Le film montre un vieil ours qui sort tous les jours de sa maison vide, pour jouer d'un petit orgue de Barbarie au coin d'une rue de la ville qu'il habite. Lorsqu'il joue de l'orgue une boîte de théâtre de marionnettes mécanique se met en action et raconte l'histoire de sa famille, qui a vécu heureuse jusqu'à ce qu'un cirque l'emmène loin de sa femme et son fils.
Exercice d’autobiographie imaginaire, Alejandro Jodorowsky nous raconte son enfance dans la petite ville de Tocopilla. Confronté à une éducation très dure et violente, au sein d’une famille juive déracinée, il réinvente sa famille et notamment le parcours de son père Jaime jusqu’à la rédemption, réconciliation d’un homme et de son enfance.
Gloria est une femme divorcée de 58 ans. Ses enfants ont quitté la maison mais elle n'a aucune envie de passer ses jours et ses nuits seule. Déterminée à défier l'âge et la solitude, elle s'embarque dans un tourbillon de fêtes à la recherche d'un instant de gratification, qui ne mène habituellement qu'à la déception et au vide.
Le film est structuré à la façon d'un jeu vidéo, le héros du film ayant plusieurs missions enchaînées à accomplir, celle-ci seront soit réussies, soit ratées. La première scène nous montre la femme mitraillette (Fernanda Urrejola) opérant un massacre dans un magasin, l'une des victimes est un homme-orchestre qui tombe sous les yeux de son fils. Che Longana, (Jorge Alis), un mafioso local cherche à supprimer son ancienne petite amie qui l'a quitté et humiliée. On ne connaît que son surnom, "la femme-mitraillette", référence à son habileté dans le maniement des armes à feu. À la suite d'un concours de circonstances, Santiago Fernández, le disc-jockey de la boite, (Matías Oviedo) où les membres du gang ont leurs habitudes se retrouve chargé du contrat d'exécution de la femme-mitraillette. Après plusieurs péripéties il la trouvera mais ne parviendra pas à la capturer, elle lui laissera cependant la vie sauve. Devant son échec les hommes de Che Longana prennent la mère de Santiago en otage. Santiago s'allie à la femme mitraillette pour supprimer Che Longana mais le plan échoue. Santiago revient alors armé jusqu'aux dents fait un massacre et libère la femme mitraillette. Alors qu'ils s'apprêtent à partir tous les deux, un jeune homme-orchestre reconnait la femme qui a tué son père, lui tire dessus et la blesse. Santiago l'empêche de répondre au tir. Elle reprend sa voiture mais empêche Santiago de monter avec elle. Le dernier plan du film voit les deux véhicules s'éloigner, et la mention : "Game Over" apparaît sur l'écran.
Le film raconte l'histoire de Daniela, une jeune fille bisexuelle de dix-sept ans qui écrit un blog sur les conflits qu'elle éprouve vis-à-vis de la religion et de la sexualité.
À Valparaíso au Chili, un violent séisme frappe et un groupe de touristes apprennent rapidement qu'atteindre la surface n'est que le début de leur cauchemar. La catastrophe a conduit à l'effondrement des normes sociales, y compris aux meurtres, aux viols, aux pillages et d'autres activités chaotiques. Après le séisme, un tsunami se forme...
Le film décrit la vie de l'artiste Violeta Parra, basé sur le livre biographique Violeta se fue a los cielos de Ángel Parra, le fils de Violeta avec Luis Cereceda Arenas.
Santiago du Chili. Isadora (Bélgica Castro) et Enrique (Alejandro Svieveking), deux retraités, vivent leurs derniers jours dans leur bel appartement, entourés de magnifiques bibelots, de tableaux, de livres et de deux vieux chats. Une nouvelle panne d'ascenseur perturbe pourtant le cours de leur existence, déjà contrariée par les signes d'une affection dégénérative qui frappe Isadora. Toutefois, l'appel téléphonique de sa fille Rosario (Claudia Celedón), revenue du Pérou avec une nouvelle compagne, Béatriz (Catalina Saavedra), suscite de bien plus grandes inquiétudes. Cocaïnomane, Rosario, sous des prétextes futiles - la vente de savonnettes naturelles - cherche, en réalité, à déloger sa mère, au moyen d'un contrat dûment rédigé.
Dans le désert d'Atacama, au Chili, à trois mille mètres d'altitude, des astronomes étudient l'univers avec des télescopes parmi les plus puissants du monde car la transparence du ciel y permet de regarder jusqu'aux confins de l'univers. Les astronomes y scrutent notamment les galaxies les plus éloignées en quête d'une vie extraterrestre. La sécheresse du sol en fait aussi un lieu de recherches archéologiques et conserve intacts les restes humains : ceux des momies, des explorateurs et des mineurs mais aussi les ossements des victimes et disparus de la dictature militaire d'Augusto Pinochet.
À Santiago du Chili, en septembre 1973, Mario, fonctionnaire à l'Institut médico-légal, la quarantaine environ, retranscrit des rapports d'autopsie. Sa seule passion c'est Nancy, sa voisine du trottoir d'en face qu'il ne cesse d'admirer. Celle-ci est une danseuse de cabaret, vivant chez ses parents et refusant d'admettre son âge. Elle ignore l'existence même de Mario. Ils parviennent cependant à lier connaissance, mais les événements politiques - le coup d'État militaire d'Augusto Pinochet - interrompent brutalement cette aventure. Un matin, au réveil, Mario trouve l'appartement de Nancy abandonné et saccagé. À la morgue où travaille Mario, les cadavres s'entassent, y compris celui du Président de la République, Salvador Allende.
Un jeune Chilien, Andrés (Santiago Cabrera), est de retour à Santiago après dix ans d'absence dans le but de récupérer toute cette affaire et de partir définitivement en Europe. Lors d'une fête d'un ami d'enfance, Andrés retrouve d'anciens amis de jeunesse, mais aussi son grand amour Beatriz (Blanca Lewin)...
C'est l'anniversaire de Raquel, 41 ans, bonne fidèle depuis vingt-trois ans chez la famille Valdes, une famille bourgeoise de Santiago du Chili. Elle a trop de travail et elle est malade, mais elle ne supporte pas la possibilité de partager son travail avec une quelconque autre bonne. Un jour, un accident va se révéler source de changement important...