L'histoire de quelques jeunes gens qui refusent la résignation et qui ne se sentent bien nulle part. Ils ne baissent jamais les bras, sont toujours en quête. Ils ont en eux une force visible qui se répand partout, quelque chose qui est sur le point d'exploser. Ils ne savent pas ce qu'ils veulent mais il y a sans cesse quelque chose qui les dérange. Ils n'acceptent pas la place qu'on leur a imposée avant même qu'ils aient eu la possibilité de choisir quoi que ce soit. Ce sont des survivants. Le monde préférerait surement qu'ils n'existent pas, mais ils existent...
Les pénibles activités quotidiennes sur les quais du fleuve Douro, lors de son passage à travers la ville de Porto : chargements, déchargements, circulation, vente de poissons...
Un village de pêcheurs, au nord du Portugal. De retour de la Guerre d'Angola, Adelino découvre que sa fiancée a épousé son frère. Il tente de la reconquérir, puis entame une nouvelle liaison.
Bab Sebta signifie en arabe « la porte de Ceuta ». C’est le nom du passage situé à la frontière entre le Maroc et Ceuta, l’endroit vers où convergent tous ceux qui, venus de différentes régions d’Afrique, cherchent à émigrer en Europe. Ce lieu est symbolique de la possibilité de mener une vie meilleure ou être condamné à rester sur le continent noir. Le film Bab Sebta parcourt quatre villes africaines à la rencontre de ces voyageurs et de leurs rituels d’attente.
Beginning with the 2005 violence at the Melilla and Ceuta border fences, Bab Sebta interviews people in four North African cities to explore why some people are willing to risk all to emigrate to Europe. Interviews took place in Tangier and Oujda in Morocco, and Nouadhibou and Nouakchott in Mauritania.
Capitaines d'avril retrace la Révolution des œillets qui se déroula les 24 et 25 avril 1974 et renversa l'Estado Novo créé par Salazar et poursuivi par Marcelo Caetano. Ce film suit différents protagonistes comme le capitaine Salgueiro Maia (Stefano Accorsi) ou Manuel (Frédéric Pierrot).
Dans un asile d'aliénés, loin de la Divine Comédie de Dante, des personnes se croisent, hallucinées ou lucides, rejouant des textes littéraires ou philosophiques. Certains se prennent pour des figures bibliques, Adam et Ève, Jésus, Lazare, Marie, d'autres pour des personnages de romans, Raskolnikov, Ivan Karamazov, ou encore Frédéric Nietzsche... Oliveira développe là une réflexion sur le temps présent et ses valeurs.
In Lisbon, during the António de Oliveira Salazar's Estado Novo dictatorship, Pereira (Marcello Mastroianni), a journalist that works in the culture section of a newspaper, discovers the real dark side of the regime when he meets and helps an anti-fascist young man Monteiro Rossi (Stefano Dionisi).
Roulant à travers les rues du vieux Porto, le réalisateur Manoel de Oliveira se souvient d'une promenade faite la nuit, à sa demande, quand il avait neuf ou dix ans, alors qu'il rentrait à la maison avec sa mère après une soirée au théâtre.