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Fernandel est un Acteur, Réalisateur et Producteur Français né le 8 mai 1903 à Marseille (France)
Fernand Contandin, dit Fernandel, né le 8 mai 1903 à Marseille (5e arrondissement) et mort le 26 février 1971 à Paris (16e arrondissement), est un acteur, humoriste, chanteur et réalisateur français.
Issu du music-hall, il fut durant plusieurs décennies l'une des plus grandes stars du cinéma français, véritable champion du box-office qui attira plus de 200 millions de spectateurs dans les salles. Comique emblématique du cinéma d'avant et d'après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de ses films sont devenus des classiques, comme Le Schpountz, L'Auberge rouge, Ali Baba et les Quarante voleurs ou La Cuisine au beurre, au même titre que plusieurs de ses personnages, à l'image de Don Camillo. Il a également tenu avec succès des rôles plus dramatiques, notamment dans Naïs, La Vache et le Prisonnier ou Heureux qui comme Ulysse.
Chanteur populaire, il a également laissé une discographie importante, parsemée là aussi de classiques tels que Félicie aussi, Ignace ou Le Tango corse. Reconnaissable grâce à ce qu'il appelait lui-même sa « gueule de cheval », il acquit une popularité internationale telle que le général de Gaulle déclara lors d'une réception à l'Élysée le 3 mai 1968 qu'il était « le seul Français qui soit plus célèbre que [lui] dans le monde ». Son succès ne s'est jamais démenti et Marcel Pagnol dira de lui après son décès : « Il a été l'un des plus grands et des plus célèbres acteurs de notre temps et l'on ne peut le comparer qu'à Charlie Chaplin.
Fernand Joseph Désiré Contandin naît au 72 boulevard Chave à Marseille. La famille était piémontaise, originaire de la vallée occitane du Cluson (val Chisone), en province de Turin et plus précisement de Méan/Meano de La Pérouse/Perosa Argentina, où il existe encore la maison des ancêtres. La forme Contandin (au lieu de Coutandin) dérive d'une erreur de transcription des actes italiens.
Son père, Denis Contandin, comptable mais aussi comédien-chanteur amateur sous le pseudonyme de Sined (anacyclique de Denis), et sa mère Désirée Bédouin, également comédienne amatrice, remarquent rapidement le talent du jeune Fernand. Il suit souvent son père lors des concerts que celui-ci organise dans la banlieue marseillaise en montant sur les planches. C'est à l'occasion d'un concours pour petits chanteurs amateurs qu'il remporte le premier prix des enfants prodiges au théâtre du Châtelet de Marseille.
Andrex, comédien et ami d'enfance de l'acteur, raconte à son propos : « Fernandel, qui n'était alors que Fernand, fit ses débuts sur scène à cinq ans en chantant le répertoire militaire avec son frère aîné, Marcel. Il connut son premier grand succès à sept ans, un jour où, paralysé par le trac, il fut propulsé sur la scène par son père, d'un grand coup de pied au derrière ; il s'empêtra dans son sabre et s'étala de tout son long sous une tempête de rires. Par la suite, il n'eut plus jamais peur d'affronter le public. »
À sa sortie de l'école, le père de Fernand le place à la Société marseillaise de crédit dont il ne tarde pas à se faire congédier. Il enchaîne ensuite les petits boulots alimentaires, portant des sacs de sucre dans le port de Marseille (il tient une semaine), travaillant dans une maison de tissus et dans de nombreuses banques, mais sa passion du tour de chant et son caractère volage ne lui permettent pas de s'assurer une situation stable. En parallèle, il court le cachet comme comique troupier dans des noces et banquets, et sur les scènes des cafés-concerts de Marseille (Les Variétés, Le Palais de cristal, Le Grand Casino, L'Eldorado, l'Alcazar), où son profil chevalin marque les esprits.
Il accepte finalement une place à la savonnerie du Fer-à-cheval qu'il conserve jusqu'à son incorporation sous les drapeaux au printemps 1925. D'abord à Grenoble, puis à Marseille, son service militaire se déroule plutôt bien puisqu'il rentre tous les soirs chez lui. Trois semaines avant qu'il ne soit libéré de ses obligations militaires et retrouve une place à la savonnerie, Andre Valette, le directeur de l'Odéon de Marseille, l'engage pour remplacer la vedette parisienne, conspuée par le public, en première partie de programme. Le numéro de tourlourou de Fernandel, constitué des succès de Gaston Ouvrard (C'est beau la nature), de Polin (Elle a de la barbe) et quelques créations, dont deux chansons écrites par Jean Manse, est un triomphe. Jean Faraud, le directeur français de la Paramount dont fait partie l'établissement et qui assiste par hasard à la prestation, lui propose immédiatement un contrat pour se produire dans l'ensemble du circuit. Fernandel débute le 19 mars 1927 à Bordeaux où il retrouve Andrex, puis enchaîne avec Toulouse, Nice et Lille.
Débuts parisiens
Le 7 décembre 1928, Fernandel fait ses débuts parisiens à Bobino. Grâce au succès de cette prestation, il signe dès le lendemain un contrat de dix-neuf semaines pour le circuit des cinémas Pathé de Paris. Malgré la mort de son père le 10 mars 1930, il poursuit sa carrière de comique à Paris. Installé dans un modeste hôtel de Ménilmontant, rue Pelleport, il débute à l'Élysée-Palace de Vichy. C'est là que Henri Varna, directeur du Casino de Paris et du théâtre Mogador, le voit et l'engage pour la revue d'hiver du concert Mayol, revue déshabillée à succès de l'époque réunissant le tout-Paris. Fernandel et Parisys y interprètent trois sketches intercalés entre les numéros de danse. Il débute également au théâtre de l'Empire engagé par Emile Audiffred.
Le réalisateur Marc Allégret qui y assiste est frappé par le physique et la personnalité de Fernandel ; il décide de lui offrir le rôle d'un groom dans le film qu'il prépare avec Sacha Guitry Le Blanc et le Noir. 1930 marque ainsi le début de la carrière cinématographique de Fernandel.
L'année suivante en 1931 Jean Renoir lui offre un rôle plus important aux côtés de Michel Simon dans On purge bébé, d'après la pièce de Georges Feydeau. Cette même année, il « croise » Jean Gabin dans le film Cœur de lilas. L'année suivante, il est pour la première fois la vedette d'un film Le Rosier de madame Husson de Dominique Bernard-Deschamps d'après une nouvelle de Guy de Maupassant.
Vedettariat
Par la suite, ses triomphes se multiplient, notamment dans les films de Christian-Jaque, Un de la légion et François Ier (1936), Josette (1937, film dans lequel joue aussi sa fille aînée), mais surtout dans ceux de Marcel Pagnol : Angèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz (1938), La Fille du puisatier (1940), et plus tard Topaze (1951).
Les succès cinématographiques n'empêchent pas Fernandel de continuer une carrière de chanteur. Il joue dans de nombreuses comédies musicales, le plus souvent transformées en film par la suite. Certaines des chansons qu'il y interprète deviennent des « tubes », comme Ignace, Simplet ou Félicie aussi.
En 1937, il publie ses premiers mémoires en feuilletons qui s'arrachent dans le quotidien communiste Ce soir.
En 1939, à la suite de la déclaration de guerre à l'Allemagne, il est mobilisé pendant la « drôle de guerre », à Marseille, dans le 15e escadron du train des équipages, caserne d'Aurelles. Il est cantonné dans la cour de son unité après avoir provoqué une émeute lors de son premier tour de garde, puis démobilisé à la suite de la signature de l'armistice. Il a, entre-temps, enregistré Francine (1939), chanson très engagée contre la propagande allemande.
Ses films des années 1940, dont deux qu'il réalise lui-même : Simplet (1942) et Adrien (1943), sont essentiellement tournés pour la Continental-Films, société de production financée par des capitaux allemands. Comme nombre d'artistes sous l'Occupation, il continue en effet de chanter dans des cabarets, se fait applaudir au Grand Casino et au Casino des Fleurs de Vichy et fredonne sur Radio Paris.
Don Camillo
Dans les années 1950, il retrouve le succès avec des films comme L'Auberge rouge (1951) de Claude Autant-Lara, Ali Baba et les Quarante voleurs (1954) de Jacques Becker ainsi que La Vache et le Prisonnier d'Henri Verneuil tourné en 1959. Il réalise également Adhémar ou le Jouet de la fatalité, en 1951, sur un scénario de Sacha Guitry.
Mais c'est surtout la série des Don Camillo, tirés de l'œuvre de Giovannino Guareschi, dans laquelle le curé et le maire communiste d'un petit village italien se livrent à une lutte d'influence feutrée ; son interprétation bon enfant, en ces temps de guerre froide, assoit sa notoriété. Il tournera six films en tout : Le Petit Monde de don Camillo (1951) et Le Retour de don Camillo (1953) de Julien Duvivier, puis, avec d'autres réalisateurs, La Grande Bagarre de don Camillo (1955), Don Camillo Monseigneur (1961), Don Camillo en Russie (1965) et enfin Don Camillo et les Contestataires, qu'il commence en 1970 mais ne pourra achever en raison du cancer qui va l'emporter l'année suivante.
Le 18 janvier 1953 alors qu'il est à Rome avec sa fille Janine, Pie XII le pria de venir au Vatican afin, dit-il, de faire la connaissance « du plus connu des prêtres de la chrétienté après le pape ». Un Fernandel de cire en Don Camillo dans son confessionnal est également installé en bonne place au musée Grévin.
Lors d'une entrevue où un journaliste lui demandait de parler du succès du Ier Don Camillo, il répond : D'abord, la surprise. La surprise du personnage qu'on ne connaissait pas. La surprise de parler à Jésus. Ca fait un drôle de partenaire vous savez. J'en ai eu dans ma vie mais, je dois dire que celui là, je lève ma barrette. .
Fernandel remporte parallèlement un grand succès public et critique avec les enregistrements discographiques des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet (La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses, Le Secret de maître Cornille, etc.).
En 1963, il fonde avec Jean Gabin la société de production Gafer d'après la première syllabe de leurs pseudonymes qui sont Gabin et Fernandel. Leur première production sera L'Âge ingrat de Gilles Grangier.
Décès
Fernandel est atteint d'un cancer généralisé, mais les médecins et sa famille lui cachent la gravité de son état, on lui fait croire qu'il est atteint d'une pleurésie qu'il aurait attrapée lors du tournage de Don Camillo et ses Contestataires. Le 26 février 1971, épuisé par la maladie, il meurt dans son somptueux appartement tout en marbre au 44 de l'avenue Foch à Paris. Il est inhumé au cimetière de Passy (1 division).
Il était aussi propriétaire d'une villa à Carry-le-Rouet et d'une vaste demeure à Marseille, « les Mille Roses », sur l'avenue des Trois-Lucs, entourée d'un parc de cinq hectares.
Vie privée
Fernandel avait deux frères, Auguste-Marcel, son aîné de 6 ans (avec lequel il se produira un temps sous les noms de Marcel et Fernand Sined), et Francis dit Fransined plus jeune que lui de 11 ans, ainsi qu'une sœur.
Le 4 avril 1925, à 22 ans, il épouse Henriette-Félicie Manse (1902-1984), la sœur de son ami, le parolier Jean Manse. Ils auront trois enfants : Josette née le 19 avril 1926 et décédée le 22 novembre 2017, Janine née le 18 avril 1929 et Franck né le 10 décembre 1935 et décédé le 8 juin 2011.
C'est à la mère d'Henriette qu'est attribuée l'origine de son pseudonyme « Fernandel », voyant le jeune Fernand si empressé auprès de sa fille, le voyant arriver dans la rue depuis sa fenêtre, elle dit fort, tient voilà : « le Fernand d'elle... », la phrase fait mouche, elle est adoptée par le comédien pour en faire son nom de scène. Il est aussi probable que Fernandel vienne du provençal, qui signifie « petit Fernand ».
Il effectue son service militaire un mois après son mariage. Affecté au 93e régiment d'artillerie de montagne de Grenoble, il est libéré le 29 avril 1926.
Les journaux à sensation, friands de scandales autour des célébrités, n'en ont jamais débusqué dans la vie privée de Fernandel. À tel point que l'un d'entre eux titre un jour, dans un geste d'autodérision, « La femme cachée de Fernandel », ladite femme étant la sienne que jamais il ne mettait en avant. Dans une de ses dernières interviews, Jean Gabin témoigne de la moralité et de la fidélité de Fernandel dans tous les domaines, tant en amitié qu'en affaires.
Gabin et Fernandel
Devant gérer les revenus de plus en plus importants liés à leur succès, Gabin et Fernandel cherchent à mettre leurs économies à l'abri de l'inflation. Fernandel choisit l'immobilier. Gabin achètera des terrains en lui disant : « Les immeubles, ça s'écroule. La terre, ça reste. »
Liés par l'amitié et une grande estime, dont ils témoigneront tout au cours de leur vie, ils avaient entretemps créé leur société de production cinématographique commune, la Gafer, au nom formé par les premières syllabes de leurs noms de scène. « Nous avons bien fait de ne pas prendre celles de nos patronymes », expliquera Fernandel : Gabin se nomme en effet Moncorgé et Fernandel Contandin (cela aurait fait Moncon).
Portrait de Fernandel en gravure sur granit noir fin.
(1953)
(Acteur)
(1961)
(Acteur)
(1952)
(Acteur)
(1948)
(Acteur)
(1955)
(Acteur)
(1956)
(Acteur)
Source : Wikidata
Fernandel
- Infos
- Photos
- Meilleurs films
- Famille
- Personnages
- Récompenses
Nom de naissance Fernand Joseph Désiré Contandin
Nationalité France
Naissance 8 mai 1903 à Marseille (France)
Mort 26 février 1971 (à 67 ans) à Paris (France)
Récompenses Chevalier des Arts et des Lettres, Chevalier de la Légion d'honneur, Chevalier de l'ordre national du Mérite
Nationalité France
Naissance 8 mai 1903 à Marseille (France)
Mort 26 février 1971 (à 67 ans) à Paris (France)
Récompenses Chevalier des Arts et des Lettres, Chevalier de la Légion d'honneur, Chevalier de l'ordre national du Mérite
Fernand Contandin, dit Fernandel, né le 8 mai 1903 à Marseille (5e arrondissement) et mort le 26 février 1971 à Paris (16e arrondissement), est un acteur, humoriste, chanteur et réalisateur français.
Issu du music-hall, il fut durant plusieurs décennies l'une des plus grandes stars du cinéma français, véritable champion du box-office qui attira plus de 200 millions de spectateurs dans les salles. Comique emblématique du cinéma d'avant et d'après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de ses films sont devenus des classiques, comme Le Schpountz, L'Auberge rouge, Ali Baba et les Quarante voleurs ou La Cuisine au beurre, au même titre que plusieurs de ses personnages, à l'image de Don Camillo. Il a également tenu avec succès des rôles plus dramatiques, notamment dans Naïs, La Vache et le Prisonnier ou Heureux qui comme Ulysse.
Chanteur populaire, il a également laissé une discographie importante, parsemée là aussi de classiques tels que Félicie aussi, Ignace ou Le Tango corse. Reconnaissable grâce à ce qu'il appelait lui-même sa « gueule de cheval », il acquit une popularité internationale telle que le général de Gaulle déclara lors d'une réception à l'Élysée le 3 mai 1968 qu'il était « le seul Français qui soit plus célèbre que [lui] dans le monde ». Son succès ne s'est jamais démenti et Marcel Pagnol dira de lui après son décès : « Il a été l'un des plus grands et des plus célèbres acteurs de notre temps et l'on ne peut le comparer qu'à Charlie Chaplin.
Biographie
JeunesseFernand Joseph Désiré Contandin naît au 72 boulevard Chave à Marseille. La famille était piémontaise, originaire de la vallée occitane du Cluson (val Chisone), en province de Turin et plus précisement de Méan/Meano de La Pérouse/Perosa Argentina, où il existe encore la maison des ancêtres. La forme Contandin (au lieu de Coutandin) dérive d'une erreur de transcription des actes italiens.
Son père, Denis Contandin, comptable mais aussi comédien-chanteur amateur sous le pseudonyme de Sined (anacyclique de Denis), et sa mère Désirée Bédouin, également comédienne amatrice, remarquent rapidement le talent du jeune Fernand. Il suit souvent son père lors des concerts que celui-ci organise dans la banlieue marseillaise en montant sur les planches. C'est à l'occasion d'un concours pour petits chanteurs amateurs qu'il remporte le premier prix des enfants prodiges au théâtre du Châtelet de Marseille.
Andrex, comédien et ami d'enfance de l'acteur, raconte à son propos : « Fernandel, qui n'était alors que Fernand, fit ses débuts sur scène à cinq ans en chantant le répertoire militaire avec son frère aîné, Marcel. Il connut son premier grand succès à sept ans, un jour où, paralysé par le trac, il fut propulsé sur la scène par son père, d'un grand coup de pied au derrière ; il s'empêtra dans son sabre et s'étala de tout son long sous une tempête de rires. Par la suite, il n'eut plus jamais peur d'affronter le public. »
À sa sortie de l'école, le père de Fernand le place à la Société marseillaise de crédit dont il ne tarde pas à se faire congédier. Il enchaîne ensuite les petits boulots alimentaires, portant des sacs de sucre dans le port de Marseille (il tient une semaine), travaillant dans une maison de tissus et dans de nombreuses banques, mais sa passion du tour de chant et son caractère volage ne lui permettent pas de s'assurer une situation stable. En parallèle, il court le cachet comme comique troupier dans des noces et banquets, et sur les scènes des cafés-concerts de Marseille (Les Variétés, Le Palais de cristal, Le Grand Casino, L'Eldorado, l'Alcazar), où son profil chevalin marque les esprits.
Il accepte finalement une place à la savonnerie du Fer-à-cheval qu'il conserve jusqu'à son incorporation sous les drapeaux au printemps 1925. D'abord à Grenoble, puis à Marseille, son service militaire se déroule plutôt bien puisqu'il rentre tous les soirs chez lui. Trois semaines avant qu'il ne soit libéré de ses obligations militaires et retrouve une place à la savonnerie, Andre Valette, le directeur de l'Odéon de Marseille, l'engage pour remplacer la vedette parisienne, conspuée par le public, en première partie de programme. Le numéro de tourlourou de Fernandel, constitué des succès de Gaston Ouvrard (C'est beau la nature), de Polin (Elle a de la barbe) et quelques créations, dont deux chansons écrites par Jean Manse, est un triomphe. Jean Faraud, le directeur français de la Paramount dont fait partie l'établissement et qui assiste par hasard à la prestation, lui propose immédiatement un contrat pour se produire dans l'ensemble du circuit. Fernandel débute le 19 mars 1927 à Bordeaux où il retrouve Andrex, puis enchaîne avec Toulouse, Nice et Lille.
Débuts parisiens
Le 7 décembre 1928, Fernandel fait ses débuts parisiens à Bobino. Grâce au succès de cette prestation, il signe dès le lendemain un contrat de dix-neuf semaines pour le circuit des cinémas Pathé de Paris. Malgré la mort de son père le 10 mars 1930, il poursuit sa carrière de comique à Paris. Installé dans un modeste hôtel de Ménilmontant, rue Pelleport, il débute à l'Élysée-Palace de Vichy. C'est là que Henri Varna, directeur du Casino de Paris et du théâtre Mogador, le voit et l'engage pour la revue d'hiver du concert Mayol, revue déshabillée à succès de l'époque réunissant le tout-Paris. Fernandel et Parisys y interprètent trois sketches intercalés entre les numéros de danse. Il débute également au théâtre de l'Empire engagé par Emile Audiffred.
Le réalisateur Marc Allégret qui y assiste est frappé par le physique et la personnalité de Fernandel ; il décide de lui offrir le rôle d'un groom dans le film qu'il prépare avec Sacha Guitry Le Blanc et le Noir. 1930 marque ainsi le début de la carrière cinématographique de Fernandel.
L'année suivante en 1931 Jean Renoir lui offre un rôle plus important aux côtés de Michel Simon dans On purge bébé, d'après la pièce de Georges Feydeau. Cette même année, il « croise » Jean Gabin dans le film Cœur de lilas. L'année suivante, il est pour la première fois la vedette d'un film Le Rosier de madame Husson de Dominique Bernard-Deschamps d'après une nouvelle de Guy de Maupassant.
Vedettariat
Par la suite, ses triomphes se multiplient, notamment dans les films de Christian-Jaque, Un de la légion et François Ier (1936), Josette (1937, film dans lequel joue aussi sa fille aînée), mais surtout dans ceux de Marcel Pagnol : Angèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz (1938), La Fille du puisatier (1940), et plus tard Topaze (1951).
Les succès cinématographiques n'empêchent pas Fernandel de continuer une carrière de chanteur. Il joue dans de nombreuses comédies musicales, le plus souvent transformées en film par la suite. Certaines des chansons qu'il y interprète deviennent des « tubes », comme Ignace, Simplet ou Félicie aussi.
En 1937, il publie ses premiers mémoires en feuilletons qui s'arrachent dans le quotidien communiste Ce soir.
En 1939, à la suite de la déclaration de guerre à l'Allemagne, il est mobilisé pendant la « drôle de guerre », à Marseille, dans le 15e escadron du train des équipages, caserne d'Aurelles. Il est cantonné dans la cour de son unité après avoir provoqué une émeute lors de son premier tour de garde, puis démobilisé à la suite de la signature de l'armistice. Il a, entre-temps, enregistré Francine (1939), chanson très engagée contre la propagande allemande.
Ses films des années 1940, dont deux qu'il réalise lui-même : Simplet (1942) et Adrien (1943), sont essentiellement tournés pour la Continental-Films, société de production financée par des capitaux allemands. Comme nombre d'artistes sous l'Occupation, il continue en effet de chanter dans des cabarets, se fait applaudir au Grand Casino et au Casino des Fleurs de Vichy et fredonne sur Radio Paris.
Don Camillo
Dans les années 1950, il retrouve le succès avec des films comme L'Auberge rouge (1951) de Claude Autant-Lara, Ali Baba et les Quarante voleurs (1954) de Jacques Becker ainsi que La Vache et le Prisonnier d'Henri Verneuil tourné en 1959. Il réalise également Adhémar ou le Jouet de la fatalité, en 1951, sur un scénario de Sacha Guitry.
Mais c'est surtout la série des Don Camillo, tirés de l'œuvre de Giovannino Guareschi, dans laquelle le curé et le maire communiste d'un petit village italien se livrent à une lutte d'influence feutrée ; son interprétation bon enfant, en ces temps de guerre froide, assoit sa notoriété. Il tournera six films en tout : Le Petit Monde de don Camillo (1951) et Le Retour de don Camillo (1953) de Julien Duvivier, puis, avec d'autres réalisateurs, La Grande Bagarre de don Camillo (1955), Don Camillo Monseigneur (1961), Don Camillo en Russie (1965) et enfin Don Camillo et les Contestataires, qu'il commence en 1970 mais ne pourra achever en raison du cancer qui va l'emporter l'année suivante.
Le 18 janvier 1953 alors qu'il est à Rome avec sa fille Janine, Pie XII le pria de venir au Vatican afin, dit-il, de faire la connaissance « du plus connu des prêtres de la chrétienté après le pape ». Un Fernandel de cire en Don Camillo dans son confessionnal est également installé en bonne place au musée Grévin.
Lors d'une entrevue où un journaliste lui demandait de parler du succès du Ier Don Camillo, il répond : D'abord, la surprise. La surprise du personnage qu'on ne connaissait pas. La surprise de parler à Jésus. Ca fait un drôle de partenaire vous savez. J'en ai eu dans ma vie mais, je dois dire que celui là, je lève ma barrette. .
Fernandel remporte parallèlement un grand succès public et critique avec les enregistrements discographiques des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet (La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses, Le Secret de maître Cornille, etc.).
En 1963, il fonde avec Jean Gabin la société de production Gafer d'après la première syllabe de leurs pseudonymes qui sont Gabin et Fernandel. Leur première production sera L'Âge ingrat de Gilles Grangier.
Décès
Fernandel est atteint d'un cancer généralisé, mais les médecins et sa famille lui cachent la gravité de son état, on lui fait croire qu'il est atteint d'une pleurésie qu'il aurait attrapée lors du tournage de Don Camillo et ses Contestataires. Le 26 février 1971, épuisé par la maladie, il meurt dans son somptueux appartement tout en marbre au 44 de l'avenue Foch à Paris. Il est inhumé au cimetière de Passy (1 division).
Il était aussi propriétaire d'une villa à Carry-le-Rouet et d'une vaste demeure à Marseille, « les Mille Roses », sur l'avenue des Trois-Lucs, entourée d'un parc de cinq hectares.
Vie privée
Fernandel avait deux frères, Auguste-Marcel, son aîné de 6 ans (avec lequel il se produira un temps sous les noms de Marcel et Fernand Sined), et Francis dit Fransined plus jeune que lui de 11 ans, ainsi qu'une sœur.
Le 4 avril 1925, à 22 ans, il épouse Henriette-Félicie Manse (1902-1984), la sœur de son ami, le parolier Jean Manse. Ils auront trois enfants : Josette née le 19 avril 1926 et décédée le 22 novembre 2017, Janine née le 18 avril 1929 et Franck né le 10 décembre 1935 et décédé le 8 juin 2011.
C'est à la mère d'Henriette qu'est attribuée l'origine de son pseudonyme « Fernandel », voyant le jeune Fernand si empressé auprès de sa fille, le voyant arriver dans la rue depuis sa fenêtre, elle dit fort, tient voilà : « le Fernand d'elle... », la phrase fait mouche, elle est adoptée par le comédien pour en faire son nom de scène. Il est aussi probable que Fernandel vienne du provençal, qui signifie « petit Fernand ».
Il effectue son service militaire un mois après son mariage. Affecté au 93e régiment d'artillerie de montagne de Grenoble, il est libéré le 29 avril 1926.
Les journaux à sensation, friands de scandales autour des célébrités, n'en ont jamais débusqué dans la vie privée de Fernandel. À tel point que l'un d'entre eux titre un jour, dans un geste d'autodérision, « La femme cachée de Fernandel », ladite femme étant la sienne que jamais il ne mettait en avant. Dans une de ses dernières interviews, Jean Gabin témoigne de la moralité et de la fidélité de Fernandel dans tous les domaines, tant en amitié qu'en affaires.
Gabin et Fernandel
Devant gérer les revenus de plus en plus importants liés à leur succès, Gabin et Fernandel cherchent à mettre leurs économies à l'abri de l'inflation. Fernandel choisit l'immobilier. Gabin achètera des terrains en lui disant : « Les immeubles, ça s'écroule. La terre, ça reste. »
Liés par l'amitié et une grande estime, dont ils témoigneront tout au cours de leur vie, ils avaient entretemps créé leur société de production cinématographique commune, la Gafer, au nom formé par les premières syllabes de leurs noms de scène. « Nous avons bien fait de ne pas prendre celles de nos patronymes », expliquera Fernandel : Gabin se nomme en effet Moncorgé et Fernandel Contandin (cela aurait fait Moncon).
Portrait de Fernandel en gravure sur granit noir fin.
Ses meilleurs films
(1953)(Acteur)
(1961)(Acteur)
(1952)(Acteur)
(1948)(Acteur)
(1955)(Acteur)
(1956)(Acteur)
Le plus souvent avec
Filmographie de Fernandel (150 films)
| Année | Nom | Métier | Rôle |
|---|---|---|---|
| 1972 | Don Camillo et les Contestataires | Acteur | |
| 1972 | Don Camillo et les Contestataires | Acteur | Don Camillo |
| 1971 | Le Chat | Producteur | |
| 1970 | Heureux qui comme Ulysse… | Acteur | Antonin, ouvrier de ferme |
| 1970 | La Horse | Producteur | |
| 1968 | L'Homme à la Buick | Acteur | Armand Favreau, alias "Monsieur Armand" |
| 1966 | La Bourse et la Vie | Acteur | Charles Migue, collègue de bureau marseillais de Pelepan |
| 1966 | Le voyage du père | Acteur | M. Quantin, le paysan jurassien |
| 1965 | Don Camillo en Russie | Acteur | Don Camillo |
| 1965 | Paris ist eine Reise wert | Acteur | Un détective |
| 1964 | Cherchez l'idole | Acteur | |
| 1964 | Relaxe-toi chérie | Acteur | François Faustin, industriel mari d'Hélène |
| 1964 | L'Âge ingrat | Acteur | Adolphe Lartigue |
| 1963 | La Cuisine au beurre | Acteur | Fernand Jouvin |
| 1963 | Le Bon Roi Dagobert | Acteur | Mr. Pelletan, le père de Bébert et le roi Dagobert |
| 1963 | Blague dans le coin | Acteur | Jeff Burlington, le comique |
| 1963 | Le Voyage à Biarritz | Acteur | Guillaume Dodut, chef de gare de Puget-sur-Var |
| 1962 | Le Diable et les Dix Commandements | Acteur | Le fou qui se prend pour Dieu alias « le père Gilbert » |
| 1962 | L'assassin est dans l'annuaire | Acteur | Albert Rimoldi, timide employé de banque |
| 1962 | En avant la musique | Acteur | Attilio Capellaro, l'aubergiste |
| 1961 | Don Camillo monseigneur | Acteur | Don Camillo |
| 1961 | Le Jugement dernier | Acteur | Le veuf |
| 1961 | Cocagne | Acteur | Marc-Antoine, chauffeur d'un camion benne à ordures à Arles |
| 1961 | Dynamite Jack | Acteur | Antoine Espérandieu, collecteur d'impôts / Dynamite Jack, le bandit |
| 1960 | Le caïd | Acteur | Justin Migonnet, professeur de philosophie à Arles |
| 1960 | Crésus | Acteur | Jules, berger de Provence |
| 1959 | La Vache et le Prisonnier | Acteur | Charles Bailly, prisonnier de guerre |
| 1959 | Le Grand Chef | Acteur | Antoine Venturen, modeste laveur de voitures |
| 1959 | Le Confident de ces dames | Acteur | Giuliano Goberti, le vétérinaire de Figarolo |
| 1958 | La loi c'est la loi | Acteur | Ferdinand Pastorelli (doublé part Carlo Dapporto en version italienne) |
| 1958 | A Paris tous les deux | Acteur | Fernandel, l'artiste français |
| 1958 | La Vie à deux | Acteur | Marcel Caboufigue, le mari de Marguerite, représentant en automobile |
| 1958 | Les Vignes du Seigneur | Acteur | Henri Levrier, l'ami d'Hubert, producteur de champagne |
| 1957 | L'Homme à l'imperméable | Acteur | Albert Constantin, clarinettiste |
| 1957 | Le Chômeur de Clochemerle | Acteur | Baptistin Lachaud, dit « Tistin », chômeur |
| 1957 | Sénéchal le magnifique | Acteur | Sénéchal, comédien de théâtre, cabotin |
| 1956 | Le Tour du monde en 80 jours | Acteur | Le cocher du fiacre à Paris |
| 1956 | Le Couturier de ces dames | Acteur | Fernand Vignard, couturier pour dames |
| 1956 | Honoré de Marseille | Acteur | Honoris, le guerrier grec, Honorius, le romain, Honoré maître tailleur à Marseille |
| 1956 | Sous le ciel de Provence | Acteur | Paul Verdier |
| 1956 | Don Juan | Acteur | Sganarelle, le valet de Don Juan |
| 1955 | La Grande Bagarre de Don Camillo | Acteur | Don Camillo, le curé |
| 1955 | Le printemps, l'automne et l'amour | Acteur | Fernand « Noël » Sarrasin |
| 1954 | Mam'zelle Nitouche | Acteur | Célestin, l'organiste et Floridor le compositeur |
| 1954 | Le Mouton à cinq pattes | Acteur | Édouard Saint-Forget / Les quintuplés : Alain l'esthéticien, Bernard le journaliste, Charles l'abbé, Désiré le laveur de carreaux, Étienne le loup de mer |
| 1954 | Ali Baba et les Quarante Voleurs | Acteur | Ali Baba, serviteur de Cassim le riche marchand |
| 1953 | Carnaval | Acteur | Dardamelle, architecte, mari de Francine |
| 1953 | L'Ennemi public n°1 | Acteur | Joé Calvet, représentant en matériel de camping, myope |
| 1953 | Le Retour de Don Camillo | Acteur | Don Camillo |
| 1953 | Le Boulanger de Valorgue | Acteur | Félicien Hébrard, le boulanger |
| 1952 | Le Petit Monde de Don Camillo | Acteur | Don Camillo, le curé de Brescello |
| 1952 | Le Fruit défendu | Acteur | Le docteur Charles Pellegrin, un médecin de province séduit par un fruit vert |
| 1952 | La Table-aux-Crevés | Acteur | Urbain Coindet, paysan et conseiller municipal |
| 1952 | Coiffeur pour dames | Acteur | Marius, dit : Mario, coiffeur pour dames |
| 1951 | L'Auberge rouge | Acteur | Le moine |
| 1951 | Boniface somnambule | Acteur | Victor Boniface, surveillant détective des magasins Berthès |
| 1951 | Topaze | Acteur | Albert Topaze, professeur à la pension Muche |
| 1951 | Adhémar ou le jouet de la fatalité | Acteur, Réalisateur | Adhémar Pomme |
| 1951 | Tu m'as sauvé la vie | Acteur | Fortuné Richard, le clochard |
| 1950 | Je suis de la revue | Acteur | Philippe, un peintre en bâtiment dévot |
| 1950 | Casimir | Acteur | Casimir, représentant en aspirateurs |
| 1950 | Meurtres ? | Acteur | Noël Annequin, le paysan, mari d'Isabelle |
| 1950 | Uniformes et grandes manœuvres | Acteur | Luc, portier du "Miramar" et André Duroc |
| 1949 | L'Héroïque monsieur Boniface | Acteur | Mr Victor Boniface, étalagiste chez "Simon et Cie" |
| 1949 | On demande un assassin | Acteur | Bob Laurent, le fils de famille |
| 1948 | Émile l'africain | Acteur | Émile Boulard, accessoiriste |
| 1948 | L'Armoire volante | Acteur | Alfred Puc, percepteur et neveu de M Lobligeois |
| 1948 | Si ça peut vous faire plaisir | Acteur | Martial Gonfaron, aboyeur à la salle des ventes de Cassis |
| 1947 | Escale au soleil | Acteur | Le guide |
| 1946 | L'Aventure de Cabassou | Acteur | Marius Cabassou, architecte |
| 1946 | Cœur de coq | Acteur | Tulipe Barbaroux, ouvrier imprimeur |
| 1946 | Pétrus | Acteur | Pétrus Kazanian, photographe |
| 1946 | Roger la Honte | Acteur | |
| 1945 | Le Mystère Saint-Val | Acteur | Désiré, Henri Le Sec, le détective |
| 1945 | Naïs | Acteur | Toine le bossu |
| 1945 | Les Gueux Au Paradis | Acteur | Pons, un joyeux drille qui meurt costumé en Saint Nicolas |
| 1944 | Un chapeau de paille d'Italie | Acteur | Fadinard, le jeune marié |
| 1943 | Adrien | Acteur, Réalisateur | Adrien Moulinet, encaisseur à la banque Nortier et inventeur de patins à roulettes à moteur |
| 1943 | La Cavalcade des heures | Acteur | Antonin |
| 1943 | La Bonne Étoile | Acteur | Auguste dit « Guste », le pêcheur provençal |
| 1943 | Ne le criez pas sur les toits | Acteur | Vincent Fleuret, préparateur du professeur Moucherotte |
| 1943 | Une vie de chien | Acteur | Gustave Bourdillon, professeur d'une institution |
| 1942 | Les Petits Riens | Acteur | M. Astier |
| 1942 | Simplet | Acteur, Réalisateur | Simplet, le "fada" de Miéjour |
| 1941 | L'Acrobate | Acteur | Ernest Sauce, maître d'hôtel |
| 1941 | Le Club des soupirants | Acteur | Antoine Valoisir, chasseur de papillons |
| 1940 | La Fille du puisatier | Acteur | Félipe Rambert, l'assistant de Pascal |
| 1940 | L'Héritier des Mondésir | Acteur | Bien-Aimé, le facteur, le baron de Mondésir et ses aïeux |
| 1940 | Monsieur Hector | Acteur | Hector, le valet de chambre du Comte |
| 1940 | La Nuit merveilleuse | Acteur | Le berger |
| 1939 | Fric-Frac | Acteur | Marcel, employé de la bijouterie Mercandieu |
| 1939 | Berlingot et Cie | Acteur | François, vendeur de berlingots |
| 1939 | Les Cinq Sous de Lavarède | Acteur | Armand Lavarède, l'aventurier |
| 1939 | Raphaël le tatoué | Acteur | Modeste Manosque, veilleur de nuit alias : Raphaël le tatoué |
| 1938 | Ernest le rebelle | Acteur | Ernest Pic, steward et accordéoniste à bord d'un navire |
| 1938 | Barnabé | Acteur | Barnabé, le flûtiste occasionnel |
| 1938 | Hercule | Acteur | Hercule Maffre, pêcheur provençal, héritier d'un grand journal |
| 1938 | Le Schpountz | Acteur | Irénée Fabre, « le schpountz », commis-épicier |
| 1938 | Tricoche et Cacolet | Acteur | Tricoche, détective privé |
| 1937 | Regain | Acteur | Urbain Gédémus, le rémouleur |
| 1937 | Ignace | Acteur | Ignace Boitaclou, jeune paysan, ordonnance du colonel |
| 1937 | Les Dégourdis de la 11e | Acteur | L'ordonnance Patard, le premier dégourdi |
| 1937 | François 1er | Acteur | Honorin, régisseur et Honorin des Meldeuses |
| 1937 | Josette | Acteur | Albert Durandal |
| 1937 | Les Rois du sport | Acteur | Fernand, garçon de café |
| 1937 | Un carnet de bal | Acteur | Fabien Coutissol devenu coiffeur pour dames |
| 1936 | Les Gaîtés de la finance | Acteur | Le banquier Marivol et le tailleur Lambinet |
| 1936 | Un de la légion | Acteur | Fernand, Esculape, Siméon Espitalion |
| 1936 | Un de la légion | Acteur | |
| 1935 | Ferdinand le noceur | Acteur | Ferdinand Piat |
| 1935 | Jim la houlette | Acteur | Jacques Moluchet, le nègre de l'écrivain |
| 1934 | Angèle | Acteur | Saturnin, le valet de ferme |
| 1934 | Les Bleus de la marine | Acteur | Lafraise, un marin du « Victorieux » |
| 1934 | L'Hôtel du libre échange | Acteur | Boulot, le garçon d'étage |
| 1934 | Le Cavalier Lafleur | Acteur | Fernand, Gaétan Lafleur, le réserviste |
| 1934 | Le Chéri de sa concierge | Acteur | Eugène Crochard |
| 1934 | La Garnison amoureuse | Acteur | Frédéric, le deuxième classe |
| 1934 | J'ai une idée | Acteur | Un passant dans la rue (non crédité) |
| 1934 | La Porteuse de pain | Acteur | Billenbuis, un boulanger |
| 1934 | Le Train de 8h47 | Acteur | Le cavalier Croquebol |
| 1934 | Une nuit de folies | Acteur | Fernand, le barman |
| 1934 | Adémaï aviateur | Acteur | Michelet, le camarade d'Adémaï |
| 1934 | Maruche | Acteur | Maruche |
| 1933 | Lidoire | Acteur | Lidoire |
| 1933 | D'amour et d'eau fraîche | Acteur | Éloi, le chauffeur |
| 1933 | L'Ordonnance | Acteur | Étienne |
| 1933 | Le Coq du régiment | Acteur | Le soldat Médard |
| 1933 | Le jugement de minuit | Acteur | Sam Hackitt |
| 1933 | L'Ordonnance malgré lui | Acteur | Alfred Leneveu, le chauffeur |
| 1933 | La Terreur de la pampa | Acteur | Billy Forster, le plongeur |
| 1933 | Ça colle | Acteur | |
| 1933 | Le Gros Lot | Acteur | |
| 1932 | Le Chant du marin | Acteur | |
| 1932 | Les Gaîtés de l'escadron | Acteur | Le soldat Vanderague, le brimé |
| 1932 | Cœur de lilas | Acteur | Le garçon d'honneur de la noce |
| 1932 | Pas de femmes | Acteur | Casimir |
| 1932 | Le Rosier de madame Husson | Acteur | Isidore Pastouret, le rosier |
| 1932 | Un homme sans nom | Acteur | Julot |
| 1932 | Quand tu nous tiens, amour | Acteur | |
| 1932 | Un beau jour de noces | Acteur | Gustave Dupont |
| 1932 | Comme une carpe | Acteur | Chatelard, le mari volage |
| 1932 | Par habitude | Acteur | Valentin |
| 1932 | Vive la classe | Acteur | Moussin |
| 1931 | Attaque nocturne | Acteur | Le commissaire |
| 1931 | Le Blanc et le Noir | Acteur | Le groom |
| 1931 | On purge bébé | Acteur | Horace Truchet, amant de M Chouilloux |
| 1931 | Paris-béguin | Acteur | Ficelle, un petit truand |
| 1931 | Bric-à-brac et compagnie | Acteur | Fernand, le camelot |
| 1930 | J'ai quelques chose a vous dire | Acteur | Pierre Deneige, l'amant qui s'est trompé d'étage |
| 1930 | La Meilleure Bobonne | Acteur | Lucien Pivoine, l'inventeur |