Dans un monde futur, proche du totalitarisme, où des implants bioniques avancés signifient que toutes les personnes sont soumises à un flot visuel incessant de données qu'ils nomment « l'œil de l'esprit », la vie privée et l'anonymat comme nous les connaissons ont totalement disparu. Avec les informations personnelles de tout un chacun en affichage public, la vie de chaque personne étant enregistrée jusqu'à la milliseconde, les informations personnelles sont téléchargées sur une vaste grille appelée "l"Ether", une base de données que les forces de l'ordre peuvent consulter et utiliser pour poursuivre les criminels. L'inspecteur Sal Frieland (Clive Owen) est confronté à une série de terribles meurtres qui semblent être liés. La police se trouve dans l'incapacité d'identifier le tueur dont la particularité est de hacker ses victimes au point qu'elle se retrouvent avec le point de vue du tueur qui braque son arme sur elles et appuie sur la gâchette. Il devient vite apparent que ce que les meurtres ont en commun signale une rupture majeure dans le système sur lequel la société est basée. Alors qu'il enquête sur l'affaire, Frieland rencontre une femme (Amanda Seyfried) qui semble n'avoir aucune identité et qui s'avèrera être Anon. Quelque chose qu'il considère initialement comme un petit pépin devient en fait le premier indice démontrant que la sécurité de l '« œil de l'esprit » a été compromise, envoyant Frieland dans une mission où il sert d'appât pour tenter de piéger quelqu'un qui n'existe pas.
Avril 1945. L'Allemagne nazie, en plein chaos, vit ses dernières heures avant de capituler. Les troupes allemandes de la Wehrmacht sont pourchassées par les forces alliées tandis que les déserteurs se font exécuter. Massacres, viols ou encore pillages règnent sur cette Allemagne en pleine déroute. Après avoir perdu son régiment, le jeune brigadier allemand Willi Herold erre pour tenter d'échapper à un commando qui veut l'abattre. Affamé et affaibli, Herold découvre sur son chemin, dans une voiture abandonnée, l'uniforme couvert de médailles d'un capitaine nazi de la Luftwaffe mort. Pour échapper à sa mort programmée, il décide de le revêtir afin de se camoufler et échapper à ceux qui veulent le tuer. Un camouflage idéal, l'uniforme étant le symbole de la puissance et surtout de l'autorité.
Plongée dans l’univers déjanté du queercore, un mouvement punk qui dans les années 1980 et 1990 a renversé les codes de genre. À son origine, les Canadiens Bruce LaBruce et G. B. Jones, respectivement gay et lesbienne... Dans les années 1980 et 1990, un mouvement underground venu d’Amérique du Nord plonge dans tous les excès : le queercore. Avec ses fanzines, ses spectacles punk déglingués et ses pornos expérimentaux, ce mouvement plein d’humour et d’irrévérence centré sur l’identité queer a dessiné une troisième voie entre un mouvement LGBT plutôt sage et une scène punk largement masculine, hétéro, voire aux tendances homophobes. À son origine, les Canadiens Bruce LaBruce et G. B. Jones, respectivement gay et lesbienne. Le premier est aujourd’hui un artiste reconnu, à qui le MoMA a consacré une rétrospective en 2015.
Le film est une évocation de la star de la chanson égyptienne : il n'est en définitive ni une biographie filmée, ni un documentaire. Il raconte les difficultés d'une réalisatrice iranienne, Mitra, sur un projet qui lui tient à cœur : faire un film consacrée à la légende de la chanson égyptienne Oum Kalthoum. Le film explore les luttes, les sacrifices de cette chanteuse, et le prix de son succès, en tant qu'artiste féminine menant fermement sa carrière et s'imposant sur la scène musicale arabe, dans une société dominée par les hommes. Mais il montre aussi les luttes de Mitra, qui sacrifie sa famille à ses projets de réalisatrice, et ses efforts à la recherche de la personnalité de cette femme artiste, devenue un mythe.
Lorsqu'elles étaient petites, les sœurs Tauber, Jessica et Sophie, ont été témoins du meurtre de leurs parents assassinés sous les yeux par des cambrioleurs. Cachées dans un placard, l'aînée Jessica couvre les yeux et la bouche de sa cadette et lui promet qu'elle sera toujours pour la protéger. 20 ans plus tard, Sophie est devenue une pianiste virtuose et, remise de la mort de ses parents, semble mener une vie normale en tombant amoureuse et, surtout, en s'émancipant de la protection étouffante de Jessica. Délinquante paranoïaque, celle-ci s'est immiscée dans la vie de sa petite sœur en la surprotégeant. Leur relation toxique s'envenime encore plus lorsqu'elles apprennent que les cambrioleurs vont être relâchés de prison. Lors d'une dispute, Sophie et Jessica ont un violent accident de voiture et Jessica y perd la vie. Sophie tente de reprendre une existence normale, libérée du poids de la présence de sa sœur. Elle se lit d'amitié avec un infirmier et commence une relation avec lui. Mais petit à petit, Sophie ressent la présence de Jessica à ses côtés. Même morte, il semble bien que Jessica veuille toujours veiller sur Sophie dont la personnalité se dédouble au point de devenir schizophrène... Possédée par l'esprit de la défunte, Sophie s'apprête à se venger de la mort de leurs parents.
Nisha est une jeune fille de seize ans qui mène une double vie. À la maison avec sa famille, elle est la
parfaite petite fille pakistanaise. Dehors, avec ses amis, c’est une adolescente norvégienne ordinaire.
Lorsque son père la surprend dans sa chambre avec son petit ami, la vie de Nisha dérape.
Filmé au cours de l'année 2016 dans 23 pays, Human Flow suit une série d’histoires humaines empreintes d’urgence. Il offre le témoignage de ses sujets, migrants fuyant la guerre, la famine ou la répression, cadres et travailleurs humanitaires tentant de les assister dans leur quête désespérée de sécurité, de justice et de dignité. Ce documentaire constitue une expression visuelle à la fois artistique, factuelle et émouvante des impacts profondément personnels de la crise migratoire en Europe.
Le film aborde la question de la surveillance de masse et son degré d'acceptation par la population résumé par l'argument « je n'ai rien à cacher ». Le fil rouge du documentaire est une expérience d'espionnage volontaire mené sur Mister X, jeune comédien vivant à Berlin. Avec son accord, les métadonnées de son ordinateur et de son smartphone sont récoltées durant un mois à l’aide d’un logiciel espion, puis analysées par des chercheurs. Cela afin d'illustrer le fait qu'il est alors possible d'extraire de nombreuses informations personnelles à partir des services en ligne, réseaux sociaux et applications mobiles (Google, Facebook, WhatsApp, etc.). Cette expérience est entrecoupée d'interventions de lanceurs d'alerte, hackers ou victimes de la surveillance.
Mika ne sait toujours pas exactement ce qu'elle cherche dans la vie et retourne au haras de Kaltenbach sans plus tarder. Avec son étalon Whisper, elle se rend en Andalousie, où elle veut trouver le légendaire village d'Ora, où Whisper a ses racines.
Vienne, 1777. La prodigieuse pianiste de 18 ans, Maria Theresia Paradis, a perdu la vue lorsqu'elle avait trois ans. Après d'innombrables tentatives médicales échouées, ses parents l'emmènent voir le « docteur miracle » Franz Anton Mesmer.
L'installation d'ouvriers "détachés" allemands sur un chantier situé aux confins de la Bulgarie et de la Grèce. La plupart d'entre eux évitent les contacts avec la population locale. Seuls, Meinhard et son contremaître Vincent tentent de briser le silence. Le fossé entre les groupes n'est pas uniquement linguistique ou culturel, il reflète aussi les disparités socio-économiques d'une Europe encore inégalitaire.
Un jeune homme (Volker) poursuivi par la police se blesse à la jambe en trébuchant dans la forêt. Quand il sort des bois, il voit deux jeunes femmes (Isolde et Hilde) flirtants dans un champ non loin d'une grande maison de campagne. Quand la belle Isolde se rend compte que le jeune homme a des problèmes avec la loi, elle convainc Hilde de l'aider à le cacher dans le sous-sol de la maison, qui se trouve être une école pour filles.
Dans leur quête de liberté et de bonheur, quatre jeunes iraniens brisent les tabous de la société islamique. La question de la vie sexuelle contrariée par les interdits religieux est omniprésente.
Özge, une jeune immigrée d'origine turque, est peu bavarde et solitaire. Le jour, elle est chauffeuse de taxi et la nuit elle suit des cours et s'entraîne à la boxe thaï. Un jour, elle est témoin du meurtre sauvage de sa voisine. Le meurtrier, qui se réclame de l'Islam, a vu Özge et tente de la retrouver pour l'assassiner. Alors que la police refuse de la protéger, elle rencontre un détective qui souhaite l'aider...