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Roberto Gavaldón est un Acteur, Réalisateur, Scénariste, Associate Producer et Assistant Director Mexicain né le 7 juin 1909 à Jiménez Municipality (Mexique)

Roberto Gavaldón

Roberto Gavaldón
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Nationalité Mexique
Naissance 7 juin 1909 à Jiménez Municipality (Mexique)
Mort 4 septembre 1986 (à 77 ans) à Mexico (Mexique)

Roberto Gavaldón (né le 7 juin 1909 à Jiménez, Chihuahua - mort le 4 septembre 1986 à Mexico) est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma mexicain. Il a remporté trois Ariels d'Or et la médaille Salvador Toscano.

Biographie

Natif de Ciudad Jiménez (Chihuahua), dans la région où s'est déclenché le mouvement insurrectionnel de 1910 de Pascual Orozco et Pancho Villa, Roberto Gavaldón est issu d'une famille de la classe moyenne, divisée par le conflit révolutionnaire. Il souhaite devenir architecte ou ingénieur, et se rend, par conséquent, à Mexico. Là, il est introduit dans les cercles intellectuels et artistiques de la capitale. Toutefois, son esprit pragmatique le conduit à préférer les États-Unis, où les perspectives lui paraissent plus concrètes. Il exerce, dans ce pays, différents métiers et, bien qu'ayant vécu à Hollywood, il n'a aucun contact direct avec les milieux du cinéma. Là, il rencontre, cependant, deux futurs réalisateurs mexicains : Emilio Fernández et Chano Urueta.

Rentré au Mexique, Gavaldón apprend les métiers du cinéma en travaillant dans les branches les plus diverses, depuis les simples figurations dans des films de Raphael J. Sevilla et Fernando de Fuentes, jusqu'aux métiers d'accessoiriste ou d'aide-monteur. Puis, il devient l'assistant des metteurs en scène les plus importants : Alejandro Galindo, Alberto Gout, Juan Orol et Gabriel Soria notamment.

Dès son premier long-métrage, La barraca (1945), Gavaldón manifeste d'évidentes qualités techniques. Ce film, adapté d'un roman de Vicente Blasco Ibáñez, situé dans un milieu rural en Espagne et marqué par des connotations sociales, n'est pourtant guère le reflet de sa filmographie ultérieure. Il sera plutôt reconnu, par la suite, comme un maître du mélodrame. Dans les années 1940-50, il constitue un groupe de travail remarqué, avec le scénariste José Revueltas, le compositeur Rodolfo Halffter, le décorateur Gunther Gerszo et les directeurs de la photographie Gabriel Figueroa et Alex Phillips. Selon Gustavo García, « les mélodrames de Gavaldón sont parfaits, spectaculaires, intenses et pleins d'humour. » Si l'influence du meilleur cinéma américain imprègne son œuvre, on ne doit pas sous-estimer, pour autant, l'originalité et la dimension créatrice de Gavaldón. « Inutile d'invoquer on ne sait quelle "politique d'auteur" pour dire que certains éléments sont communs à tous ses films. Il ne s'agit pas d'éléments formels ni stylistiques, mais d'une façon propre de traiter genres et sujets, d'exprimer une conception personnelle et précise du monde et du Mexique qui l'entoure », écrit le réalisateur Ariel Zúñiga. Ce qui est exceptionnel, également, c'est le fait que ses meilleurs films reçoivent un accueil favorable, tant du public que de la critique : Outre La barraca, on peut citer, par exemple, La otra (1946), La diosa arrodillada (1947), En la palma de tu mano (Mains criminelles, 1951), Rosauro Castro (1950), El rebozo de Soledad (1952), Macario (1960) et El gallo de oro (1964).

Pour Ariel Zúñiga, les thèmes récurrents dans l'œuvre de Roberto Gavaldón sont au nombre de trois : « le territoire perdu de l'enfance [...] ; une curiosité croissante pour le phénomène de l'altérité, soit comme manifestation du double ou du jumeau, soit comme quête d'une identité, attitude typique des nationalismes en formation ; enfin, une obsession pour la mort, problème individuel mais aussi élément de cette recherche de l'identité nationale [...]. »

Les films de Gavaldón trahissent donc des questionnements socio-politiques. Dirigeant syndical et député fédéral, il n'ignore rien des vicissitudes de l'Histoire. C'est ainsi qu'il connaît, pour ces raisons-là, la censure et une part supplémentaire de renommée. Comme La sombra del caudillo (1960) de Julio Bracho, Rosa Blanca (1961) fera l'objet d'une interdiction.

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Filmographie de Roberto Gavaldón (24 films)

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Acteur

Réalisateur

El hombre de los hongos, 1h50
Réalisé par Roberto Gavaldón
Genres Drame, Historique, Romance
Acteurs Adolfo Marsillach, Isela Vega, Philip Michael Thomas, Sandra Mozarowsky, Ofelia Medina, Fernando Allende
Note57% 2.8593952.8593952.8593952.8593952.859395
The story unfolds in a family of landowners from the colonial era, which owns a sugar plantation on the edge of the jungle. While hunting in the forest one day, the father, Don Everardo, discovers a young black orphan by the river. He leads the child to his great farm and call him Gaspar. Friendly and intelligent, the boy quickly becomes a new member of the family. He plays with his son, Sebastian and his two daughters, Emma and Lucilla, as if they were his own sisters. In a separate story, this family takes fine dining. One of his favorite mushroom dishes are prepared with an old family recipe from Spain. The family discovers if the mushroom is edible collected getting a volunteer to eat a few first. If voluntary collapses and dies, then the family does not serve mushrooms in the party.
Rosa Blanca
Réalisé par Roberto Gavaldón
Genres Drame
Acteurs Ignacio López Tarso, Christiane Martel, Luis Beristáin, Claudio Brook
Note73% 3.679823.679823.679823.679823.67982
An illiterate Indian lives an idyllic existence as a landowner on Mexico's Gulf Coast until the greed of an American oil company gets in the way. He is murdered and the lives of all those around him are destroyed as the company takes over the land by crooked means.
Macario
Macario (1960)
, 1h31
Réalisé par Roberto Gavaldón
Genres Drame, Fantasy
Acteurs Ignacio López Tarso, Pina Pellicer, Eduardo Fajardo, Consuelo Frank, Elizabeth Dupeyrón
Note83% 4.1516854.1516854.1516854.1516854.151685
L'action du film se situe au XVIII siècle, le jour de la fête des morts. Macario, un pauvre paysan affamé, ne veut partager avec personne une dinde cuisinée par sa femme, hormis la mort avec laquelle il signe un pacte. Celle-ci lui apportera la fortune grâce aux propriétés thérapeutiques d'une source miraculeuse. Il obtient de nombreuses guérisons qui suscitent la jalousie du médecin du village. Dénoncé, Il tombe entre les mains de l'Inquisition, qui le menace du bûcher. On lui promet la vie sauve en échange de la guérison du fils du vice-roi...
Miércoles de ceniza, 1h52
Réalisé par Roberto Gavaldón
Genres Drame, Thriller
Acteurs María Félix, Arturo de Córdova, Víctor Junco, Andrea Palma, María Rivas, David Reynoso
Note65% 3.269253.269253.269253.269253.26925
Victoria (María Félix) was attacked in her youth by a Catholic priest. Years later she is a famous prostitute and hates everything related to the Catholic Church. She falls in love with a priest (Arturo de Córdova), a hidden priest during the Cristero War.
La revanche de Pablito, 1h13
Réalisé par Joseph Calleia, Roberto Gavaldón
Origine Etats-Unis
Genres Drame, Aventure, Historique, Western
Thèmes Films pour enfants
Acteurs Pedro Armendáriz, Joseph Calleia, Walt Disney, Rodolfo Acosta, José Torvay
Note60% 3.0450153.0450153.0450153.0450153.045015
Le cruel beau-père de Pablito est le dresseur de chevaux d'un général mexicain qui pour forcer un cheval de course à sauter au-dessus d'un obstacle y pose des pointes. Mais l'animal développe une peur panique des obstacles en raison des blessures qu'il s'est faites lors de son « entraînement. » Lors de la course, le cheval refuse de sauter et le général se sent humilié. Sa fille monte le cheval et tente de le forcer mais désarçonnée elle tombe et se blesse grièvement. Le général demande alors de tuer la bête. Pablito intervient et s'enfuit avec le cheval.
Le Révolté de Santa Cruz, 2h3
Réalisé par Roberto Gavaldón
Origine Mexique
Genres Drame
Acteurs Arturo de Córdova, Pedro Armendáriz, Stella Inda, Carlos López Moctezuma, José Baviera, Lupe Carriles
Note76% 3.804163.804163.804163.804163.80416
Le docteur Alberto Robles arrive en ville pour diriger un hôpital. Au même moment, il reçoit un paquet, accompagné d'une lettre. Le curé du village où il vient d'exercer lui communique des nouvelles de Soledad, une jeune femme amoureuse de lui et qui a connu une destinée tragique. La lecture du courrier bouleverse le docteur qui, finalement, refuse ses nouvelles fonctions les considérant, désormais, comme parfaitement futiles. Estimant sa présence au village indispensable, il choisit d'y retourner.