Connexion
Ján Kadár est un Réalisateur et Scénariste Tchecoslovaque né le 1 avril 1918 à Budapest (Hongrie)
Ján Kadár est un réalisateur et scénariste slovaque, né le 1er avril 1918 à Budapest (Autriche-Hongrie), et décédé le 1er juin 1979 à Los Angeles (États-Unis). Il a travaillé en Tchécoslovaquie, aux États-Unis et au Canada. Il a réalisé la majorité de ses films avec Elmar Klos. Kadár et Klos ont été les premiers tchécoslovaques détenteurs d'un Oscar pour Obchod na korze en 1965.
Après la guerre, Ján Kadár commence sa carrière de réalisateur avec un documentaire sur les ravages causés par le conflit. À partir de 1952, il amorce une longue collaboration avec Elmar Klos, collaboration qui durera jusqu'en 1968. Ensemble, Kadar et Klos réalisent notamment La Mort s'appelle Engelchen, un drame de guerre qui remporte un prix important au festival de Moscou en 1963. Leur œuvre suivante, L'accusé, reçoit le Globe de cristal au festival de Karlovy-Vary en 1964. Puis leur film Le Miroir aux alouettes, drame se déroulant en Slovaquie pendant la deuxième guerre mondiale, est présenté au festival de Cannes avant de devenir le premier film tchèque à recevoir l'Oscar du meilleur film étranger.
Après l'invasion soviétique de 1968, Ján Kadár décide de quitter la Tchécoslovaquie et va s'établir aux États-Unis, à l'instar de ses collègues Vojtěch Jasný, Miloš Forman et Ivan Passer. Elmar Klos, de son côté, restera en Tchécoslovaquie mais ne tournera pratiquement plus.
La carrière américaine de Ján Kadár commence avec The Angel Levine, un conte fantastique mettant en vedette Zero Mostel et Harry Belafonte. Kadar vient ensuite au Canada pour y tourner Lies My Father Told Me, une comédie dramatique située dans le milieu juif orthodoxe montréalais des années 1920. Le film obtient un succès certain et reçoit une nomination aux Oscars (scénario) et deux nominations aux Golden Globes en plus de remporter le grand prix du cinéma canadien.
De retour à Hollywood, Ján Kadár commence à travailler pour la télévision. Sa dernière réalisation sera le télé-film Freedom Road, drame historique adapté d'un roman de Howard Fast et mettant en vedette le boxeur Mohamed Ali. Ján Kadár meurt à Los Angeles, à l'âge de 61 ans.
(1975)
(Réalisateur)
Source : Wikidata
Ján Kadár
- Infos
- Photos
- Meilleurs films
- Famille
- Personnages
- Récompenses
Nom de naissance János Kadár
Nationalité Tchecoslovaquie
Naissance 1 avril 1918 à Budapest (Hongrie)
Mort 1 juin 1979 (à 61 ans) à Los Angeles (Etats-Unis)
Récompenses Artiste national
Nationalité Tchecoslovaquie
Naissance 1 avril 1918 à Budapest (Hongrie)
Mort 1 juin 1979 (à 61 ans) à Los Angeles (Etats-Unis)
Récompenses Artiste national
Biographie
Ján Kadár est né à Budapest en 1918. Au cours des années 1930, il étudie à l'école de cinéma de Bratislava. Pendant la seconde guerre mondiale, Kadar et sa famille sont arrêtés et envoyés dans un camp de concentration.Après la guerre, Ján Kadár commence sa carrière de réalisateur avec un documentaire sur les ravages causés par le conflit. À partir de 1952, il amorce une longue collaboration avec Elmar Klos, collaboration qui durera jusqu'en 1968. Ensemble, Kadar et Klos réalisent notamment La Mort s'appelle Engelchen, un drame de guerre qui remporte un prix important au festival de Moscou en 1963. Leur œuvre suivante, L'accusé, reçoit le Globe de cristal au festival de Karlovy-Vary en 1964. Puis leur film Le Miroir aux alouettes, drame se déroulant en Slovaquie pendant la deuxième guerre mondiale, est présenté au festival de Cannes avant de devenir le premier film tchèque à recevoir l'Oscar du meilleur film étranger.
Après l'invasion soviétique de 1968, Ján Kadár décide de quitter la Tchécoslovaquie et va s'établir aux États-Unis, à l'instar de ses collègues Vojtěch Jasný, Miloš Forman et Ivan Passer. Elmar Klos, de son côté, restera en Tchécoslovaquie mais ne tournera pratiquement plus.
La carrière américaine de Ján Kadár commence avec The Angel Levine, un conte fantastique mettant en vedette Zero Mostel et Harry Belafonte. Kadar vient ensuite au Canada pour y tourner Lies My Father Told Me, une comédie dramatique située dans le milieu juif orthodoxe montréalais des années 1920. Le film obtient un succès certain et reçoit une nomination aux Oscars (scénario) et deux nominations aux Golden Globes en plus de remporter le grand prix du cinéma canadien.
De retour à Hollywood, Ján Kadár commence à travailler pour la télévision. Sa dernière réalisation sera le télé-film Freedom Road, drame historique adapté d'un roman de Howard Fast et mettant en vedette le boxeur Mohamed Ali. Ján Kadár meurt à Los Angeles, à l'âge de 61 ans.
Ses meilleurs films
(1975)(Réalisateur)
Le plus souvent avec
Filmographie de Ján Kadár (6 films)
Réalisateur
Ajouter à une liste de films, 1h42Réalisé par Ján Kadár
Origine Canada
Genres Drame
Thèmes Religion, Religion juive
Acteurs Yossi Yadin, Marilyn Lightstone, Ted Allan, Bertrand Gagnon, Guy L'Écuyer, Diana Leblanc
Note66%
The story tells of a six-year-old boy who would travel with his grandfather on an old horse-drawn cart through the alleyways in a Jewish ghetto of Montreal in the 1920s. The two would call out to residents asking to collect their old junk (a rag-and-bone man). The boy's grandfather was religious but his father was not. Eventually the grandfather dies, as does his horse Ferdeleh, leaving the boy feeling bitter toward his secular father.
The Angel Levine (1970)
, 1h46Réalisé par Ján Kadár
Origine Etats-Unis
Genres Drame
Thèmes Religion, Religion juive
Acteurs Zero Mostel, Harry Belafonte, Ida Kamińska, Milo O'Shea, Gloria Foster, Eli Wallach
Note60%
Le Miroir aux alouettes (1965)
, 2h5Réalisé par Ján Kadár, Elmar Klos
Origine Tchecoslovaquie
Genres Drame, Guerre
Thèmes Religion, Politique, Religion juive
Acteurs Ida Kamińska, František Zvarík, Juraj Herz, Ivan Palúch
Note81%
Dans une petite ville slovaque à l'époque de la première république slovaque, en 1942, les commerces juifs sont tous placés sous gérance "aryenne". Tono Brtko, menuisier sans fortune, se retrouve à la tête d'un de ces commerces. La propriétaire, la vieille madame Lautmann, n'est pas au courant des nouvelles lois raciales et est sourde. Elle prend Tono pour un nouveau commis. Celui-ci finit par la protéger, tandis que les miliciens paradent.
Smrt si říká Engelchen (1963)
, 1h51Réalisé par Ján Kadár, Elmar Klos
Genres Drame, Guerre
Acteurs Antonín Molčík, Čestmír Řanda, Otto Šimánek, Ota Sklenčka, Věra Tichánková
Note74%
Tam na konečné (1957)
Réalisé par Ján Kadár, Elmar Klos
Genres Drame
Acteurs Jana Dítětová, Hana Hegerová, Josef Kemr, Stella Zázvorková
Note71%
Hudba z Marsu (1955)
Réalisé par Ján Kadár, Elmar Klos
Genres Comédie, Musical
Acteurs Jaroslav Marvan, Oldřich Nový, Otomar Krejča, Jaroslav Vojta, Lubomír Lipský, Eman Fiala
Note57%
Scénariste
Le Miroir aux alouettes (1965)
, 2h5Réalisé par Ján Kadár, Elmar Klos
Origine Tchecoslovaquie
Genres Drame, Guerre
Thèmes Religion, Politique, Religion juive
Acteurs Ida Kamińska, František Zvarík, Juraj Herz, Ivan Palúch
Note81%
Dans une petite ville slovaque à l'époque de la première république slovaque, en 1942, les commerces juifs sont tous placés sous gérance "aryenne". Tono Brtko, menuisier sans fortune, se retrouve à la tête d'un de ces commerces. La propriétaire, la vieille madame Lautmann, n'est pas au courant des nouvelles lois raciales et est sourde. Elle prend Tono pour un nouveau commis. Celui-ci finit par la protéger, tandis que les miliciens paradent.