Divino Inferno raconte l’histoire insoupçonnée de La Porte de l'Enfer, un des plus énigmatiques chefs-d’œuvre de l'Histoire de l'art, matrice de toute l'œuvre du sculpteur Auguste Rodin. Bruno Aveillan a réalisé ce film avec son regard d'artiste plasticien. Il explore avec l'écrivain Zoé Balthus tous les secrets de création du monument tout en peignant le portrait d'un Rodin visionnaire. Le duo s'est entouré de danseurs et d'artistes contemporains tel Mircea Cantor, afin de mettre au jour un film poétique et sensoriel où se mêlent arts plastiques, danse et littérature, proposant ainsi une lecture inédite du travail d’un des plus grands sculpteurs de tous les temps.
Pour célébrer les cinquante ans de mai 68, Daniel Cohn-Bendit et Romain Goupil parcourent les routes de France à la rencontre de Français de toutes conditions (dockers, éleveurs, pêcheurs, agriculteurs, personnel hospitalier, migrants, policiers, industriels, prisonniers...) pour recueillir leurs avis sur des sujets variés (immigration, emploi, Europe, société...).
Le studio est plongé dans l'obscurité, on ne distingue qu'un tréteau, quatre chaises autour d'une table, un magnétophone, un projecteur, quelques livres et photos. Sous les injonctions d'un régisseur replié dans les gradins (Laurent Roth, le réalisateur), quatre comédiens (Catherine Dasté, Marie Rivière, Olivier Cruveiller et Germain) s'emparent des textes que Copeau a laissés sur la scène. Sur une autre scène, vont et viennent témoignages et documents d'archives à propos de Jacques Copeau, réformateur du théâtre français. Le film se termine dans le retentissement de la voix de Jacques Copeau (qui enregistra lui-même la totalité de ses souvenirs en 1945), jusqu'à son apparition dans un film exhumé des années trente.
Hubert Selby Jr, deux ou trois choses est l'unique documentaire sur l'écrivain américain réalisé de son vivant. Filmé au crépuscule de sa vie, Hubert Selby Jr évoque, dans une véritable mise à nu, sa vie d'excès, ses obsessions, la création littéraire et la musique qui a influencé son œuvre.
La réalisatrice, déjà auteure d'un documentaire sur les psychanalystes produit en 2011, réitère ici « sa déclaration de désamour à l'endroit des freudiens et des lacaniens ». Elle interviewe dans ce documentaire 18 psychanalystes, Richard Abibon, Jacques André, Patrick Avrane, Yann Bogopolski, Emeline Caret, Guidino Gosselin, Jean-Michel Hirt, Eric Laurent, Marie-Christine Lasnik, Christine Loisel-Buet, Aldo Naouri, Claude Parchlinak, Gérard Pommier, Jacqueline Schaeffer, Esthela Solano-Suarez, Alexandre Stevens, Monique Schneider et Jean-Pierre Winter. Le film évoque, selon la documentariste, « la vision sexiste de la psychanalyse », indiquant que , « une valeur centrale [de la psychanalyse] est que le sexe de la femme n’existe pas, c’est simplement un trou ». Sophie Robert, selon Gilles Durand dans 20 minutes, « dénonce les dérives sectaires et la manipulation mentale de certains psychanalystes ».
D'anciens ouvriers et ouvrières d'Amisol, usine de filage et de tissage d'amiante, touchés par de l'asbestose retracent leurs combats pour obtenir dommages et faire interdire l'usage de ces fibres. Le tableau des maladies professionnelles inclut pourtant l'amiante depuis 1945.
Le réalisateur français Farid Dms Debah donne la parole aux victimes de la pédophilie au Maroc et aux professionnels qui œuvrent au quotidien pour aider les enfants à se reconstruire. Un documentaire ethnologique, fruit de deux années d'investigations.
Atteint de maladies chroniques les intervenants, dont Thierry Casasnovas, s'interrogent sur la société, leur rapport à la nature, leur relationnel dans une analyse personnelle et nous font part de l'auto-régénération constatée. Ils changent leur mode vie, type et façon de se nourrir et recourent à des pratiques comme le jeûne, la méditation, le yoga, le tai-chi-chuan ou le qi gong.
Enquête sur plus de 35 municipalités qui ont choisi de ne plus utiliser de produits phyto-sanitaires pour l'entretien des espaces verts (pourtant prévu par la loi Labbé depuis le 1er janvier 2017). Mais également exemples de cantines scolaires qui ont fait le choix de s'approvisionner en produits bio.
Internet ou la révolution du partage propose un état des lieux de deux logiques qui s'affrontent au cœur de la technologie : les principes émancipateurs du logiciel libre s'attaquent à ceux, exclusifs, du droit de la propriété intellectuelle.
Chaque semaine, une équipe de bénévoles du Mémorial de la Shoah à Paris recueille des témoignages et collecte les archives personnelles des déportés et de leurs familles. J’aimerais qu'il reste quelque chose, va à la rencontre de ceux qui racontent et donnent et de ceux qui écoutent et reçoivent pour sauvegarder et transmettre la mémoire des victimes de la Shoah.