Officier de l’armée, le capitaine Thomas Sankara devient président de la Haute-Volta à la faveur d’un coup d’État le 4 août 1983. Il engage dès lors une révolution démocratique et populaire dans son pays qui prend le nom de Burkina Faso (« Pays des hommes intègres ») : lutte contre l’impérialisme et le néocolonialisme, réduction de la corruption, engagements de programmes en faveur de l'éducation, de l'émancipation des femmes ou de l'écologie…
Des bombes, la guerre, des barbus en colère, des femmes voilées en pleurs, des villes détruites: l’Irak d’aujourd’hui dans les médias occidentaux. En comparaison, les images des années 1950 et 1970 forment un contraste étonnant: des films à la musique frivole, des étudiantes tête nue; des hommes élégamment vêtus dans les rues de Bagdad, une ville moderne. Comment en est-on arrivé là? Le réalisateur Samir raconte l’histoire de sa famille iraquienne, une famille de la classe moyenne aujourd’hui dispersée dans le monde entier, entre Auckland, Moscou, Paris, Londres et Buffalo NY.
Venu d’Allemagne, Leon est engagé comme nouvel attaquant et dont Mario, jeune footballeur suisse-allemand, tombe amoureux. C’est toute la première fois de sa vie qu’il s’éprend un homme. Peu à peu, la relation se construit et se complique au moment où les rumeurs circulent dans son équipe. Le souci, c’est que Mario risque de perdre sa carrière et surtout son intégration dans un club de première division…
Heidi et sa tante se rendent dans un village des Alpes suisses dans le but d'obliger un vieil homme à garder Heidi auprès de lui, car il serait son grand-père. Après une vive discussion, la tante s'enfuit, laissant Heidi chez le vieil homme aigri. La fillette, âgée de huit ans, se voit forcée de coucher avec les chèvres. Le lendemain, le grand-père demande conseil au prêtre du village : devrait-il remettre Heidi à l'orphelinat ? Quelque temps après, Heidi rencontre Peter, un berger qui mène des chèvres aux alpages. Les deux, qui s'entendent bien, restent ensemble toute la journée. Après quelques jours de cohabitation, le vieil homme décide de garder Heidi auprès de lui car sa joie de vivre est contagieuse.
Pascal Eguisier et Carole Noblanc sont un couple de berger. Ils effectuent une transhumance avec 800 moutons, sur une distance de 600 km, dans les cantons de Vaud et Fribourg, en Suisse, en partant de Cuarny et finissant à Rovray, sur une durée de quatre mois, entre mi-novembre 2010 et mi-mars 2011. Tout en dormant à la belle étoile, ils sont accompagnés dans leur périple par les ânes Pâquerette, Turca, Figaro, Paulo et les chiens de berger Titus, Tutsi, Kiwi, et le chiot Léon. Certains moutons guides, Irmate, Marilyn, Tabasco, Emilien sont affublés d'une clochette et ont droit à du pain pour attirer le reste du troupeau derrière eux. Cette vie en nomade est néanmoins entrecoupée de rencontres, par des connaissances, des agriculteurs, contents ou mécontents de leur venue, et des habitants et passants, de plus en plus nombreux avec le mitage du territoire où passent traditionnellement la transhumance, curieux de leur manière de vivre. Au fur et à mesure, le propriétaire des moutons et des ânes, Jean-Paul Peguiron, éleveur à Cuarny, vient réduire le troupeau pour les besoins de la consommation des clients.
Une commission parlementaire élabore à huis clos une loi sur le génie génétique au Palais fédéral, à Berne. Le réalisateur filme les pourparlers stratégiques des parlementaires pendant leurs temps de pause.
Après La Forteresse, qui décrivait l'accueil des demandeurs d’asile en Suisse, Fernand Melgar porte son regard vers la fin du parcours migratoire. Au Centre de détention administrative de Frambois à Genève, des hommes sont privés de liberté dans l’attente d’un renvoi. Requérants d’asile déboutés, condamnés étrangers ayant purgé leur peine ou sans papiers, ils sont sommés de partir après, pour certains, avoir passé plusieurs années en Suisse, travaillé, payé des impôts, fondé une famille. Leur incarcération peut durer jusqu’à 18 mois. Dans ce huis clos, la tension monte au fil des jours. D’un côté des gardiens bienveillants, de l’autre des détenus vaincus par la peur et le stress. Des rapports d’amitié et de haine, de respect et de révolte se nouent jusqu’à l’annonce du renvoi vécu comme une trahison. Ceux qui refusent de partir et susceptible d'opposer une forte résistance physique sont menottés, ligotés et installés de force dans un avion pour un « vol spécial » qui se déroule la plupart du temps dans la détresse et l’humiliation.
Dans les années 1950, un adolescent orphelin quitte le foyer dans lequel il est élevé pour être placé dans une famille de fermiers qui reçoit de l'argent en compensation de son accueil. Il passe des moments difficiles dans cet environnement dur et voit arriver un peu plus tard une jeune fille un peu plus jeune que lui et qui est placée là parce que sa mère ne peut plus subvenir à ses besoins et à ceux de ses deux petites sœurs. Le jeune homme est passionné de musique et joue remarquablement de l'accordéon. Un jour, après avoir entendu à la radio un morceau de bandonéon argentin, il rêve de quitter cet environnement, dans lequel on le traite comme un animal, pour aller en Argentine, là où la vie lui semble plus facile. La fille est du même avis et rêve de partir avec lui.
Paul, un mécanicien de marine, s'établit dans un petit bar-hôtel lors d'une escale à Lisbonne. La jolie serveuse, Rosa, devient très vite sa maîtresse. Paul continue cependant d'écrire à sa compagne restée en Suisse, Élisa. Il ne se décide pas assez vite et Rosa s'éclipse…
Le film raconte l'histoire du réseau social créé autour de la revue zurichoise « homophile » Der Kreis qui a été publiée de 1943 à 1967 et distribuée internationalement. Le film se concentre particulièrement sur l'histoire d'Ernst Ostertag et de Röbi Rapp dans les années 1950 et 1960 (avec interview documentaire des personnes réelles).
Jonas est un jeune serveur de 25 ans qui travaille dans un bar en Irlande, il y rencontre Poliakov, un vieil homme étrange. Celui-ci lui laisse un livre. Peu de temps après Jonas quitte son travail et part rejoindre Poliakov qui vit dans un garage automobile à l'abandon. Jonas va se soumettre à une sorte de rite initiatique afin de découvrir le secret du vieil homme.
Pierre, journaliste, est contacté pour écrire un scénario pour la télévision suisse à partir d'un fait divers qui s'est déroulé deux ans auparavant : une jeune fille, Rosemonde, fut accusée d'avoir tiré à la carabine sur son oncle qui l'hébergeait, le procès se termina en non-lieu. Pierre appelle à la rescousse Paul, un ami écrivain. Ils vont aborder le sujet de deux façons différentes. Pierre privilégie une approche de terrain à base d'interviews, Paul imagine les personnages à partir des quelques éléments connus. Pierre retrouve rapidement Rosemonde, qui travaille comme ouvrière dans une usine de saucisses.
Deux jeunes femmes suisses dans la vingtaine, de milieux très différents (l'une est étudiante en histoire et l'autre, commis) se rencontrent pendant qu'elles font de l'auto-stop. Elles voyagent dans la campagne suisse, cherchant une pause de leurs vies et leurs relations insatisfaisantes. Lorsque l'argent qu'elles dépensent en restaurants et hôtels est épuisé, elles couchent dans des étables et quémandent. Elles gardent un pistolet trouvé dans une auto, ce qui fait d'elles des voleuses. Elles constatent enfin qu'il n'y a pas de voie de retour vers leur ancien monde. Le titre vient du nom que l'une des actrices prétend avoir quand on lui pose la question dans le film
Après des vues idylliques de la vallée embrumée, Arnold Fanck montre l'acheminement des compétiteurs et des spectateurs par le chemin de fer rhétique et leur arrivée à Saint-Moritz. S'ensuivent des vues des sommets du massif de l'Engadine, du Piz Bernina et du Piz Palü. Après des vues sur les sommets empreints de sérénité, Fanck montre des sportifs qui skient en altitude vêtus uniquement d'un caleçon. Dans la vallée, les sportifs se préparent fébrilement (quelques séquences sont au ralenti) et présentent les nouveautés technologiques comme cette nouvelle fixation pour chaussures de ski.