L'histoire se déroule au XIX siècle, dans une région rurale d'Afrique du Sud. Lady Marianne vient d'arriver de Londres pour rejoindre Sir Michael, son fiancé. Ils s'installent dans le domaine de Brattling Manor, accueillis par la mère de Michael, une femme autoritaire, qui n'a pas l'air d'apprécier la présence de la jeune femme. Une nuit, Lady Marianne est réveillée par une étrange musique d'orgue et d'inquiétants bruits de pas dans le couloir...
Un groupe de touristes américains descendant une rivière africaine s'arrête brièvement sur Snake Island, une île pratiquement abandonnée depuis des années. Lorsqu'ils se retrouvent piégés sur l'île pendant la nuit, ils découvrent des milliers de serpents mortels qui ont l'intention de reprendre l'île tropicale.
Le Southern Sun est un vaisseau générationnel dont la mission est de coloniser un nouveau monde. Son voyage a duré des générations, et les passagers sont nés et mourront à bord, sans avoir foulé la terre ferme. Cet état de fait déplaît au Flight Cmdr. Elijah Kalgan, qui conspire avec les pirates de la Couronne boréale et l'ingénieur en chef MacPhearson. Kalgan endommage le système de navigation et utilise les Enforcers — la police — pour détourner le vaisseau et aller s'enrichir dans la Couronne boréale.
En 1969, l’imam Abdullah Haron fut enfermé et tué en détention au Cap. Leader de communauté, très apprécié, il tentait de faire prendre conscience à ses congénères, peu actifs, de la détresse dans laquelle ils vivaient sous l’apartheid. Durant les années 1960, l’imam Haron est devenu plus actif et a commencé à voyager à l’étranger pour soulever des fonds destinés aux familles pauvres. Mélangeant animation, interviews et archives, ce court-métrage explore les dernières années de la vie de l’imam et sa mort. Le récit est dit par son petit-fils, le réalisateur, à travers les yeux d’un enfant.
Ce documentaire est avant tout le récit d’une pièce de théâtre intitulée Afrikaaps. Le film présente tout le processus créatif jusqu’aux représentations. Utilisant le hip-hop, Afrikaaps, le film et la pièce, innove en essayant avec impertinence de récupérer l’afrikaans, si longtemps considéré comme la langue de l’oppresseur, et d’en faire la langue de la libération. Présent dès le début du projet, Dylan Valley capte des moments uniques, à partir des histoires personnelles des acteurs et de l’équipe de production, qui reflètent ce qui se déroule sur la scène.
L’apartheid supprimé, l’Afrique du Sud peut s’ouvrir au tourisme international. Sol Kerzner crée le Palace de la Cité Perdue. Niché au cœur d’une oasis artificielle, ce luxueux complexe hôtelier se trouve dans un homeland misérable. À travers le portrait du Palace de la Cité Perdue se révèle une face cachée de la nouvelle Afrique du Sud.
Sentant que le mariage est un sujet auquel les gens sont peu préparés dans la plupart des sociétés, un couple de cinéastes part autour du monde pour tenter d’avoir un regard objectif sur le mariage, au-delà des clichés de la lune de miel et du « … heureux pour toujours ».
Johannesburg, cette gigantesque métropole qui a accueilli la Coupe du monde de football en 2010 et attiré les regards du monde entier, a aussi attisé l’imagination des urbanistes. Un énorme projet de rénovation du centre-ville a commencé en 2004 pour faire de Johannesburg une « ville africaine de classe mondiale ». La volonté de domestiquer cette capitale chaotique et bouillonnante s’est heurtée à de nombreux obstacles. Le problème dépasse largement la valeur économique du terrain en ville et touche à la vie même de ses habitants. Y a-t-il une place pour les pauvres à Johannesburg ? Est-il possible de créer une ville de rang mondial pour tous ? Le documentaire The Battle for Johannesburg pose cette question sans détour, examine les conséquences des transformations urbaines et étudie conflits et impacts de la transformation rapide de la ville pendant les deux ans qui ont précédé la Coupe du monde de football. Incluant des rencontres avec des architectes, des promoteurs immobiliers, des habitants et des SDF, il dresse un portrait sans fard du miracle sud-africain et de ses coulisses.
En 2000, Robert Mugabe soumet à la population une nouvelle constitution incorporant notamment une réforme agraire avec des expropriations sans compensation et surtout une amnistie permanente aux militaires et aux membres du gouvernement. Il rompt ainsi la promesse faite à 4 000 fermiers blancs, à son arrivée au pouvoir en 1990. Robert Mugabe les avait rassuré contre toute expropriation forcée et quelques milliers d'hectares avaient été redistribués pacifiquement.
Les Basotho sont un peuple vivant au Lesotho et en Afrique du Sud. Dans les années 1990, beaucoup d'hommes basotho partent travailler dans les mines sud-africaines tandis que l'apartheid interdit à leurs familles d'entrer en Afrique du Sud. En l'absence de leurs maris, les femmes doivent vivre comme de quasi veuves. Le documentaire suit les parcours personnels de quatre femmes basotho.
Le documentaire suit le parcours et les conditions de vie des hommes du peuple basotho originaires du Lesotho qui quittent leur pays pour aller travailler dans les mines d'Afrique du Sud, pendant une période où l'apartheid interdità leurs familles de les suivre dans ce pays. Parfois fiers d'aller travailler dans les mines, les mineurs déchantent rapidement en découvrant les conditions de vie extrêmes qu'ils doivent affronter. Ils restent absents plusieurs années et vivent coupés de leurs familles, auxquelles ils envoient de l'argent. Le film aborde divers aspects de leur vie, les conditions de travail, la vie en milieu non mixte, les prostituées, le sida, la drogue, le mal du pays et parfois les autres familles que ces mineurs sont amenés à fonder en Afrique du Sud.
Le climat social de l'Afrique du Sud se caractérise par des ségrégations qui demeurent vives. Rehad Desai part à la découverte des Afrikaners. Il interroge ces derniers sur la définition de leur identité : que signifie être blanc pour eux ? 10 ans après la fin de l’apartheid, le souci de séparation est toujours présent. Les Afrikaners vivent en communauté dans des quartiers hautement sécurisés, loin des « personnes de couleur ». La ville d’Oriana située dans la province du Cap-du-Nord en est l’exemple le plus concret.
Passé Komatipoort retrace un voyage en Afrique du Sud initié par la découverte des archives de la commission Vérité et Réconciliation, qui écouta les victimes et les criminels de l’apartheid, et mit à disposition sur internet les transcriptions de ses auditions publiques.