Ce film raconte l’incroyable aventure d’Onyx Films, une des premières compagnies de production de publicités, de films et de séries télévisées au Québec qui domina le marché canadien jusqu’en 1970. Cette année-là, la compagnie obtient un succès sans précédent au box-office avec le film Deux femmes en or qui attire près de 2 millions de spectateurs. Malheureusement, le succès de ce film entraînera la compagnie dans une suite rocambolesque de péripéties financières toutes aussi improbables les unes que les autres.
D'une durée de quatre heures, ce film est divisé en deux parties à l'intérieur desquelles une cinquantaine de pionniers et artisans du cinéma racontent la naissance et le développement de l’industrie privée au Québec et au Canada.
Suite du film C't'à ton tour, Laura Cadieux, l'action de Laura Cadieux... la suite commence avec l'anniversaire des 50 ans de Madame Laura Cadieux que ses amies ont invitée à un souper d'anniversaire. Comme cadeau, elle reçoit un billet pour une belle croisière sur le fleuve Saint-Laurent. Dans les jours qui suivent, les péripéties se bousculent et toutes les dames prennent la décision de s'acheter des billets afin de pouvoir profiter de la croisière entre amies.
Montréal, temps présent. L'université est une véritable poudrière. Les membres de l'association étudiante, dirigée par deux leaders (Frédéric Pierre et Pierre-Antoine Lasnier) à couteaux tirés, grondent et menacent de déclencher la grève. Sourd à leurs revendicati ons, le recteur (Raymond Bouchard) tire en coulisses les ficelles d'un projet immobilier douteux. Dans sa classe, un professeur de cinéma passionné (Alexis Martin) tente de neutraliser un étudiant désaxé qui conteste sa méthode et le provoque sans relâche. Peu après que l'enseignant eut commis l'erreur de réagir physiquement à son persécuteur, la grève est déclenchée, coïncidant avec la tenue d'un banquet en l'honneur du recteur. La fille de ce dernier, mère célibataire toxicomane (Catherine de Léan), y débarque subitement, annonçant sans le savoir le grand malheur qui est sur le point de se produire.
Entouré de ses amis, Jean-Michel Thiffaux devenu guide-spirituel et de Sébastien Bernard l'animateur à deux faces, Benoît Roberge animateur de radio de nuit et chroniqueur d'émission d'été sent qu'il ne réalise pas son plein potentiel. Il se laisse convaincre, par son ami et comédien d'émissions pour enfants prétentieux Stéphane De Blois, d'écrire un film pour enfin connaître la notoriété tant désiré. Partant en pèlerinage sur les traces du réalisateur franco-suisse Jean-Luc Godard qui en 1968 se rendit en Abitibi, on les suit sur la route menant vers Rouyn-Noranda cherchant l'inspiration du scénario de ce long métrage.
D’où vient le cinéma direct ? Quels en sont les précurseurs et les œuvres avant-gardistes ? Grâce à l’essor des techniques et à l’esprit aventurier de cinéastes pionniers, une nouvelle façon de faire du cinéma naît à la charnière des années 1950 et 1960. Premier volet d'une tétralogie sur le cinéma réalisée par Denys Desjardins, ce film retrace l’histoire d’un mouvement collectif qui a bouleversé les méthodes de production et de tournage dans un Québec en pleine affirmation nationale.
Absorbé par sa propre création, un peintre s'évade dans son paysage mental, au risque de s'y perdre complètement. Au dernier moment, il revient à la réalité.
Demeurant dans un petit village à proximité de Québec, Esther décide, un matin froid de novembre, de se tuer et de tuer ses deux enfants. Elle survit malgré elle à ses enfants. En état de choc, elle se rend sur l’autoroute entre Montréal et Québec, avec le projet de s’enlever la vie au volant. Un policier l’arrête pour excès de vitesse. Devant son état, il décide de ramener cette femme visiblement ébranlée chez elle. Ignorant tout du drame, il se prend progressivement d’affection pour l’étrangère.
Le Dr Louis Richard, un chirurgien qui a consacré sa vie au sort des grands brûlés, est également le mari heureux de Brigitte, une épouse belle, sensible et intelligente et le père de Henri, un fils docile et affectueux. Louis a donc tout pour connaître une existence parfaite et sans heurts jusqu’au jour de la débâcle, quand Turcotte, un patient mécontent des soins reçus, commence à salir publiquement sa réputation, et que la vraie nature agressive et hargneuse du chirurgien fait surface.
Quatre ans après le tournage de Pour la suite du monde, Pierre Perrault invite Alexis Tremblay, le fameux conteur, et sa femme Marie, personnages centraux du premier film, à faire un pèlerinage en France sur la route de leurs ancêtres. Foulant le sol de La Filonnière, ferme des premiers Tremblay, Alexis tient dans ses mains le contrat de mariage de son ancêtre Philibert, père de Pierre celui qui est venu en Nouvelle-France. Leur périple et leurs conversations avec les gens mettent en relief les différences entre le Perche et le Québec. Aucun personnage du documentaire n’est fictif. Les gens y sont choisis pour la force des valeurs qu’ils véhiculent.
Inspiré d'un fait divers survenu en juin 1977, le cinéaste fait revivre, par le biais de la fiction, un drame innu : la mort par balles de deux Innus de la réserve de Mani-Utenam. Lamothe transpose son récit à travers l'enquête que mène un biologiste, en mission sur la Côte-Nord, après avoir découvert un cadavre. Avec comme toile de fond, le racisme blanc face aux Indiens, un thème récurrent dans l'oeuvre du cinéaste.
Julie (Julie Lachapelle) est une jeune adulte, artiste-dessinatrice, vivant à Montréal. Avec son ami Tancrède (Jacques Chenail), Julie s'ennuie et trouve qu'il ne lui arrive jamais rien. En visite chez le docteur (Claude Jutra), elle apprend qu'elle est maintenant enceinte. Elle organise une rencontre avec une avorteuse, mais se désiste à la dernière seconde.
Proche d’une petite ville québécoise des Laurentides, Manon, 12 ans, vit dans une maison isolée, avec sa mère Michelle et Guy, son oncle maternel mentalement arriéré. L’univers affectif de Manon se réduit à son seul parent, sa mère dont elle cherche l’amour exclusif. De son côté, Guy est comme un autre enfant. Il vit dans son monde et il est attiré par la riche madame Viau-Vachon à qui ils vendent du bois. Comme une source apparemment intarissable, Michelle est entourée de personnes qui comptent sur son affection : Manon, Guy, son amant le policier Maurice et Gaétan, mécanicien et ami de Manon. Un évènement vient menacer la seule dynamique affective que Manon connait. Enceinte de Maurice, sa mère tente de partager sa joie avec elle. En crise, Manon s’enfuit de la maison en cherchant à prouver qu’elle est seule à pouvoir prendre soin de sa mère dans les circonstances les plus difficiles. Au retour, elle pousse Guy au suicide, le cache à sa mère et détruit la relation entre celle-ci et Maurice, en l’isolant des autres et en la gardant pour elle seule.
Le jour de son départ pour Hollywood, Albert Renaud, 25 ans, tue par plaisir sa vieille professeure de théâtre, Jane Pickford, 83 ans, qui lui quémandait un baiser d’adieu. Dans le train pour Los Angeles, Albert confie son rêve d’être aimé du monde entier à Grace, une jeune passionnaria mormone qui milite pour l’égalité de ses pairs en proposant la polyandrie. Grace rend tous les hommes fous d’amour mais c’est Albert qui fait battre son cœur. Un journaliste éconduit expulsera ce jeune premier hors du train et Albert terminera sa traversée des États-Unis en parcourant le désert à pied, en compagnie de Jack Dekker, golfeur de profession et persona non grata en Arizona.