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Yvette Guilbert est une Actrice Française née le 19 janvier 1865 à Paris (France)

Yvette Guilbert

Yvette Guilbert
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Nom de naissance Emma Laure Esther Guilbert
Nationalité France
Naissance 19 janvier 1865 à Paris (France)
Mort 3 février 1944 (à 79 ans) à Aix-en-Provence (France)

Emma Laure Esther Guilbert, dite Yvette Guilbert, née à Paris le 20 janvier 1865 et morte à Aix-en-Provence le 3 février 1944), est une chanteuse française du café-concert, parolière, actrice, autrice et metteuse en scène.

Biographie

Yvette Guilbert est issue de l'union d'Hippolyte Guilbert, un brocanteur et patron d'une fabrique de confection normand, et d'Albine Hermance Julie Lubrez, une chapelière belge.

En 1881, après six mois passés dans un atelier de couture, elle entre comme vendeuse aux grands magasins Le Printemps du boulevard Haussmann à Paris.

En 1885, elle suit des cours d'art dramatique. Elle se révèle « timide à la ville et audacieuse à la scène », comme elle le rapporte elle-même, fait ses premiers pas au théâtre des Bouffes du Nord, puis passe au théâtre de Cluny. Fin 1885, Yvette Guilbert rencontre Charles Zidler, directeur de l'Hippodrome et créateur du cabaret parisien Moulin Rouge.

En 1887, elle entre au théâtre des Nouveautés, où elle a notamment un petit rôle dans une pièce de Feydeau. L'année suivante, elle passe au théâtre des Variétés, où, là encore, elle n'a que de petits rôles. Elle décide alors de se tourner vers la chanson et le café-concert.
Ses débuts sont difficiles, elle est très critiquée et récolte plus de sifflets que d'applaudissements. Cette année-là, elle épouse Max Schiller, un chimiste d'origine allemande.

Elle tient les premiers rôles dans l'opérette Le Moulin de la galette d'Alphonse Allais et Jules Desmarquoy en 1888, puis en 1890 dans la revue légère de George Auriol et Narcisse Lebeau, Pourvu qu'on rigole, que donne le Divan japonais, café chantant de la rue des Martyrs dirigé par Jehan Sarrazin, où elle se produit régulièrement jusqu'en 1892. Sarrazin, son directeur artistique, la surnomme la diseuse fin de siècle, car elle a l'habitude d'entrecouper ses chansons de phases parlées.



Entre-temps, en 1889, elle obtient un engagement à l'Eldorado, qu'elle quitte presque aussitôt pour entrer à l'Éden-Concert, mais ne parvient toujours pas à se faire un nom. elle se produit aussi à L'Horloge, 1890.



En août 1889, Freud vient l'écouter à l'Eldorado sur les conseils de M Charcot. Par la suite, Freud affichera dans son bureau une photo dédicacée par elle et ils entretiendront une correspondance assez suivie. Elle interprète de nombreuses chansons de Paul de Kock. En février 1891, Marcel Proust lui consacre son premier article dans Le Mensuel.

L'été 1892, elle chante à Liège, puis à Bruxelles et est enfin ovationnée. Elle est même surprise du succès d'une chanson légère de sa composition intitulée La Pocharde. À son retour, pour sa rentrée parisienne, elle demande une augmentation à l'Éden-Concert, et face au refus, elle rompt — à grands frais — son contrat puis obtient un engagement au Moulin Rouge qu'elle doit à la confiance de Charles Zidler. Henri-Julien Dumont exécute une affiche la représentant en 1893 pour sa revue aux Ambassadeurs (« l'affiche au chat »).

Atteinte d'une grave maladie à partir de 1896, elle rompt tous ses contrats, en pleine gloire, et sans regrets, en 1900. La même année, elle se fait édifier boulevard Berthier à Paris, par l'architecte Xavier Schoellkopf, un hôtel particulier, aujourd'hui détruit. Pendant cette période, elle se constitue un nouveau répertoire de chansons anciennes. Pour cela, elle se documente très sérieusement et effectue des recherches dans différentes bibliothèques. Elle adapte et traduit plusieurs textes du théâtre médiéval (en français, en anglais et en latin), dont les drames édités par Edmond de Coussemaker, ainsi que le Miracle de Pierre le changeur, La Guerre et le débat entre la langue, les membres et le ventre de Jean de Salisbury traduit par Jehan d'Abundance. Elle adapte également Les Goinfres, pièce en 2 actes et 8 tableaux, d'après La Condamnation de Banquet de Nicolas de La Chesnaye.

Elle regagne la France en 1922 et fonde le "Théâtre religieux du Moyen âge" avec l'aide de Joseph Bédier et Gustave Cohen

Mais en 1906, elle finit par remonter sur scène, au Carnegie Hall de New York, et renoue même avec le théâtre dans une pièce de Edmond Guiraud et Jean Hinx (L'Eau Trouble) au Théâtre royal du Parc, puis au Casino de Nice en 1913, mais avec un répertoire tout à fait nouveau, composé de chansons plus littéraires, comportant ses reprises de poésies anciennes et modernes, ainsi que des chansons du Moyen Âge. Elle enseigne et fonde une école, et donne des conférences-concerts.

Elle consacre la fin de sa vie aux grandes salles d'Europe et d'Amérique, avec pour pianiste Irène Aïtoff (1904-2006). Parallèlement, elle ouvre une école de chant à Bruxelles, tourne dans quelques films, rédige des chroniques, fait de la mise en scène, anime des émissions de radio et écrit des livres.



En 1933, elle écrit et met en scène une comédie musicale, en trois tableaux, Madame Chiffon, marchande de frivolités, qui est créée à la Salle Pleyel (le 3 avril pour la presse et le 4 avril pour le public). Une représentation devant les professionnels eut lieu le 31 mars). Elle sera reprise l'année suivante à la salle des Annales. La musique est composée par Fernand Raphaël. Yvette Guilbert souhaitait mettre en scène un rôle de femme âgée, mais toujours galante et pleine de vie, inspirée de sa grand-mère : "Tiens, voici, pour moi, l'occasion de reconstituer une de ces femmes peut-être hurluberlues en apparence mais au fond pleines de bon sens, âgées sans doute, mais charmantes, toujours dotées des choses fraîches que le temps et l'expérience fanent si vite chez les moins bien douées (...) J'ai pris plaisir à soigner ce rôle d'aïeule galante mais de belle santé". Ne trouvant pas d'actrice pour le rôle-titre, elle l'interpréta elle-même ("Comme aujourd'hui les actrices se refusent la fierté d'avouer leur âge, j'ai dû accepter de l'interpréter moi-même, ce dont je suis ravie !"). Le reste de la distribution comprenait : Renée Camia, José Delaquerrière, Henri Dangès, et Jacques Derives. La pièce fut précédée d'un prologue, publié dans la revue Comoedia le 27 mars (en ligne). Malgré le succès critique, aucun directeur de théâtre ne la programma.

Yvette Guilbert a enregistré des chansons pendant presque quarante ans, ce qui nous vaut de nombreux enregistrements conservés, du début du cylindre commercialisé aux disques enregistrés électriquement.

L'Académie Charles Cros lui a décerné son Grand Prix du Disque en 1954 (La Voix De Son Maître - Pathé Marconi. FKLP 7003).

Morte le 3 février 1944 à Aix-en-Provence, elle a été inhumée au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.

Le plus souvent avec

Sacha Guitry
Sacha Guitry
(1 films)
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(2 films)
Louis Kerly
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(2 films)
Pierre Moreno
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(2 films)
Source : Wikidata

Filmographie de Yvette Guilbert (8 films)

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Actrice

Faisons un rêve..., 1h20
Réalisé par Sacha Guitry
Origine France
Genres Comédie, Romance
Thèmes Théâtre, Adaptation d'une pièce de théâtre
Acteurs Sacha Guitry, Raimu, Jacqueline Delubac, Andrée Guize, Robert Seller, Michel Simon
Rôle Un Invité (Prologue)
Note70% 3.5349153.5349153.5349153.5349153.534915
Un avocat séduit une femme mariée et passe la nuit avec elle. Le lendemain matin, le mari arrive au bureau de l'avocat affolant l'épouse infidèle, cachée dans la salle de bain, mais sans raison : lui aussi a découché et sollicite un alibi.
Les Deux Orphelines, 1h27
Réalisé par Maurice Tourneur
Origine France
Genres Drame, Mélodrame
Thèmes Théâtre, Adaptation d'une pièce de théâtre
Acteurs Renée Saint-Cyr, Rosine Deréan, Jean Martinelli, Pierre Magnier, Emmy Lynn, Yvette Guilbert
Rôle La Frochard
Note68% 3.4075353.4075353.4075353.4075353.407535
Au début du XIX siècle, l’orpheline Henriette Gérard accompagne Louise, sa sœur adoptive aveugle, à Paris. Les deux jeunes filles espèrent bien trouver un médecin qui guérira Louise de sa cécité. Hélas, Henriette est enlevée par le marquis de Presles, un roué qui a décidé d'en faire son jouet. Louise n'a pas plus de chance que sa sœur : livrée à elle-même, elle tombe dans les mains de la mère Frochard, une mégère alcoolique qui ne cessera de l'humilier et de la tourmenter pour la forcer à mendier. Tout paraît s'arranger avec l'intervention du chevalier de Vaudrey et de la comtesse de Linières…
L'Argent
L'Argent (1928)
, 3h15
Réalisé par Marcel L'Herbier
Genres Drame, Romance
Acteurs Pierre Alcover, Brigitte Helm, Marie Glory, Henry Victor, Alfred Abel, Antonin Artaud
Rôle La Méchain
Note74% 3.730683.730683.730683.730683.73068
L'implacable petit et grand monde de la bourse avec, en face du banquier Saccard, un jeune couple. Jacques est aviateur et veut tenter un exploit. Saccard va speculer et engager une fortune colossale en exploitant l'aventure de Jacques pour son propre compte tout en convoitant par ailleurs Line.
Faust, une légende allemande, 1h40
Réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau
Genres Drame, Science-fiction, Fantasy, Horreur
Thèmes Poésie, Religion, Diable, Adaptation d'un poème, Adaptation d'une pièce de théâtre
Acteurs Gösta Ekman, Sr., Emil Jannings, Camilla Horn, William Dieterle, Frida Richard, Yvette Guilbert
Rôle Marthe Schwerdtlein, tante de Gretchen
Note80% 4.0469554.0469554.0469554.0469554.046955
Les termes du pari sont que Méphisto doit parvenir à corrompre l’âme d’un homme de bien et détruire en lui tout ce qu’il y a de divin et alors la Terre sera sienne. Lorsque son choix est arrêté, il envoie la peste détruire le village de Faust. Devant un tel fléau Faust prie pour que la mort et les privations cessent mais rien ne se passe. Désespéré, il en vient à appeler le diable. Celui-ci lui propose le marché suivant : une période d’essai de 24 heures durant laquelle Méphisto sera à son service. Faust accepte et demande de sauver les villageois. Cependant, ceci vient avec un prix ; Faust ne peut plus s’approcher de tout ce qui est divin. Et quand les malades le découvrent, ils le bannissent. Faust décide de faire un second marché avec Satan : jeunesse, les plaisirs terrestres et royaumes contre son âme. L’échange est scellé avec la duchesse de Parme. Avec le temps, Faust se lasse de ses excès et aimerait revoir sa ville. Obligé d’obéir, Méphisto le ramène. Quand ils arrivent, les cloches de la cathédrale sonnent, la messe se termine. Sur le parvis, Faust est attiré par une jeune fille. Il en tombe amoureux mais il est contraint de fuir quand on l’accuse du meurtre de son frère. Derrière ces machinations se trouve Méphisto qui voit d’un mauvais œil la romance de Faust et Gretchen. Sans famille, Gretchen qui attend l’enfant de Faust devient une paria. Bien plus tard, on la voit errer dans les rues au milieu d’un vent glacial avec son enfant. Les habitants refusent de les aider. Et dans un moment de folie, elle oublie son enfant dans la neige. À l’aube, la cité, voyant l’enfant mort, l’accuse et la condamne au bûcher. Elle appelle alors Faust. Il ne perd aucun instant pour la retrouver mais cela ne sert à rien. Souhaitant n’avoir jamais demandé d’être jeune, il se jette aux pieds de Gretchen. Le diable lui accorde ce dernier vœu. Gretchen reconnaît en ce vieillard son amant alors que les flammes les encerclent. L’ange dévoile à Méphisto qu’il a perdu son pari puisque l’amour triomphe de tout.