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Joel Schumacher est un Acteur, Réalisateur, Scénariste, Producteur, Créateur de production et Concepteur de costume Américain né le 29 aout 1939 à New York (Etats-Unis)
Joel Schumacher, né le 29 août 1939 à New York, est un réalisateur, scénariste et producteur américain.
Joel Schumacher est né le 29 août 1939 à New York. Il est le fils de Francis Schumacher, protestant d'origine allemande venant du Tennessee, et de Marian Kantoreim, juive originaire de Suède dont la famille a quitté l'Europe au début de la Seconde Guerre mondiale. Son père meurt alors qu'il n'a que quatre ans.
Il suit des études artistiques à New York et débute dans l'industrie du cinéma en faisant du design de costumes pour des films d'Herbert Ross et de Woody Allen entre autres.
Joel Schumacher est homosexuel et milite pour les droits des gays et des lesbiennes.
Débuts de réalisateur et révélation (années 1980)
Son premier film est The Incredible Shrinking Woman qui sort en 1981, mais son premier succès public en tant que scénariste et réalisateur est St. Elmo's Fire en 1985 avec une distribution chorale menée par une jeune Demi Moore. Le cinéaste retrouve cette bande d'acteurs, le Brat Pack, pour Génération Perdue, qu'il se contente de réaliser. Cette incursion dans un registre fantastique lui permet d'enfin obtenir d'excellentes critiques .
Il s'aventure dans le registre de la comédie romantique pour Cousins, où il dirige une nouvelle fois une brochette d'acteurs, avant de revenir au thriller psychologique d'horreur pour L'Expérience interdite, un succès commercial, mais aux critiques mitigées , qui se contentent d'apprécier le sens du visuel du cinéaste. L'acteur Michael Douglas, producteur de ce carton de l'été 1990, lui demande en 1993 de mettre en scène un thriller psychologique néo-noir, où il jouera un Américain moyen ayant tout perdu, et lancé dans une auto-destruction violente et radicale de son existence, Chute libre. Le second succès critique du réalisateur .
Réalisateur à succès (années 1990)
Adaptations de John Grisham
Entre-temps, le réalisateur est en effet convoité par les studios pour diriger des stars du moment. En 1991, il met ainsi en scène le mélodrame Le Choix d'aimer, avec Julia Roberts, puis, en 1995, le thriller judiciaire Le Client d'après le roman de John Grisham, avec Susan Sarandon, Tommy Lee Jones et Mary Louise Parker. Un carton critique et commercial . Et Grisham demande lui-même que Schumacher s'attelle à l'adaptation de son prochain roman. Le Droit de tuer ? sort en 1996, avec cette fois Matthew McConaughey, Samuel L. Jackson et Sandra Bullock dans les rôles principaux. Les critiques sont positives.
Entre-temps, le cinéaste se voit confier un autre travail d'adaptation, plus proche du registre fantastique qui l'a révélé auprès de la critique.
Batman
En 1995, la Warner Bros le choisit en remplacement de Tim Burton pour réaliser Batman Forever, le troisième long métrage depuis 1989 consacré à Batman, le héros masqué du comics de Bob Kane. Val Kilmer succède à Michael Keaton dans le rôle-titre. La distribution comprend également Nicole Kidman en psychiatre amoureuse de l'homme-chauve-souris, mais aussi Tommy Lee Jones en Double-Face, Jim Carrey en Homme-Mystère et Chris O'Donnell en Robin. Malgré les mauvaises critiques des fans de la bande dessinée, plus nombreuses que pour les précédents films mis en scène par Tim Burton (Batman et Batman : Le Défi), ce troisième opus est un succès au box-office. Schumacher est reconduit par le studio en 1997 pour mettre en scène le quatrième film tiré de la saga, Batman et Robin, avec George Clooney en Batman, Arnold Schwarzenegger en Mr. Freeze, Uma Thurman en Poison Ivy, Alicia Silverstone en Batgirl ou encore Chris O'Donnell, toujours en Robin. Le film est un échec commercial : son côté ironique, son esthétique kitsch proche du style camp et plusieurs allusions homosexuelles sont décriés par la presse et les fans. Le cinéaste présente des excuses « pour avoir tué Batman ».
La Warner avait entrepris de lui faire réaliser le cinquième épisode de la saga. Intitulé Batman Triumphant avec une affiche identique à celle de Batman et Robin à savoir George Clooney en Batman, Chris O'Donnell en Robin et Alicia Silverstone en Batgirl, le film aurait dû ressusciter le Joker, accompagné de son acolyte Harley Quinn et de l'Épouvantail. Jack Nicholson a été sollicité pour reprendre le rôle du Joker, tenu dans le film de 1989, et Nicolas Cage pour incarner l'Épouvantail. Cependant, le lourd échec critique et public de Batman et Robin finit par provoquer l'abandon du projet.
Retour contrasté (années 2000)
Le réalisateur s'éloigne d'abord des studios, en réalisant deux films indépendants, bénéficiant néanmoins de stars en têtes d'affiche : le violent thriller 8 millimètres, mettant en scène un Nicolas Cage enquêtant sur un snuff movie ; puis il revient à l'écriture pour Personne n'est parfait(e), une comédie dramatique loufoque avec Robert De Niro et Philip Seymour Hoffman.
En 2000, il opère un retour en grâce en dirigeant la valeur montante Colin Farrell dans le salué film de guerre Tigerland. Le film lui permet de renouer avec les critiques. Il enchaîne néanmoins avec deux échecs : le buddy-movie Bad Company, porté par le tandem Anthony Hopkins/Chris Rock, et un retour au thriller pour Veronica Guerin, avec Cate Blanchett dans le rôle-titre.
En 2002, il peut compter sur un thriller-concept porté de nouveau par Colin Farrell pour combiner succès critique et commercial : Phone Game lui permet aussi de confier un rôle original à Kiefer Sutherland et d'opter pour une mise en scène originale du huis clos minimaliste permis par le scénario.
En 2004, le réalisateur dévoile une adaptation de la comédie musicale d'Andrew Lloyd Webber: Le Fantôme de l'Opéra. Le box-office est positif, mais les critiques sont mauvaises . C'est pour son projet suivant qu'il connait cependant un véritable flop critique : en 2007, douze ans après Batman Forever, Schumacher retrouve l'acteur Jim Carrey (qui avait renoncé à Phone Game à la dernière minute) pour un thriller psychologique d'horreur, Nombre 23. Les critiques sont catastrophiques et éloignent Carrey du cinéma dramatique pendant presque dix ans.
Quant à Schumacher, il se tourne vers des productions beaucoup moins exposées.
Échecs et télévision (années 2010)
En 2009, il reste dans un registre violent et adulte pour Blood Creek, avec la valeur montante Michael Fassbender dans le rôle principal. Puis il dirige une bande de jeunes acteurs vedettes de productions adolescentes dans le drame choral sur la jeunesse new-yorkaise, Twelve : un flop critique et commercial.
En 2011, Nicolas Cage et Nicole Kidman lui renouvellent néanmoins leur confiance pour le thriller Effraction, un nouveau flop.
En 2013, il se voit confier la réalisation des épisodes 5 et 6 de la première saison de la série politique House of Cards, très acclamée, que produit son ami David Fincher.
(1995)
(Réalisateur)
(1997)
(Réalisateur)
(2004)
(Réalisateur)
(1996)
(Réalisateur)
(1994)
(Réalisateur)
(2003)
(Réalisateur)
Source : Wikidata
Joel Schumacher
- Infos
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- Famille
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- Récompenses
Nom de naissance Joel T. Schumacher
Nationalité Etats-Unis
Naissance 29 aout 1939 à New York (Etats-Unis)
Mort 22 juin 2020 (à 80 ans)
Nationalité Etats-Unis
Naissance 29 aout 1939 à New York (Etats-Unis)
Mort 22 juin 2020 (à 80 ans)
Joel Schumacher, né le 29 août 1939 à New York, est un réalisateur, scénariste et producteur américain.
Biographie
Jeunesse et formationJoel Schumacher est né le 29 août 1939 à New York. Il est le fils de Francis Schumacher, protestant d'origine allemande venant du Tennessee, et de Marian Kantoreim, juive originaire de Suède dont la famille a quitté l'Europe au début de la Seconde Guerre mondiale. Son père meurt alors qu'il n'a que quatre ans.
Il suit des études artistiques à New York et débute dans l'industrie du cinéma en faisant du design de costumes pour des films d'Herbert Ross et de Woody Allen entre autres.
Joel Schumacher est homosexuel et milite pour les droits des gays et des lesbiennes.
Débuts de réalisateur et révélation (années 1980)
Son premier film est The Incredible Shrinking Woman qui sort en 1981, mais son premier succès public en tant que scénariste et réalisateur est St. Elmo's Fire en 1985 avec une distribution chorale menée par une jeune Demi Moore. Le cinéaste retrouve cette bande d'acteurs, le Brat Pack, pour Génération Perdue, qu'il se contente de réaliser. Cette incursion dans un registre fantastique lui permet d'enfin obtenir d'excellentes critiques .
Il s'aventure dans le registre de la comédie romantique pour Cousins, où il dirige une nouvelle fois une brochette d'acteurs, avant de revenir au thriller psychologique d'horreur pour L'Expérience interdite, un succès commercial, mais aux critiques mitigées , qui se contentent d'apprécier le sens du visuel du cinéaste. L'acteur Michael Douglas, producteur de ce carton de l'été 1990, lui demande en 1993 de mettre en scène un thriller psychologique néo-noir, où il jouera un Américain moyen ayant tout perdu, et lancé dans une auto-destruction violente et radicale de son existence, Chute libre. Le second succès critique du réalisateur .
Réalisateur à succès (années 1990)
Adaptations de John Grisham
Entre-temps, le réalisateur est en effet convoité par les studios pour diriger des stars du moment. En 1991, il met ainsi en scène le mélodrame Le Choix d'aimer, avec Julia Roberts, puis, en 1995, le thriller judiciaire Le Client d'après le roman de John Grisham, avec Susan Sarandon, Tommy Lee Jones et Mary Louise Parker. Un carton critique et commercial . Et Grisham demande lui-même que Schumacher s'attelle à l'adaptation de son prochain roman. Le Droit de tuer ? sort en 1996, avec cette fois Matthew McConaughey, Samuel L. Jackson et Sandra Bullock dans les rôles principaux. Les critiques sont positives.
Entre-temps, le cinéaste se voit confier un autre travail d'adaptation, plus proche du registre fantastique qui l'a révélé auprès de la critique.
Batman
En 1995, la Warner Bros le choisit en remplacement de Tim Burton pour réaliser Batman Forever, le troisième long métrage depuis 1989 consacré à Batman, le héros masqué du comics de Bob Kane. Val Kilmer succède à Michael Keaton dans le rôle-titre. La distribution comprend également Nicole Kidman en psychiatre amoureuse de l'homme-chauve-souris, mais aussi Tommy Lee Jones en Double-Face, Jim Carrey en Homme-Mystère et Chris O'Donnell en Robin. Malgré les mauvaises critiques des fans de la bande dessinée, plus nombreuses que pour les précédents films mis en scène par Tim Burton (Batman et Batman : Le Défi), ce troisième opus est un succès au box-office. Schumacher est reconduit par le studio en 1997 pour mettre en scène le quatrième film tiré de la saga, Batman et Robin, avec George Clooney en Batman, Arnold Schwarzenegger en Mr. Freeze, Uma Thurman en Poison Ivy, Alicia Silverstone en Batgirl ou encore Chris O'Donnell, toujours en Robin. Le film est un échec commercial : son côté ironique, son esthétique kitsch proche du style camp et plusieurs allusions homosexuelles sont décriés par la presse et les fans. Le cinéaste présente des excuses « pour avoir tué Batman ».
La Warner avait entrepris de lui faire réaliser le cinquième épisode de la saga. Intitulé Batman Triumphant avec une affiche identique à celle de Batman et Robin à savoir George Clooney en Batman, Chris O'Donnell en Robin et Alicia Silverstone en Batgirl, le film aurait dû ressusciter le Joker, accompagné de son acolyte Harley Quinn et de l'Épouvantail. Jack Nicholson a été sollicité pour reprendre le rôle du Joker, tenu dans le film de 1989, et Nicolas Cage pour incarner l'Épouvantail. Cependant, le lourd échec critique et public de Batman et Robin finit par provoquer l'abandon du projet.
Retour contrasté (années 2000)
Le réalisateur s'éloigne d'abord des studios, en réalisant deux films indépendants, bénéficiant néanmoins de stars en têtes d'affiche : le violent thriller 8 millimètres, mettant en scène un Nicolas Cage enquêtant sur un snuff movie ; puis il revient à l'écriture pour Personne n'est parfait(e), une comédie dramatique loufoque avec Robert De Niro et Philip Seymour Hoffman.
En 2000, il opère un retour en grâce en dirigeant la valeur montante Colin Farrell dans le salué film de guerre Tigerland. Le film lui permet de renouer avec les critiques. Il enchaîne néanmoins avec deux échecs : le buddy-movie Bad Company, porté par le tandem Anthony Hopkins/Chris Rock, et un retour au thriller pour Veronica Guerin, avec Cate Blanchett dans le rôle-titre.
En 2002, il peut compter sur un thriller-concept porté de nouveau par Colin Farrell pour combiner succès critique et commercial : Phone Game lui permet aussi de confier un rôle original à Kiefer Sutherland et d'opter pour une mise en scène originale du huis clos minimaliste permis par le scénario.
En 2004, le réalisateur dévoile une adaptation de la comédie musicale d'Andrew Lloyd Webber: Le Fantôme de l'Opéra. Le box-office est positif, mais les critiques sont mauvaises . C'est pour son projet suivant qu'il connait cependant un véritable flop critique : en 2007, douze ans après Batman Forever, Schumacher retrouve l'acteur Jim Carrey (qui avait renoncé à Phone Game à la dernière minute) pour un thriller psychologique d'horreur, Nombre 23. Les critiques sont catastrophiques et éloignent Carrey du cinéma dramatique pendant presque dix ans.
Quant à Schumacher, il se tourne vers des productions beaucoup moins exposées.
Échecs et télévision (années 2010)
En 2009, il reste dans un registre violent et adulte pour Blood Creek, avec la valeur montante Michael Fassbender dans le rôle principal. Puis il dirige une bande de jeunes acteurs vedettes de productions adolescentes dans le drame choral sur la jeunesse new-yorkaise, Twelve : un flop critique et commercial.
En 2011, Nicolas Cage et Nicole Kidman lui renouvellent néanmoins leur confiance pour le thriller Effraction, un nouveau flop.
En 2013, il se voit confier la réalisation des épisodes 5 et 6 de la première saison de la série politique House of Cards, très acclamée, que produit son ami David Fincher.
Ses meilleurs films
(1995)(Réalisateur)
(1997)(Réalisateur)
(2004)(Réalisateur)
(1996)(Réalisateur)
(1994)(Réalisateur)
(2003)(Réalisateur)
Le plus souvent avec
Filmographie de Joel Schumacher (41 films)
| Année | Nom | Métier | Rôle |
|---|---|---|---|
| 2016 | Michael Jackson - Naissance d'une légende | Acteur | Lui-même |
| 2012 | La révolution digitale | Acteur | Lui-même |
| 2012 | Diana Vreeland : The Eye Has to Travel | Acteur | |
| 2011 | Effraction | Réalisateur | |
| 2010 | Twelve | Réalisateur | |
| 2009 | Blood Creek | Réalisateur | |
| 2007 | Le Nombre 23 | Réalisateur | |
| 2007 | Bloodsucking Cinema | Acteur | |
| 2004 | Le Fantôme de l’Opéra | Réalisateur, Scénariste | |
| 2003 | Phone Game | Réalisateur | |
| 2003 | Veronica Guerin | Réalisateur | |
| 2002 | Bad Company | Réalisateur | |
| 2000 | Tigerland | Réalisateur | |
| 2000 | Fausses Rumeurs | Producteur exécutif | |
| 1999 | 8 millimètres | Réalisateur, Producteur | |
| 1999 | Personne n'est parfait(e) | Réalisateur, Scénariste, Producteur | |
| 1998 | Welcome to Hollywood | Acteur | Lui-même |
| 1997 | Batman et Robin | Réalisateur | |
| 1996 | Le Droit de tuer ? | Réalisateur | |
| 1995 | The Babysitter | Producteur exécutif | |
| 1995 | Batman Forever | Réalisateur | |
| 1994 | Le Client | Réalisateur | |
| 1993 | Chute libre | Réalisateur | |
| 1991 | Le Choix d'aimer | Réalisateur | |
| 1990 | L'Expérience interdite | Réalisateur | |
| 1989 | Cousins | Réalisateur | |
| 1987 | Génération Perdue | Réalisateur | |
| 1986 | Mort en eau trouble | Producteur exécutif | |
| 1985 | St. Elmo's Fire | Réalisateur, Scénariste | |
| 1983 | D.C. Cab | Réalisateur, Ecrivain | |
| 1981 | La femme qui retrecit | Réalisateur | |
| 1978 | Intérieurs | Concepteur de costume | |
| 1978 | The Wiz | Scénariste | |
| 1976 | Car Wash | Acteur, Ecrivain | |
| 1976 | Sparkle | Histoire | |
| 1975 | Le Prisonnier de la seconde avenue | Concepteur de costume | |
| 1974 | Killer Bees | Créateur de production | |
| 1973 | Les Choses de l'amour | Concepteur de costume | |
| 1973 | Les Invitations dangereuses | Concepteur de costume | |
| 1973 | Woody et les robots | ||
| 1972 | Play It as It Lays | Concepteur de costume |