métro. Il vit continuellement sous terre, dormant dans les stations vides. Un jour, il rencontre Szofi, une fille déguisée en ourson rose, dont il tombe amoureux.
Les Sans-espoir sont des individus ayant participé à la révolution hongroise de 1848. Au lendemain du Compromis austro-hongrois de 1867, ils sont pourchassés sans relâche, en 1869, dans la puszta.
L'action se situe au cours de la première moitié des années soixante, dans une école secondaire de Budapest. Le jeune Dénes est tourmenté et renfermé. Il refuse les avances de Magda qui lui plaît pourtant. Au moment de l'Insurrection de Budapest, son père a combattu les armes à la main, puis il a dû fuir clandestinement à l'étranger. Sa mère et son frère éprouvent de réelles difficultés à élever Dénes et lorsqu'un ami de son père, libéré de prison, s'installe chez eux, son comportement ne s'améliorera guère... Puis, il décide, à son tour, de quitter la Hongrie, mais, en fin de compte, il n'en fera rien.
1944. Quelque part au bord du Danube. Des enfants, victimes de drames terribles, surgissent d'un peu partout. Ils maraudent pour vivre et mènent une existence à moitié sauvage, craignant autant leurs semblables que les adultes... Ils forment, petit à petit, une bande de "pillards" régie par la loi du plus fort. Les paysans les chassent à coup de fusil, les forces de l'ordre essayent de les maîtriser. Afin de leur échapper, la bande de gosses finit par se réfugier dans un château habité par un chef d'orchestre retranché du monde... D'abord malmené, le musicien parviendra à gagner leur confiance.
Sous la dictature du régent Horthy, un timide professeur de lycée publie un ouvrage sur le général carthaginois Hannibal. D'une rigueur et d'une intégrité indéniables, les écrits du professeur n'ont pourtant pas l'heur de plaire aux autorités politiques en place. Il sera donc l'objet de pressions et de persécutions terribles... mais, il ne fléchira pas.
Hongrie, 1943. Un vieux couple juif, Job et Roza, adopte un jeune chrétien turbulent à qui ils ont l'intention de léguer leur fortune et leur connaissance avant que l'oppression nazie n'engloutisse le pays.
Un journaliste arrive dans un village hongrois pour enquêter sur un meurtre commis cinq ans plus tôt. En effet, Kocsis, fut tué par un de ses compagnons de la première heure, Sándor Varga, ancien secrétaire local du parti au pouvoir... Un raccourci saisissant sur l'histoire de la Hongrie rurale de 1945 à 1956.
Mária (Alexandra Borbély), nouvelle responsable du contrôle de qualité d'un abattoir, très rigoureuse et au comportement autistique, et le directeur financier Endre (Géza Morcsányi), au tempérament réservé et dont la main gauche est paralysée, sont chaque nuit dans un rêve partagé, sous forme d'un cerf et d'une biche qui font connaissance dans un paysage enneigé. Ils ne s'en rendent compte que lorsqu'une psychologue de l'entreprise en entend parler par chacun d'eux indépendamment et croit qu'ils se moquent d'elle. Mais ils n'arrivent pas bien à trouver l'un dans l'autre l'amour qu'ils connaissent déjà en tant que cerf et biche.
Le film met en scène l'histoire de quatre générations d'une famille juive hongroise, les Sonnenschein. Un prologue nous montre le jeune Emmanuel Sonnenschein quittant son village pour s'installer dans la capitale hongroise. En effet, la distillerie de son père a été détruite par une explosion et celui-ci est décédé, à la suite de cet accident. Emmanuel emporte à Budapest le précieux carnet noir comportant les recettes secrètes de son père. Nous sommes au milieu du XIX siècle. Lorsque le film débute vraiment, les Sonnenschein se sont enrichis grâce à une boisson baptisée Sonnenschein (« lumière du soleil », en hongrois Napfény, en anglais Sunshine). Le film se divise en trois périodes historiques : de 1890 à 1914, de 1914 à 1944 et de 1945 à nos jours couvrant donc la fin de la double monarchie austro-hongroise, les deux guerres mondiales et le communisme, et dont le protagoniste principal, à chaque génération, est interprété les trois fois par Ralph Fiennes. L'histoire est narrée en voix off par l'ultime descendant d'Emmanuel Sonnenschein, son arrière-petit-fils Iván.
Pendant les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale, la vie de Kata prend un tournant inattendu. Elle apprend qu'en raison des activités de résistance de son mari, tous deux doivent se cacher quelque temps. Elle reçoit de nouveau papiers d'identité en tant qu'épouse de János Bíró, un réfugié transylvain, et découvre un nouveau foyer et un nouveau mari qui lui est inconnu. Kata, effrayée et ne sachant que faire, se tourne vers cet homme avec confiance et s'ouvre à lui, attendant de lui qu'il réponde à ses questions, qu'il la comprenne et la soutienne. Mais János Bíró, un combattant expérimenté du mouvement de résistance, a été rendu méfiant par des expériences humaines et historiques difficiles, et accueille Kata avec suspicion et froideur, exigeant d'elle la prudence la plus stricte vis-à-vis de tout et de tout le monde.
1945. A la fin de la guerre, Joseph, un Hongrois, est fait prisonnier par des soldats soviétiques. Il est envoyé dans une bâtisse isolée afin d’aider un jeune soldat à collecter du lait pour l’armée. Tous deux se lient d’amitié.
Le jeune Takó, élevé dans le souvenir de son père, mort durant le siège de Budapest en 1945, auréole celui-ci d'une glorieuse image de héros dont il vante, à qui veut l'entendre, les exploits. Mais, il y a un décalage entre la vision idéalisée d'un père et la réalité... Adulte, Takó commence à s'interroger et la rencontre avec Anni, étudiante juive dont le père est mort en déportation, contribue à son éveil.
Le film montre, début octobre 1944, deux journées de la vie de Saul Ausländer, prisonnier juif hongrois à Auschwitz. Il fait partie du Sonderkommando de l'un des fours crématoires, groupe de prisonniers strictement séparés du reste du camp et qui, tout en attendant leur propre exécution à tout moment, est forcé de participer à la crémation et à la dispersion des cendres des victimes de l'extermination massive. Saul s’imagine reconnaître son fils dans un enfant mort, et décide de tenter de le sauver de l'incinération et d'entrer en contact avec un rabbin, avec qui il l'enterrera selon le rite approprié. Entretemps le Sonderkommando désespéré se prépare à se révolter et à saccager le crématorium, mais Saul se détourne d'eux et a pour seule obsession de mener à bien son projet, pour son fils imaginé.